Nous interrompons, comme chaque vendredi, le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes économiques locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.
J’ai une thèse sur la raison pour laquelle nos arrières-grands-parents faisaient beaucoup plus d’enfants (+40%) que les Ontariens.
Le commerce avec la France étant rompu, nos aïeuls n’avaient pas accès à la littérature française, et il n’y avait encore ni internet, ni télé. Alors que pouvaient-ils faire d’autre, le soir, pour se distraire ?
Le commerce avec le Royaume-Uni, cependant, allait bon train et les livres de Charles Dickens avaient la cote chez les anglos: misère, orphelinats, crime et souffrances. Après avoir lu leurs chapitres, nos voisins n’avaient pas tout à fait l’entrain voulu pour peupler leur coin de planète.
Depuis, la pilule, introduite au début des années 60, a fait plus de ravages chez nous (le retour de la littérature française ne semble pas avoir joué autant) et nous réduit notablement notre production.
Ce n’est plus le cas, et nous sommes en plein retour de balancier, comme le montre ce tableau produit par l’Institut québécois de la statistique.
si la tendance se maintient…
Nous retournons maintenant à notre programme régulier.