Mirador: pas excellent, pas inutile

pascale-150x150J’aurais dont voulu vous dire que Mirador était excellent. Vérité, mensonge, scandale, stars, politique, que de bons matériaux pour une intrigue riche, nuancée. Un Wire québécois.

Sans rire, on sait faire l’excellence. Omerta. La première saison de Lance et compte. Temps dur — de la grande télé. J’aurais réglé pour un Scoop. Mais non.

Mirador n’est qu’un feuilleton, avec un scénario en noir et blanc peint en HD par-dessus. Une chose, une, la rend regardable: le regard hypnotique de Pascale Bussières. Mais c’est une opinion personnelle.  Ma copine, par exemple, est moins impressionnée.

Donc, pas excellent. Mais utile. Tout ce qui peut enseigner aux citoyens quelques ficelles du métier de la communication, tout ce qui peut leur donner quelques outils pour décoder l’univers médiatique est bon à prendre.  Alors, pour les yeux de Pascale et pour la relative utilité pédagogique, je vais donner à Mirador encore une ou deux chances, surtout qu’on annonce une incursion en politique la semaine prochaine.

Un atout: le regard hypnotique de Pascale Bussières (Photo, pas terrible, de Radio-Can)

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !