Nettoyage identitaire à Québec

On ne peut pas contester au gouvernement Couillard son efficacité dans le nettoyage identitaire de l’État québécois. Assermenté il y a six jours à peine, les symboles sont forts.

Au premier jour, on avait déjà noté que le nouveau gouvernement avait sciemment choisi de faire présider la cérémonie d’assermentation par le reliquat impérial qu’est le lieutenant-gouverneur et avait fait faire l’appel des ministres par un militaire.

La désignation des ministères était également forte de sens symbolique. Sur la langue, le ministre n’était plus responsable, comme avant, de la Charte de la langue française (qui a des aspects contraignants) mais simplement de la Protection et de la promotion de la langue française (qui peuvent être facultatives).

La ministre de l’immigration est devenue ministre de La diversité et de l’inclusion. En prêtant serment en deux langues, elle a bien indiqué que l’inclusion pouvait se faire dans la langue officielle de son choix.

On a ensuite appris du ministre Yves Bolduc qu’il allait mettre plein gaz sur l’anglais intensif en 6e année du primaire. Rappelons que le gouvernement précédent n’avait pas aboli la mesure mais en avait ralenti le rythme d’implantation, à la demande des éducateurs et des spécialistes, qui estimaient que la méthode rouleau-compresseur libérale était contreproductive. Elle est de retour, l’anglais ne peut pas attendre la formation des maîtres et les distinctions à faire entre élèves aptes à suivre le cours et ceux qui ont des difficultés linguistiques, en français par exemple.

On apprenait aussi que le cours d’histoire au Cégep allait passer à la trappe. Ce n’est pas une « vraie affaire », voyez-vous.

Puis on a appris que les Chaires de recherches associées à la Politique nationale de recherche et d’innovation qui touchaient les thèmes de la langue et de l’histoire étaient abolies. « Les gens veulent qu’on s’occupe des vraies affaires », a expliqué le ministre Yves Bolduc, ne pensant même pas faire de l’humour.

Il faut prendre note: les vraies affaires n’incluent ni l’histoire, ni la langue, ni le développement de connaissances sur les relations internationales du Québec (une des chaires projetées).

Lors de l’annonce des Chaires par Pierre Duchesne et Marie Malavoy, Philippe Couillard avait tonné: « On ne peut malheureusement pas faire confiance au Parti québécois pour mener des débats de ce genre sur la société québécoise dans leur arrière-pensée qui consiste à diviser la population et à nous amener vers un autre référendum ».

Or les sommes prévues pour ces chaires étaient comptabilisées dans le budget global de la Politique de recherche et les titulaires et leurs projets auraient été choisis, comme les autres, par des jurys indépendants. MM. Couillard et Bolduc étaient pressés d’abolir celles-là, et aucune des chaires et investissements prévus dans les autres champs d’activité.

Rien ne les empêchait de revoir les libellés et de s’assurer de l’impartialité des jurys pour écarter le spectre du complot référendaire, si tant est que l’identité québécoise leur tenait un tantinet à cœur.

Mais comme le dit justement ma collègue Véronique Hivon, les Libéraux ne cherchent pas, là, des économies, ni même à faire la chasse aux profs séparatistes: « Est-ce que c’est plutôt parce que ces chaires portent sur des thèmes identitaires comme la langue et l’histoire et que tous ces mots-là seront désormais bannis par le gouvernement? »

Ce n’est qu’un début. L’argument économique sera repris encore et encore pour amincir tout ce qui se rapproche d’un affermissement de l’identité québécoise. La « Révision permanente des programmes » qu’on nous annonce servira, aussi, à ça.

93 avis sur « Nettoyage identitaire à Québec »

  1. Les vraies affaires…Vivement la signature du Québec de la constitution canadienne M. Couillard …et sur les bases des demandes traditionnelles…!

  2. M. Lisée, (un peu en vue de votre réunion-bilan interne de samedi)

    Je vous relance du passé vers notre avenir possible, à partir de l’affirmation de Mme Nicole J. plus bas en commentaire : « Les québécois mériteraient un volet « information » à Téléquébec .. seul le PQ aurait pu répondre à ce besoin essentiel…Dommage, il n’a pas eu le temps ! »

    « pas eu le temps »??!!! Ne nous laissons pas berner. C’était une priorité! plus de 85% du résultat d’une élection repose sur la couverture médiatique télévisuelle, c’est pas rien, quand on sait que tous les médias sont anti-Québec-indépendant!

    De plus, le PQMarois se sachant minoritaire de gouvernance, la préparation électorale devait se faire immédiatement arrivé au pouvoir, tout comme la rédaction du projet de livre blanc sur le Pays, l’élaboration de la Constitution du Québec; gérer au quotidien uniquement, en sachant son éphémarité dans le temps, relevait d’une vision fonctionnariste bien étroite de vue, dissociée de la mission grandiose et essentielle du PQ de FAIRE l’indépendance du Québec.

    Autrement dit, tout le travail à mener en parallèle concernant l’indépendance, ouverture de Télé-Québec y comprise, aurait préparé l’élection à venir en vue d’une majorité électorale. Manque total, et si simplistement, de stratégie et argumentarisation politiques. Pourquoi? fouille-moé!!!

    En plus, réactiver le mandat socio-politique d’information de Télé-Québec, c’était dans la liste de tâches à faire du mandat (pas du programme) de gouvernance du PQMarois. Et informer la population sur le projet de charte des valeurs en était le justificateur juridico-politique parfait, par décret gouvernemental. Pourquoi tant de ratage, M. Lisée, je sais que vous étiez présent à toutes ces réalités… vous deviez déjà sentir un stress que Pauline n’opère pas sur ces plans, différe tout de cette mission péquiste dans le temps, selon notre tendance historique statistiquement documentée? C’était tabou d’en parler avec insistance?

    De plus, il aurait fallu une émission pour reprendre en table ronde, la désinformation faite au quotidien par les médias environnants asservis au fédéral.

    Pourquoi le PQMarois n’a pas agi? par « peur », « peuralysie » (sic), de créer un rapport de force avec Ottawa? Il y avait aussi localement, il va de soi, le manque de volonté de brasser la cage des libéraux infestant la gestion de Télé-Québec (dont le producteur Charles Sirois), qui trafiquent en multiculturalisme d’assimilation nos 2 déFêtes nationales de la St-Jean – mes articles sur Vigile.net à ce sujet sont fort éloquents.

    PKP et M. Lisée doivent s’y mettre à présent, libre d’agir sans chef autre qu’intérimaire, pour établir un réseau d’information parallèle s’ils veulent brancher le peuple sur l’indépendance de visu et d’ouïe par une conscience médiatique « réelle », non plus manipulée et détournée. Et cela urge depuis longtemps, une priorité subissant un je-m’en- foutisme déroutant de la part de ces 2 hyper-conscients du rôle catalyseur de l’opinion publique par les médias.

    Cet affront public à Ottawa/CRTC sur la liberté d’expression/d’information, par détournements opérés, est du même ordre que l’invalidité juridique et de légitimité de la Constitution canadienne de 1982 : les 2 rapports de force se rejoignent en un même pied à terre et poing levé de revendication à l’autodétermination du Québec. Attelez-vous à ces tâches sans délais M. Lisée. Alexandre Cloutier doit s’y (re)mettre aussi! En avant, barre et vapeur toutes!

    Notre identité nationale n’a plus de pouvoir à l’Assemblée nationale qu’en débats soporifiants, pas de combat; c’est à hauteur de rue, de citoyens sensibilisés par tous les moyens, que se trouve votre plus efficace agir pour notre survie contre ce génocide éthno-linguistique en accéléré, promu par le servile PLQ-Couillard du gouvernement fédéral.

  3. « La désignation des ministères était également forte de sens symbolique. Sur la langue, le ministre n’était plus responsable, comme avant, de la Charte de la langue française (qui a des aspects contraignants) mais simplement de la Protection et de la promotion de la langue française (qui peut être facultative). » JFL

    Pourtant, vous même et Pauline Marois avez bel et bien démontré à tous les Québécois, lors de votre passage au gouvernement, que la langue française est maintenant facultative. Puisque vous répondez en anglais aux anglophones. Comme les immigrants.

    Puisque Pauline Marois a bel et bien approuvé des subventions par millions à des entreprises de l’apartheid, qui imposent le speak whyte, l’unilingue anglais au travail. Comme si le Québec de 2014 serait une copie du New Brunswick Mais, avec seulement 7.7 % d’anglophones.

    « La ministre de l’immigration a eu pour le titre de ministre de La diversité et de l’inclusion. En prêtant serment en deux langues, elle a bien indiqué que l’inclusion pouvait se faire dans la langue officielle de son choix. » JFL

    C’est pourtant cette politique de langue de choix que vous avez supporté, lors de votre passage au gouvernement du Québec.
    En maintenant tous les services du gouvernement du Québec en anglais, fournis aux anglophones comme aux immigrants allophones sans distinction.

    « On a ensuite appris du ministre Yves Bolduc qu’il allait mettre plein gaz sur l’anglais intensif en 6e année du primaire.
    Elle est de retour, l’anglais ne peut pas attendre la formation des maîtres et les distinctions à faire entre élèves aptes à suivre le cours et ceux qui ont des difficultés linguistiques, en français par exemple. »
    JFL

    Ce n’est rien d’étonnant.
    Lors de votre passage au gouvernement le PQ a maintenu l’imposition de force de l’anglais dès l’âge de six ans, à l’école française, jusqu’à la fin du collège. Sinon, c’est la peine de mort. Pas de diplôme DES ou DEC.

    CAD, la déstructuration de l’identité latine et française et appartenance québécoise, qui pourrait, un jour, produire des électeurs qui ne sont pas colonisés et multiculturalistes, mais souverainistes. Donc, qui ne sont pas orphelins.

    Qu’il y ait une accélération du remplacement du français, par l’anglais intensif en 6e, cela n’est pas contraire aux politiques du Parti Québécois, d’imposer de force l’anglais à tous les enfants francophones et le lien avec l’unité canadienne, dès le primaire.

    Ne blâmez pas les libéraux de ce que vous avez fait vous même, lors de votre passage au gouvernement du Québec.

    CH

  4. Bonjour ! M. Lisée ,

    Constat de l’après élection :
    1) Les corrompus nous ont battus avec l’argent de la corruption , mais il est faux de croire qu’ils ont gagnés sur NOUS ; car nous n’abdiquerons JAMAIS sur notre Identité,sur nos Valeurs et sur notre Langue !
    2) Ce n’est pas le fait que  »certains Québécois(ses) » ont eu peur de la nouveauté ,de l’affirmation de notre identité et de  »nos valeurs » collectives. Je rejette catégoriquement cet argument !
    3) Je suis prête à refaire le test demain matin.. et je suis certaine que les Québécois(ses) sont convaincus plus que jamais ; à la condition que le Parti Québécois et ses députés ne baissent pas les bras et continuent de fourbir leurs armes en visant = la nécessité absolue de se doter de la CHARTE DES VALEURS QUÉBÉCOISES .
    4) Nous nous devons de riposter et de revenir  »immédiatement » à la charge.
    Le Parti Québécois l’affirmation de notre identité et de nos Valeurs Collectives. Il faut continuer de livrer la bataille et de susciter le débat : tant et aussi longtemps que nous n’obtiendrons pas ce que NOUS VOULONS ! Il ne faut pas quitter le navire, sans quoi nous ne serons plus en mesure de redresser le gouvernail et de nous rediriger sur le cap espéré.
    5) Comment ? =1) par une nouvelle CONSULTATION PUBLIQUE.2) Maintenir cette Consultation (signatures)  »à jour » ( dans les médias sociaux ) tant et aussi longtemps qu’il le faudra !
    6) Il ne faut pas tomber dans le panneau qui veut nous faire croire que la Charte suscitait un malaise chez plusieurs Québécois(ses) et Souverainistes, et que pour cette raison cela aurait provoqué  »un retournement défavorable » envers la cause Souverainiste.
    Bof !.. enfin!.. il y a sûrement quelques imbéciles = qu’on suppose..A tort  »éduqués » !.. et qui ont votés  »contre Pauline » !!..et non contre le Parti Québécois ( Et oui ! ça existe ce genre de spécimens !…même en continuant d’affirmer être des Péquistes. Wow ! ). J’espère seulement qu’ils ne sont que  »quelques spécimens rares » dans ce genre?
    7) Il faut impérativement remettre sur les rails : LA LANGUE au premier plan (ex aequo avec la Charte des Valeurs) qui sont les deux principaux symboles identitaires collectifs nous définissant en tant que Nation.

    8) Comment ?Encore une fois = Gardons vivant (consultations populaires dans les médias sociaux ) et  »mises à jour continuelles » de nos objectifs jusqu’à leurs réalisations et de l’accomplissement ultime de notre mission.

    Conclusion : Nous avons là ,M. Lisée, M. Drainville et les autres élus du Parti Québécois) ,ainsi que tous les Québécois(ses) : un sérieux redressement de cap de notre mission .Tels sont les premiers jalons posés… et s’ensuivront les obstacles à franchir simplement. Agissons! maintenant …et l’avenir s’occupera bien de nous fournir les réponses …au fur et à mesure de nos choix et de nos décisions.

    • Non, cet article n’est pas n’importe quoi. Renseigne-toi et tu verras. Le but de ce gouvernement n’est pas de protéger la culture francophone ni même de travailler dans le sens de développer une économie prospère pour tous les Québecois. L’objectif est de privatiser petit à petit les actifs du Québec au profit de certaines personnes comme entre autres la famille Desmarais. Nous allons vivre une dépossession des biens communs du Québec. Quoi de mieux que l’institutionnalisation du bilinguisme pour affaiblir la culture francophone au Québec.Je n’ai rien contre le bilinguisme, le trilinguisme individuel mais institutionnalisation du bilinguisme se fait toujours en défaveur de la langue la plus menacée. Cela ne prend pas un Q.I de 150 pour comprendre que la culture francophone est noyée dans un océan de culture anglophone en Amérique du Nord et que l’augmentation de l’immigration et la dénatalité vont accélérer l’anglicisation du Québec si la langue n’est pas protégée. Si les immigrants avaient le choix en grande majorité, ils mettraient leurs enfants dans le système scolaire anglophone. Quant à l’histoire, depuis le gouvernement Charest, il n’y a plus réellement de cours d’histoire au Québec au secondaire. Les programmes d’histoire sont noyés dans une approche de l’éducation à la citoyenneté dans le but de vendre le multiculturalisme. Je suis un Québécois d’une autre origine et je peux vous dire que l’histoire au Québec comparée à d’autres pays ce n’est pas vraiment important. Une grande partie de la population ne connaît pas son histoire politique et nationale et, encore plus grave, une grande partie de la population souffre d’analphabétisme politique. Même malheureusement une grande partie de la population ne voit pas le péril en la demeure. Bien souvent, nous prenons vraiment conscience de certains gestes politiques 10, 20 ou 30 ans plus tard.

    • Mon très cher Mr,
      Voici,….. COMMENT LA VIE PEUT DONC JUSTIFIER QUE L’ON EST UN PRESQUE RIEN…..donc pour se justifier de ne pas se voir…ÊTRE UN PRESQUE RIEN,…. il nous faut absolument prétendre ceci……..QU’UN ARTICLE QUI N’EST PAS À UN SEUL POUCE PLUS HAUT QUE DE NOTRE HAUTEUR C’EST PARCE QUE L’ ON NE COMPREND RIEN……on peut ne pas être de cet avis, et c’est très correcte mais voici donc pourquoi qu’il nous faut justifier et prétendre …QUE CET ARTICLE EST DONC N’IMPORTE QUOI….pour se mieux si bien sentir être plus haut que la hauteur de cet article….C’EST DONC TRÈS FACILE QUE PARCE QUE L’ON EST RIEN ……QUE L’ON PEUT ADMETTRE ………QUE CET ARTICLE EST N’IMPORTE QUOI,….VOILÀ

  5. Je pense à l’importance de bien poser les jalons culturels et politiques pour qu’advienne la pédagogie intensive dont parle Christian Lauzon en faisant référence à l’éducation populaire émanant d’un groupe (exemple: Loco Locass). Et il ajoute, « lus qu’un parti politique ou le reflet d’une culture, le PQ doit se faire CITOYEN à nouveau, représentant pleinement présent et dans l’action d’une nation en marche vers sa libération ». J’estime que nous avons besoin du PQ et de la culture populaire mais il faudra retravailler mémoires individuelles et collectives afin de faire une projection juste de ce qui est culture et vraies affaires. Ce qui semble perdu ne l’est pas…mais encore faut-il apprendre de nos défaites. Il faudra beaucoup d’humilité au sein du PQ pour faire apparaître la vérité des lieux et redonner fierté à travers la justesse du langage, et ce, en dehors de toute peur. Nous devons rompre avec la peur d’avancer dans le temps du politique!

  6. ..et aujourd’hui on a appris (ou confirmé ce qu’on savait déjà) que le PQ est malhonnête, sournois et plein de mépris pour le peuple, en énonçant à maintes reprises pendant les derniers mois qu’il a « la conviction profonde que la Charte des valeurs est constitutionnelle.. » alors que la question de sa légalité n’a même pas fait l’objet d’une analyse juridique de la part du ministère de la justice. Conviction profonde? Sur quelle base donc? Opinion lourdement biaisée aurait été plus véridique, je crois.

    Que des mensonges et de l’abus de pouvoir. Ou, peut-être que l’avis juridique du ministère se retrouvait dans un des classeurs dans le comté de la première ministre défunte. Ce serait logique vu les conclusions néfastes qui se retrouveraient surement sur un tel avis…

    • Comme la Constitution canadienne a été imposée au Québec, que la Charte soit constitutionnelle ou non, de mon point de vue, c’est une question qui présente peu d’intérêt.

      Vous devriez mesurer vos paroles. Les 9 années libérales qui ont précédé ne sont pas précisément les plus glorieuses de l’histoire du Québec. Il y a un moment où la partisanerie devient idiote.

    • Vous avez raison, Monsieur O’Brien. Le Parti Libéral est tellement plus honnête, franc et respectueux du peuple que le PQ, n’est-ce pas?

  7. «La ministre de l’immigration a eu pour le titre de ministre de La diversité et de l’inclusion.»

    J’ai bien hâte de voir comment Mme Weil va procéder avec les intégrisstes musulmans, sikhs et juifs qui ne veulent rien savoir de la société québécoise, ni de sa langue, ni de sa culture, ni de son identité. Comment les intégrer à notre culture, à notre société?

  8. J’écoutais Marie-France Bazot à Radio-Canada ce matin et j’ai été estomaquée par le propos. À moins d’erreur sur le propos, La plume de Michel David dans Le Devoir est plus que douteuse en 1er mai 2014. Son propos porte un mauvais goût qui frise la propagande … Peut-il nous éclairer sur qui représente pour lui  » La Charrue « ? et qui sont pour lui  » Les Boeufs ? « , dans le Parti québécois … Quel rôle joue ce Devoir dans la propagande de l’amertume envers le PQ ? Ces insinuations malveillantes sont sans fondements et gênantes à la fin. Elle ne font que qualifier son auteur ! Je lui laisse le loisir de se qualifier lui-même. Son vocabulaire semble assez bien garni à ce niveau ! Ce n’est pas lui qui relève le niveau de l’information.
    B. Martin

    • Madame, Michel David du Devoir, si vous le lisez tous les jours, vous vous rendrez compte que ce journaliste nous donne dans ses chroniques un avis précis. Il est clair et élégant même, dans l’expression des idées qu’il exprime. Le Devoir est un journal plus favorable au PQ que La Presse, cela transpire dans ses choix et la façon de les traiter mais il y a des journalistes qui sont impartiaux lorsqu’ils écrivent. Est-ce notre perception qui diffère?

  9. Monsieur Lisée, je suis péquiste depuis fort longtemps et fervent défenseur de l’option souverainiste. Ce pays qui devrait exister car n’oublions surtout pas l’histoire et les vols des deux référendums, le scandale des commandites, l’immigration massive imposée par le fédéral pour étouffer cette volonté du peuple et j’en passe. Je défends jour après jour mes points de vue politique mais bien humblement, je vous fais part qu’il est difficile de défendre n’importe quel parti qui ne respecte pas ses promesses électorales. Mme Marois avait promis l’abolition de la taxe santé des libéraux mais elle a reculé et, étant de la classe moyenne, cette abolition nous aurait permis de respirer quelque peu. Il y a eu reculs dans d’autres dossiers et vous me diriez que vous avez fait de bonnes choses soit, personnellement, je le sais très bien…seul le PQ a eu le courage de fermer une centrale nucléaire contre vents et marées mais ce que les gens retiennent revient toujours aux promesses tenues…Si j’avais un conseil à donner au prochain(e) chef(e) du PQ ainsi que les stratèges, ce serait de promettre ce qui est réaliste, faisable, de tenir ses promesses coûte que coûte et par tous les moyens possibles et lors d’une campagne, il faut revenir sur le bilan, les promesses électorales et les résultats de la gestion d’un parti responsable. En attendant Monsieur Lisée, l’opposition doit s’assurer du moins de dommages possibles de la corruption qui nous gouverne. L’empire Power est ce que Couillard nomme « les vrais affaires » tout comme le clan Desmarais est actuellement le vrai dirigeant et il fera tout pour mettre la main sur nos richesses.

  10. Et c’est pour ça que l’inconscience au Québec vient appuyer cette forme de gouvernement qui favorise notre assimilation, sous la forme de la disparition graduelle de la langue et de la culture française. En d’autres termes le PLQ ou la
    et à sa tête, le Satrape de l’empire ; un PERSONNAGE qu’il n’est même pas nécessaire de nommer par son nom, tellement il est facile de voir dans quelle direction il s’en va en espérant nous entraîner tous et toutes dans ce bateau de notre naufrage collectif.

    Actuellement, sous nos yeux, il travaille déjà et avec acharnement, sous le fallacieux prétexte de régler une partie importante de la dette québécoise, il travaille, dis-je, à LA DÉCONSTRUCTION SYSTÉMATIQUE DE L’ÉTAT QUÉBÉCOIS ET DANS LES STRUCTURES VIVES QUI LUI DONNENT ENCORE UNE CERTAINE CRÉDIBILITÉ ÉCONOMIQUE.

    Le lundi 07 avril dernier nous avons élu l’ennemi juré de ce qui oeuvre à notre perte comme Peuple et Nation Québécoise et il y a suffisamment de canadiens français, de ceux et celles qui croient encore aux bienfaits du Canadian Dominion-Emporium, de ceux et celles, en d’autres termes, qui croient toujours et pensent que le British Empire c’est une bonne chose et que d’être les sujets de sa majesté est ce qui pouvait nous arriver de mieux ; des canadiens français qui, de toute façon, vivent encore dans la province de Québec (non pas ), pour appuyer haut et fort les politiques suicidaires du Satrape et de sa cohorte de FRENCH CANADIANS.

  11. Un seul commentaire. VOUS AVEZ VRAIMENT RIEN COMPRIS. Allez, continuez de jouer aux victimes. -_-

    • Après avoir lu le texte de JFL, et plusieurs commentaires, le vôtre, Rémi, reflète le mieux ma réaction. Franchement, M. Lisée, le Québec n’avancera strictement pas avec ce type de discours dépassé. Vous pourriez faire mieux, beaucoup mieux, me semble…

  12. Monsieur Napoléon Lajoie, je parle anglais assez bien, mais vraiment vous m’impressionnez . Ce message est on ne peut plus clair et précis monsieur Lajoie ! Avez-vous appris l’anglais au Québec?

    • Je l’ai appris lorsque j’habitais au Canada y’a quelques années, pas ici non. Et j’essaie de m,appliquer lorsque je communique peu importe la langue.

  13. Le 1er mai 2014. Monsieur Lisée, je suis en retard d’un jour sur ce blogue. Aujourd’hui j’attends avec impatience votre réaction au sujet des avis juridiques………vous savez la suite…..

  14. J’ose croire que ce 7 avril n’était pas notre Waterloo. Mais bon Dieu replions nous. Il n’y a pas de honte. Dans toutes les guerres(parce qu’ici nous parlons de guerre) les plus grands Généraux ont su à un moment ou l’autre se replier quand il le fallait. La bataille des années soixante n’a pas aboutie, soit. Alors recommençons au début. Il nous faut maintenant à tout les instants défendre le fait français au Québec. Que notre combat d’indépendance ne soit dirigé que sur la défense du français. Que les gouvernants gouvernent même dans l’opposition mais que la défense du français demeurent « le combat ». Le « Parti Québécois doit oublier cette idée de l’indépendance économique comme premier objectif. Les temps ont changés. Il faut revenir à notre base. Il faut s’affirmer comme peuple dans notre langue. C’est vraiment la seule chose qui nous différencie du reste. Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis les années soixante. La bataille pour l’instant , je me répète, est le fait français. Le problème de Montréal , Laval n’est pas économique pour le militantisme mais bien la langue. Les Québécois ne se comprennent plus parce qu’il sont mélangés entre les problèmes économiques et les problèmes de langue.
    Québécois replions nous regroupons nos forces sur la bataille du français. Il n’y a pas un « Chrétien sur terre » ( comme le dit l’expression) qui peut nous battre sur la défense du français. On peut se permettre d’être très intransigeant dans cette bataille. C’est l’endroit ou (mon clavier ne veut pas mettre l’accent) nous retrouverons nos forces pour après revenir plus en force sur l’économique. Pour le Fédéral on pourra en reparler c’est une autre histoire.

    • C’est mince comme cheval de bataille. Désolé. La defense du francais n’interpelle que les francos de Montréal.Vous ne ferz pas long feu avec cette approche.

    • Dans les réponses que je lis sur ce blogue et qui défendent le français avec ferveur, je constate qu’il y a beaucoup de fautes d’orthographe. Cette orthographe française est difficile mais il me semble que lorsque, comme le dit Monsieur Lajoie on écrit pour formuler sa pensée sur un certain sujet, surtout sur la langue, on se doit de ne pas faire de fautes se relire au besoin.. À bon entendeur Salut!

    • Vous ne connaissez pas le contexte dans lequel j’ai écrit ce texte mais une chose est certaine c’est avec des commentaires et des pensées comme la vôtre sur l’orthographe et le combat que nous irons directement « Down de drain ». Le temps des bonnes sœurs est terminé. Laisse faire la virgule mais passe à l’action pour sauver tes fesses parce que elles sont collectivement en danger. La garde robe n’est pas plus importante que l’armée. Les fafouinnages des bien pensants nous ont conduit ou on en est. Si on est pas capable de vendre l’urgence chez les Québécois alors oubliez l’idée d’indépendance qui est encore plus complexe que la simple défense de notre langue. Bon entendeur salut!

  15. Je pense que la CAUSE est perdue. Encore quatre ans (et demi) de régime fédéraliste va l’éloigner davantage. Aussi, l’existence de la CAQ va rendre impossible l’élection d’un gvt péquiste. Comme l’a demandé notre PM soyons tous bilingues. Parce que l’anglais va progresser inexorablement et notre petit peuple franco va finir par s’éteindre.

    • Merci de votre enthousiasme, votre positivisme et votre détermination a vous battre. Franchement inspirant.

  16. Le cher gouvernement libéral nous vend littéralement aux anglais aux américains aux chinois etc. Comment le peuple Québécois peut-être à ce point aveugle et ne pas réagir? Réponse= Individualisme, leur nombril avant tout..
    Mr Couillard ramenez donc vos sous de ses abris fiscaux et payez donc l’impôt qui est dû et avec les intérêts…Vous poursuivez ceux qui en ont et vous êtes un de ceux là. Il est vrai qu’avec le poste que vous avez tout vous est permis…

  17. Le cher gouvernement libéral nous vend littéralement aux anglais aux américains aux chinois etc. Comment le peuple Québécois peut-être à ce point aveugle et ne pas réagir? Réponse= Individualisme, leur nombril avant tout…Quant à vous Mr Lisée et bien lisez à nouveau l’histoire du Québec peut-être sortirez vous de votre sommeil!!!!
    Mr Couillard ramenez donc vos sous de ses abris fiscaux et payez donc l’impôt qui est dû et avec les intérêts…Vous poursuivez ceux qui en ont et vous êtes un de ceux là. Il est vrai qu’avec le poste que vous avez tout vous est permis…

  18. M. Lisée,
    Comme le disait Rodrigue Tremblay, Philippe Couillard fait peur. Veut- il faire du
    Québec une province comme les autres? J’ai le sentiment que oui malheureusement.Sa façon de nous faire avaler la pilule en douceur est insidieuse… J’ai la forte impression de voir et d’entendre Stéphen Arper, son jumeau…Oui, il fait peur en s’occupant des vraies affaires…
    Les Québécois conscients sortiront-ils dans la rue afin de défendre notre langue,
    notre culture, notre identité? Resterons- nous un peuple à genoux, un peuple
    porteur d’eau, un peuple tremblant de peur? Le temps presse de nous relever
    avec fierté, enthousiasme et espoir. Lorsqu’il y aura une course à la chefferie
    afin de succéder à madame Marois, je souhaite que tous les candidats fassent
    preuve de respect, de solidarité et qu’ils évitent les chicanes qui sont très mal
    perçues dans la population. Ce qui ne doit pas empêcher les débats constructifs.

  19. Inféodé aux intérêts économiques les plus réactionnaires et aux minorités de blocage, pour qui « Québec » n’est qu’un mot sur une portion du Canada, le Parti libéral est la composante la plus régressive de notre existence collective.
    Continuons le combat avec toujours plus de vigueur, car il est inconcevable de leur laisser le champ libre dans leur oeuvre d’oblitération de l’identité québécoise.

  20. M.Lisée, je suis un ancien employé d’hyro-québec à la retraite depuis 17 ans, j’ai eu l’occasion de vous rencontrer lors du congrès du local 2000 bureau hydro-québec et j’ai apprécié votre allocution au congrès et j’ai eu l’occasion d’acheter un de vos livres que vous m’avez dédicacé, très apprécié, maintenant j’aimerais vous entretenir sur certaines vision du parti libéral concernant d,un privatisation partiel d’hydro, no0tre ancien premier Ministre M.René Lévesque qui en 1962 lorsqu,il était du parti libéral a travaillé très fort pour faire l’étatisation d’hyro pour que les québecois puissent avoir le privilège de la Gaspésie en Abitibi les meilleur côut possible d’électricité, excusez l’expression notre ami René doit se retourner dans sa tombe, et je ne veut pas être démagogue qui va acheter une partie des actions peut-être les amis du parti, celà nous appartient à tous les Québecois et en espérant que vous allez vous battre très fort pour que celà ne se produise jamais. Je vous remercie et en espérant que l’on pourra se rencontrer à nouveau.

  21. Jean-Francois,

    Je remarque très souvent que vous permettez à des commentateurs de s’en prendre au messager et non au message… en le traitant d’inculte, d’ignare, et j’en passe!

    Que faites-vous de la Netiquette sur votre blogue?

    • C’est malheureux! Ça frise parfois l’absurdité: se faire traiter d’ignare par un commentateur qui ne sait pas éviter cinq erreurs d’orthographe dans un paragraphe de 5 lignes!

  22. Ramener le lieutenant-gouverneur dans le paysage politique accompagnée son attaché militaire relevait d’une autre époque en nous rappelant tristement de la présence de la monarchie britannique dans nos murs ainsi que notre asservissement à l’État fédéral. De même écouter des députés prêter serment dans les deux langues alors que le français est la langue du Québec est révélateur du peu de respect pour la langue voire de notre identité.

    Il ne manquait que le carrosse royale roulait sur Grande Allée transportant le PM et le lieutenant-gouverneur au Salon Rouge.

    Partant delà. la vigilance s’impose car les réculs pourraient être nombreux.

  23. Bonjour Jean-François.
    Peut-on imaginer un ministre plus mou qu’ Yves Bolduc. Je me souviens de l’avoir reçu à ma porte lors de l’élection précédente. Je lui avais simplement dit que je ne voterais pas pour lui parce que je n’aimais pas son chef et il avait baissé humblement la tête sans même dire un mot.
    Mais regardez-le.
    Il parle en regardant à côté de son interlocuteur.
    J’ai confiance en plusieurs nouveau ministres qui nous sont imposés, surtout les nouvelles têtes jusqu’à plus ample connaissance, mais le ministre de l’éducation est une nomination catastrophique à mon avis.
    Jacques Harvey

  24. Cessons d’être à la remorque du navire amiral canadien et coupons les liens qui nous réduisent à se partager les miettes entre les petits partis provinciaux.
    Voici ce que je propose
    Faire du Bloc Québécois et du Parti Québécois un seul et unique parti avec la même caisse électorale, le même idéal, le même but, qui nous représenteraient unanimement à Ottawa et à Québec. Tous ceux qui veulent mettre l’épaule à la roue seront les bienvenus.
    A moins que les intérêts d’égos éléphantesques qui se dopent de petits succès électoraux éphémères ne triomphent encore, je ne vois pas d’autre solution.
    L’union fait la force.

  25. Je n’arrive pas à m’imaginer qu’un jour, nous pourrons dire: «enfin libres»!
    (en français, bien sûr!)
    Les gens négatifs ne sont pas ceux qu’on croit. Je me demande quelle est la motivation des gens qui essaient de vous démolir dans votre blogue. S’ils ont
    voté libéral, ils devraient être satisfaits ( j’en doute! ). Leur critique en dit
    plus long sur eux que sur vous, je trouve.

  26. Un début de mandat qui commence en …vampire! Pendant que personne n’écoute, que tout un chacun se mettent aux abonnés absents.

    La nullité du ministre-docteur de l’éducation n’est pas particulièrement surprenante au fond.

    Ce qu’on finira par comprendre, c’est que non seulement les principaux docteurs sont des fédéralistes, avec un certain nombre d’autres de leurs collègues, mais qu’ils sont en fait des taupes fédérales! Que faisait le premier-ministre-docteur au conseil canadien de la sécurité?

    Y aura-t-il des députés libéraux pour réagir? on peu en douter. Vu ce qu’on connaissait de leur courage et honnêteté sous Charest…

    Le PQ devra parler haut et clair, aller aux renseignements… J’espère que ‘nos’ réseaux sont actifs, qu’ils ne dorment pas trop profondément. Démasquer… pas seulement JFL à la plume alerte. Une organisation souterraine… Des capacités intellectuelles de premier plan. Mais j’ai quelques doutes tant la campagne électorale était inepte…

  27. Je n’en peux plus de cet éternel affrontement.
    Les forces indépendantistes ont le devoir de s’unir, d’affirmer le pays et l’expliquer sans détour pour que ce soit clair autant dans la démonstration que dans la question.
    Un film peut-être, pour faire le tour de la question, comme le proposait un autre blogueur. Je crois qu’il y a quelque chose à faire pour réveiller les francophones mais il faut faire appel à leur intelligence et éviter l’électoralisme.
    Aujourd’hui, comme l’ont démontré les dernières élections, ce n’est même pas difficile pour les libéraux de se faire élire. Ils ont un certain nombre de circonscriptions assurées et ils n’ont qu’à laisser les autres partis diviser le vote et se tirer dans le pied pour obtenir facilement un gouvernement majoritaire. C’est désespérant.
    Il faut faire l’union des forces progressistes et indépendantistes et créer un nouveau pays pour assurer de façon définitive la protection du français et aussi pour inventer quelque chose de nouveau qui sera un pays où les enjeux de l’heure comme la protection de la nature et l’éducation seront au premier plan.

    François Vaillancourt

    • Je suis absolument d’accord avec vous. J’aurais pratiquement pu écrire votre texte. J’ai écrit plusieurs textes adressés à M. Lisée et au Parti québécois en ce sens. Malheureusement, jusqu’à maintenant, j’ai bien l’impression que nous prêchons dans le désert, du moins auprès de la vielle garde péquiste. Des grands pans de la configuration sociale et politique actuelle semblent complètement leur échapper. Par exemple, le fait que se plier largement aux exigences des multinationales (plan écologique et choix des dépenses de l’État) empêche en 2014, toute réelle souveraineté.- Ces compagnies n’ayant aucun intérêt pour le bien commun et imposant souvent leur lois au détriment des lois nationales-.

      Continuons à leur tendre des perches bien sûr. On ne sait jamais, peut-être que la jeune garde finira par comprendre ou par oser imposer sa vision réaliste et progressiste de ce que ça prend aujourd’hui pour réaliser une vraie souveraineté et non pas une mascarade de souveraineté cachant en réalité une république de bananes obéissant au doigt et à l’oeil aux grosses corporations apatrides, égoïstes et anti-sociales.

      Je souhaite au PQ de se réveiller de sa torpeur néolibérale, obsédée par des éléments centraux du modèle reagannien (de sortir pour de bon des années ’80, et de s’ouvrir les yeux sur les enjeux sociaux et leurs solutions possibles), et je nous le souhaite à tous également, car l’alternative est la division à long terme du vote souverainiste. Ceux qui ne suivent plus le PQ, ont un différend irréconciable avec lui sur ces sujets. Jamais ces jeunes et ces progressistes, conscients de la gravité des enjeux écologiques et sociaux d’aujourd’hui, ne soutiendront un parti qui veut une souverainté de pacotille. Une ‘souveraineté’ qui nous livre pieds et poings liés à la folie destructrice des multinationales et des «rounds» infinis d’austérité. Quans les terres sont détruites, quand les citoyens ne peuvent plus se défendre contre les multinationales qui empoisonnent leur eau, quand ils ont de moins en moins accès aux soins médicaux et à l’éducation, QUI est véritablement «Maître chez nous» ? C’est la question que ne se pose pas, ou pas assez la vieille garde péquiste. Ses auto-désignations de «social-démocrates» n’y changent malheureusement rien.

    • L’accession a l’indépendance se fera seulement avec l’appui de TOUS les indépendantistes. Arretez de vous enfarger dans des concepts alambiqués de progressistes, socio-democratie, écologiste, etc.
      CA N’A JAMAIS FONCTIONNÉ !!

      Cap sur le pays. C,est ca l’objectif.

      On votera ensuite, librement, gauche ou droite, selon nos convictions.

  28. M.Lisée
    Pas quatre ans, mais bien quatre ans et demi de pouvoir que se targuent les nouveaux ministres libéraux pour nous narguer un peu plus; ça promet d’être long!
    Sauf que pour le parti québécois qui nous promet de faire la souveraineté du Québec, comment se fait-il que lors de la dernière élection , pratiquement aucune intervention n’a été soulevé contre le pouvoir dévastateur exercé à Ottawa par un parti conservateur qui n’a pas plus de 12% d’appuie des québécois avec seulement cinq députés laquais d’élus?
    Commencé immédiatement à nommer des représentants au parti québécois qui vont dire haut et fort que le parti québécois s’oppose à la politique étrangère canadienne, aux contrats d’achat de matériel militaire, aux coupures à l’assurance-emploi et à Radio-Canada, ect…
    A moins que vous préfèreriez laisser tout le plancher au NPD ou à un hypothétique retour du bloc québécois; les petites chicanes de statistiques financières de budget à la petite semaine entre le P.Q, libéraux et la CAC lors des débats des chefs sont à des années- lumières de faire vibrer la fibre nationaliste de la classe ouvrière.
    P.S. Je n’ai pas mentionné Québec-Solidaire, c’était volontairement.

  29. Le Québec va devenir une province franco-Ontarienne, comme le patriarche du clan Desmarais ! …

  30. J’exprime ici mon enthousiasme quant à l’avenir en partageant cette belle phrase de Christian Bobin :
    La sainteté a si peu à voir avec la perfection qu’elle en est le contraire absolu. La perfection est la petite sœur gâtée de la mort. La sainteté est le goût puissant de cette vie comme elle va — une capacité enfantine à se réjouir de ce qui est sans rien demander d’autres.

    Il en va de même du doute, qui engendre souvent de l’inconfort mais qui est incomparable pour stimuler la curiosité, le désir de comprendre et la volonté d’agir.
    Le désordre et le doute sécrète la créativité.

  31. bou-hou!
    quand on est au gouvernement et qu’on a l’occasion de faire avancer des projets et qu’on fait peu de choses parce qu’il faut bien faire plaisr à tout le monde…
    et quand on est chassé du pouvoir, on en profite pour dénoncer toutes les choses que le nouveau gouvernement s’apprète à faire… et qu’il ne pourrait pas faire si au lieu d,aller en élection on avait régler ces problèmes..
    ça m’apparait bien étrange!

    comme la fourmi à la cigale: « qu’avez-vous fait au temps chaud, (lorsque vous controliez le gouvernement)… vous chantiez » (et déclenchiez des élections inutiles); et bien nous aujourd’hui on pleure.

  32. L’indépendance ne viendra jamais du culturel mais du politique.
    Le politique suppose débat. Le peuple québécois n’a jamais été éduqué au débat: la religion lui enseignait l’acceptation de son sort en prévision d’une belle place au ciel. Les forces dominantes, aidées de collaborateurs, l’ont convaincu que les vraies affaires, il fallait leur laisser cela entre les mains.
    D’autant plus qu’une série de défaites le conditionne à baisser les armes: 1837-38; 1840; 1867 : une constitution imposée par la ruse; 1885: Louis Riel; 1980; 1982: rapatriement imposé; 1995….
    Même le PQ au pouvoir n’a jamais osé sortir la grosse voix, poser des gestes audacieux. Il y a eu bien sûr une exception: la loi 101. Mais des Camille Laurin ne courent pas les rues.

    • Permettez-moi tout de même une nuance, maître Ricard – bien que vous soyez un modèle d’inspiration pour moi.

      À mon humble avis, Loco Locass a réussi à faire le pont entre le culturel et le politique auprès du peuple. Ce groupe activiste a fait plus durant les 10 dernières années en pub/promotion/propagande pour l’indépendance et la « représentation » de la nation qu’aucun parti politique, indépendantiste s’entend.

      Qui plus est, je pense aussi que ce groupe « visionnaire » a préfiguré, provoqué même, le Printemps érable. Car le Printemps érable, ce n’est pas que la levée des étudiants, mais celle du peuple aussi, dans la rue pour son bien bafoué, ses biens et son mieux-être, et sa reconnaissance nationale, comme jamais.

      Donc, ni que le culturel, pas que le politique, mais il existe un LIEN où le « charismatique » opère, se fait entre peuple et élu(e)s. Ce lien doit se refaire et le PQ retrouver ainsi ses origines… de base. Le PQ s’est divisé en QS, ON et CAQ (ce dernier est presque un parti à la Lesage/libéral). La boucle est ainsi bouclée : le PQ est originaire du parti libéral par Lévesque, mais fut nourri d’une division, suite au sabordage du RIN, entraînant une répartition des membres entre PQ, FLQ, divers partis socialisants et sans doute PLQ.

      Tout comme le spectacle de Loco Locass à la Place des Festivals s’avéra ce lien. Une foule record où les 3 représentants POLITIQUES étudiants se retrouvèrent sur scène avec Loco Locass, rencontre politico-festive massive, jonction RÉELLE du politique fusionnant avec le culturel. D’ailleurs, après le spectacle, une autre manif/marche monstre prit place dans la rue jusque dans l’Est, faisant des spectateurs à nouveaux des acteurs politiques du peuple.

      Plus qu’un parti politique ou le reflet d’une culture, le PQ doit se faire CITOYEN à nouveau, représentant pleinement présent et dans l’action d’une nation en marche vers sa libération.

      Le PQ a là le signe qu’il doit se faire, devenir, acteur propagandiste à hauteur de rue de l’indépendance, politique et culturel fusionnés en pédagogie intensive : valorisation du projet de Pays en gains concrets prometteurs d’avenir grandi, poing levé et pied à terre, valorisation toujours grandissante et sans cesse répétée. Loco locass a tout dit, du meilleur au pire à pouvoir nous arriver, du passé au présent jusqu’à l’avenir, mort, survie ou renaissance : que le peuple entier se loco locassise par PQ ajouté à chaque instant et le pas, un seul et unique, dans l’indépendance, d’un chant de liberté à la réalisation, sera FAIT, franchi parce que devenu « faire », dur comme fer, accompli de FAIT.

  33. « ils ont conquis nos territoires,
    pillé notre histoire et volé notre mémoire
    avec leurs thèses de fous, ils nous ont dit : « taisez-vous !
    vous êtes comme thésée sans sa ficelle, perdus, déboussolés
    vous n’êtes pas vous
    vous êtes nous
    vous êtes dissous
    vous ne valez pas 10 sous
    notre substrat vous subsume et
    la comparaison vous consume »

    Loco locass – les géants

    Soit nous acceptons de nous dissoudre dans le grand Canada, soit nous nous donnerons un grand électrochoc de conscience collective pour sortir de ce bassin de soupe « multi-culturisante ».

    Certain disent que le QS devrait rejoindre le PQ, mais si un rapprochement est a faire, il devrait éventuellement se faire avec la CAQ je crois. Mais bon, tant qu’il y aura des Ego pour croire qu’ils peuvent être le point central, mais que nous dédoublons notre option nationaliste, nous continuerons de fondre dans le mulcul!

    Le problème, c’est comme dans tout, si on laisse la pression monter trop fortement avant de sortir du presto, soit en effet, on y fond, soit ça risque de pas être beau quand on en sortira. Trop de tension même parfois à des vilaines expressions de frustration!

  34. Bon, je vous tutoie ou je te vouvoie? Les Anglais n’ont pas ce problème puisqu’ils vouvoient tout le monde, n’y ayant pas de «tu» dans la langue anglaise moderne.

    Alors, Jean-François Lisée, qui êtes-vous, quelle est votre identité? Votre père et votre mère sont-ils nés au Canada ? Il me semble que ça sonne Français, «Lisée». Et que faisait-il, votre père, à Thetford Mines?

    Qu’avez-vous à dire sur votre enfance? Vous sentiez-vous différent des autres garçons de votre âge? À l’adolescence, vous êtes-vous posé des questions sur votre identité? Comment avez-vous trouvé des réponses? Quel âge aviez-vous quand le PQ est entré dans votre vie?

    Pensez-vous que votre identité sociale se disloquerait si vous cessiez d’être indépendantiste? N’est-il pas vrai que vous faites partie de la communauté indépendantiste du Québec? La plupart de vos amis et camarades ne font-ils pas partie de cette minorité? De même pour le milieu universitaire que vous avez côtoyé à l’Université de Montréal?

    Voyez-vous un fossé entre l’élite indépendantiste et le peuple du Québec? Il me semble que cette dernière question dépasse le Parti québécois. Si le PQ ne peut y répondre, qui le fera?

  35. Bonjour monsieur Lisée,

    J’appartiens à ce groupe (certes, assez minoritaire) d’immigrants attirés par le projet souverainiste. Je voudrais que mes enfants aient un sentiment très fort d’appartenance à cette nation ou ils grandissent, une nation francophone en Amérique du nord, différente de la nation canadienne par sa culture et sa langue.

    Cependant, vous comprendrez qu’il est à peine naturel pour n’importe quel immigrant dans n’importe quel pays du monde de se méfier des dérives du nationalisme identitaire, car la ligne qui sépare la saine affirmation de l’identité nationale de la xénophobie et l’exclusion est malheureusement facile à franchir. Le projet de Charte, très consensuel dans son ensemble, contenait cependant un point qui lui donnait un coté odieux. Le refus du PQ d’enlever ce point, vous devinez lequel, ne pouvait que transmettre l’idée que la vraie mission de la charte était de faire plaisir à certains gens qui se sentent mal à l’aise avec une religion très spécifique. À tort ou à raison, ça ne pouvait pas être interprété autrement par les immigrants.

    C’est dommage, car le Québec compte avec plusieurs spécificités dont les nouveaux québécois pourraient s’approprier pour ainsi se rallier au projet national. Je pense en particulier à la langue française, mais aussi à sa vision de la société, plus solidaire que dans l’Amérique anglo-saxonne. C’est une grande opportunité.

    J’espère que dans le débat à venir le PQ va clarifier sa position par rapport aux immigrants. Va-t-il travailler sur les spécificités québécoises qui font consensus, ouvrant la porte aux immigrants que, comme moi, sympathisons avec le projet national, ou va-t-il se concentrer sur « le danger de la charia » et devenir ainsi, petit à petit, le Front National version québécoise?

    • Sergio, vous avez entierement raison. Le PQ a fait peu pour seduire les immigrants et les integrer de facon claire dans le projet independantiste. Merci de nous le rappeler. Et continuez de vouloir faire votre place. le Québec ne pourra légitimement etre souverain sans l’appui de la majorité de tous ses citoyens.

  36. Nettoyage identitaire ou nettoyage ethnique ( c’est la même chose non ?), quand ça se passe ailleurs beaucoup de gens sont horrifiés.

    Mais quand ça se passe ici, on dirait que beaucoup de Québécois francophones n’en voient pas la gravité.

    C’est comme si pour plusieurs «c’est bien de valeur» comme on dit mais faudra s’habituer.

    Cette absence de révolte m’inquiète. Pas vous?

    On ne peut quand même pas se résigner à tout.

  37. Le PM Couillard n’est qu’une marionnette, dans cette grande organisation qui mène encore une offensive, voulant la destruction et la disparition du PQ. Les vrais acteurs ne sont pas les politiciens. Aussi long temps qu’on ne parle pas des vrais acteurs, ce jeux dénigrant à la division de notre peuple va continuer. Honnêtement, je ne comprend pas que nos politiciens qui sont au courant de cela n’en parlent pas publiquement. Seulement en vase clos. Comme d’habitude. Les choses ne pourront jamais changer si ceux qui en savent sur le complot ne le parage pas au peuple. – Bon sens! – Commencez donc à publier ouvertement ce qu’il ce passe vraiment. Si non, tous les efforts de vouloir concrétiser des bon changements n’auront aucun impact!!

  38. « C’EST À PARTIR DE SA PROPRE IDENTITÉ, INTACTE ET ÉPANOUIE, QUE L’ON S’OUVRE AUX AUTRES, non parce que quelques débiles idéographes, rêvant d’une humanité qui n’existe que dans leurs cerveaux pathologiques, construisent un « homme nouveau » imaginaire, qui n’est autre qu’une chimère de l’esprit, identifiée à un robot mécanique, obéissant au doigt et à l’oeil, à des règles sécrétées par des malades… »
    Louis Mellenec (nationaliste breton)

    Comme beaucoup de péquistes, l’élection du 7 avril m’a en premier lieu laissée amère, compte tenu de ce que la commission Charbonneau avait dévoilé auparavant. Je ne m’expliquais pas que les Québécois aient choisi MALGRÉ TOUT, d’élire les Libéraux, non seulement à la mairie, mais au gouvernement. Le journaliste Denis Lessard est même allé jusqu’à dire que «les Québécois sont immunisés contre la corruption ». J’ignore s’il était ironique ou non.
    Or, en parcourant ma banque de données, j’ai retrouvé cet article, glané pendant la campagne municipale, et dont le titre annonçait ce qui allait suivre :

    Better Crooks than Separatists

    «Si on devait tracer un parallèle entre la campagne électorale municipale qui se déroule à Montréal présentement et celle à venir, peut-être aussi tôt que le 9 décembre prochain au provincial, quel serait-il ?
    Celui-ci : les collectivités anglophones et allophones, la vaste majorité des communautés religieuses demeureront imperméables à tout ce qui a été révélé concernant le Parti libéral, ses acteurs présents ou anciens, et rien ne permettra d’influer sur leur appréciation de la « marque de commerce libérale». Rien.
    D’où le titre du présent texte, qui vient d’un éditorial de la West Island Gazette, publié en 2009 (retiré du site Web du journal depuis), au moment où tout accablait Gérald Tremblay lors de la campagne à la mairie de Montréal. Pour ce journal du West Island, qu’importe que Tremblay soit un escroc. Mieux vaut un escroc qu’une « séparatiste » ! C’en était fait de la campagne de Louise Harel. Rien à faire, en bloc à l’ouest de St-Denis, jamais on n’appuiera une « séparatiste ».
    Voilà ce qui explique que les seuls candidats admis à la fois par la clique affairiste de Montréal, très fédéraliste, et par certains médias hostiles aux souverainistes, sont « libéraux » et présentables à l’ouest de St-Denis […]. »

    http://quebec.huffingtonpost.ca/steve-e-fortin/vote-captif-plq_b_4065776.html

    Le plus grave, c’est que le mot d’ordre a été suivi, non pas uniquement par l’Ouest de Montréal, mais par une grande partie des Québécois eux-mêmes.

    Quoi qu’il en soit, au rythme où il s’en va, je ne crois pas que ce gouvernement fera ses quatre ans. Laissons-lui assez de corde pour se pendre. Cela arrivera assez vite.

    L’auteur de l’article précédent en a signé un ce matin, qui résume toute l’indignation exprimée dans ce blogue : « Ce mandat que vous n’avez pas reçu, M. Couillard ».

    http://quebec.huffingtonpost.ca/steve-e-fortin/philippe-couillard-mandat-quebecois_b_5234827.html

    Nous attendons une intervention de PKP sur le projet de vente d’Hydro-Québec.

  39. À quand l’abolition de la Comm. Charbonneau pour passer aux vrais affaires? Les actions des premiers jours des Libéraux sont presque haineux et très vindicatif envers les francophones du Québec.
    À quand des initiatives privés de demander que le français et la langue officiel du Québec? Obliger le gouvernement d’enseigner l’histoire du Québec et de respecter la priorités aux immigrants qui parlent le français.
    On a besoin des vrais action et la Cour est la place approprier pour clarifier les choses.

  40. My dear Mr Lisée, it`s quite clear from your comments that you don`t understand anything. Quebecers are tired of divisive identity talk which is one of the reasons why your party got its lowest share of the vote since 1970! IF you guys want to win some elections, you have to free yourselves from this ridiculous « identity » battle…. although I understand in some respects that since the PQ doesn’t really have much else to offer, it makes sense to talk about it. Your party will criticize the Liberals on identity and language one way or the other, the Liberals therefore have nothing to lose by acting as they wish. Oh and incidentally, your comment about Kathleen Weil is ridiculous not to mention insulting indeed given the fact that many of her constituents in NDG are anglophones it would have been odd had she not taken the oaths in English as well. In a normal, secure and confident society, this would not be an issue but unfortunately people like you make Quebec seem small and petty.

    • Dear Jon

      It’s nice to see you take part in the debate.

      To your comment I’ll answer this. Perhaps the identity issue wouldn’t be as divisive if more anglos started taking a strong stance as full-fledged Québécois, as part of this nation, and as defenders of our common Québécois identity.

      The french language, our common culture are what defines this Nation, not the boundaries traced between us and Ontario, Vermont or New Brunswick. You know this.

      Is it a crime to try surviving ? We are 2% of North America, 7 million among 260 million. Do you think the identity issue would be so divisive if a majority of anglos joined in to defendin unison our common identity ?

      M. Lisée tried to establish a dialogue with the anglo community, and he is part of those who think anglos must realize « Face it, you are Québécois ». He has a distinct inclusive approach towards anglos. He doesn’t have an insulting rhetoric, not at all.

      What he is commenting is the fact that Dr Couillard seems suddenly in a hurry to give away all that makes us who we are, hastily wanting to melt Québécois identity into the canadian pot.

  41. « On ne peut pas contester au gouvernement Couillard son efficacité dans le nettoyage identitaire de l’État québécois. » À lire cette longue complainte, on a l’impression d’avoir affaire à un « nettoyage ethnique » de la langue française. Oui Couillard est l’artisan de l’effacement de la langue et de la culture française en Amérique … no less!

    J’ai un conseil à donner à Jean-François Lisée. Qu’il aille prendre de l’air, se reposer et nous revenir avec des idées fraîches, pas ces vieilles diatribes mal ficelées mêlant déclarations sentimentales, souvent intempestives et biaisées, parfois irrationnelles et contradictoires.

  42. Effectivement m.Lise je trouve que la situation est catastrophique. Dans pas longtemps, on va être la province la plus bilingue, la plus multiculturelle, et la plus pauvre. Avec ce gouvernement fédéraliste on se fait arracher le coeur. Bientôt, on aura une seule identité, « canadiens »
    Je suis très inquiète pour mes petits-enfants.

    • Le Québec est déjà la province la plus bilingue. Il a la majorité (francophone) la plus bilingue, la minorité (anglophone) la moins bilingue, mais globalement, le Québec, même s’il est la seule province officiellement unilingue, (le français seule langue officielle), est en réalité la plus bilingue des provinces du Canada. Le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue au Canada, mais il a en réalité un taux de bilinguisme moindre que le Québec; sa majorité étant de langue anglaise ! Seule la partie francophone justifie sa dénomination de province officiellement bilingue !
      Ainsi va la logique en Canada !

  43. J’aimerais recevoir tous vos nouveaux articles par courriel.
    J’aime énormément vous lire à cause de votre lucidité, clairvoyance et de votre engagement sans faille.

    • Je suis tout à fait d’accord pour l’engagement sans faille. Parfois cependant, j’ai l’impression que Monsieur Lisée est redevenu pamphlétaire, qu’il n’est pas un ex-ministre.

  44. On pourra toujours blâmer les libéraux de ceci ou cela mais la souveraineté
    (que je considère comme étant le meilleur et presque l »unique véhicule pour la défense se de notre langue et notre histoire)
    ne se vend pas ou plus parce que nous n’en parlons jamais. Sauf au moment des élections.
    Il y a de quoi faire peur j’avoue. J’ai 49 ans et je me souviens que 1995 fut la dernière année que la souveraineté nous ait été un peu expliqué.
    Comment vendre une idée complètement, ou presque, inconnue des électeurs?
    Commençons par en parler sans peur mais surtout sans honte. Faisons connaître ce projet dans ses moindres détails. Les États-Unis fêtent leur indépendance avec joie et fierté à chaque année eux! Et en plus tous les canadiens sont fiers pour eux.
    Pourquoi pas pour nous? Parce que nous sommes des citoyens peureux. en autres, mal éduqués, naïfs, tarés politiquement et historiquement.
    Le parti québécois n’a jamais su nous en parler.
    Une élite politique complètement encloisonnée, hors réalité du vrai peuple.
    Quand commanditerez-vous un long métrage, par exemple, qui démontrerait notre Québec se séparant du Canada? Avec une vision explicative et positive.
    Les électeurs de moins de 40 ans n’ont aucune idée de quoi vous parlez, sauf le souvenir des chicanes créées lors des mouvements référendaires.
    En conclusion: La souveraineté est une idée excellente mais personne, ni le parti québécois n’ont su la vendre. Et ça fait longtemps que ce sujet n’est plus d’actualité. Malheureusement! Il nous faut cesser cette crainte d’en parler et organiser une stratégie de vente pour qu’enfin les québécois puissent savoir la vérité sur les avantages d’une souveraineté. Peut-être pourrions-nous recommencer à rêver de notre liberté. Pour l’instant: Nous ne sommes que les nègres du Canada.

    • On n’a pas beaucoup entendu parler de souveraineté parce qu’en tant que gouvernement minoritaire, le PQ ne pouvait pas mettre trop d’accent là-dessus j’imagine. Il y a par contre eu, même quand le PQ était dans l’opposition, des trucs comme les conférences « L’ABDC de la souveraineté » il me semble?

      « nous sommes des citoyens peureux. en autres, mal éduqués, naïfs, tarés politiquement et historiquement. »

      Vous savez, en 1995, les francophones ont voté oui à 63%. Ils étaient donc majoritairement « pas peureux ». Ils voulaient avancer!

      Pour les non francophones, je ne pense pas que ça soit la peur qui fasse qu’ils votent non (sauf pour ceux qui ont vécu des problèmes de démocratie dans leurs pays d’origine, oubliant qu’on est ici dans une nation démocratique capable de bien faire les choses – nonobstant la triche du camp du non…).

      Je crois que notre cause les laisse en majorité indifférents, tout simplement, et qu’ils éprouvent de la reconnaissance pour la nation voisine qui leur a donné leur citoyenneté même si c’est notre nation à nous qui les accueille.

      Donc, non les Québécois ne sont pas un peuple de peureux!

      Ouf, je crains tellement pour le Québec avec le PLQ au pouvoir. Couillard est venu finir la « job » commencée par Charest on dirait: nous noyer culturellement et nous appauvrir économiquement.

    • Pourquoi, tout simplement, le PQ ne fait-il pas la publicité des vidéos de Jean-Jacques Nantel? Vidéos que nous trouvons sur You Tube et qui nous démontrent, par la géopolitique, les points forts d’un Québec indépendant?

  45. on peut me dire pourquoi mes courriels envoyés sur ce site ne sont jamais publiés?

  46. Pour contrer ce nettoyage identitaire ne faudrait-il pas que les francophones prennent consciences qu’ils vivent « dangereusement » sur une Amérique anglophone.
    En effet, alors que les Anglophones du Québec donnent des majorités soviétiques depuis des lunes au Quebec Liberal Party, les francophones se divisent comme si le pays du Québec existait déjà.
    Même si je ne suis pas un expert, il me semble que nous avons là une des raisons principales de la défaite du 7 avril. En effet, le parti Québécois fut grugé sur sa gauche part Québec Solidaire et sur sa droite par la CAQ.

    Alors que nous représentions globalement 35% de la population canadienne vers les années 1950, nous ne sommes que 22% aujourd’hui…et cela n’ira pas en s’améliorant…
    En outre, je suis désolé d’admettre que Montréal est maintenant majoritairement anglaise. De plus, Laval qui en 1975 était francophone à plus de 90% ne l’est actuellement qu’à 60%…
    Je ne comprends pas pourquoi cette situation n’est pas prise en considération dans le public en général…alors que dans un pays normal l’alarme aurait sonné depuis longtemps…
    N’y aurait-il pas lieu de comprendre qu’il y a vraiment péril en la demeure…alors que chacun dans son coin nous nous acharnons a aménager certaines pièces de la maison dont nous ne sommes pas encore propriétaire.
    Bref, aucun peuple digne de ce nom n’accepterait une telle situation sans réagir vivement.
    En espérant une prise de conscience de la fragilité de notre existence en Amérique…les Québécois se réveilleront-ils?

  47. On pourra bien critiquer les Libéraux tant qu’on voudra. Mais si on s’attarde la dessus, on retombe dans nos mêmes vieux réflexes qui font stagner le mouvement souverainiste depuis 20 ans. Fail.

    La vraie question est ailleurs. Comment se fait-il que nous souverainistes n’ayions pas réussi a séduire l’électorat avec notre approche ? Si la défense du francais, l’affirmation de notre identité et nos « valeurs » sont en principe des aspects fondamentaux de ce que nous sommes collectivement, alors en principe nous devrions ratisser large. Nous devrions rassembler une très forte majorité. Nous devrions être bien en selle, impossibles a déloger.

    Mais ce n’est pas le cas. Car notre approche est périmée. Car notre approche est basée sur une vue minimaliste de nous-mêmes qui tient de la peur, du repli et de la victimisation. Fail. Pas comme ca qu’on va arriver au Pays. Fail fail fail.

    De un, cette charte des valeurs a servi a créer un réel malaise chez plusieurs Québécois, et je dirais même chez de nombreux souverainistes. Cette charte devait rassembler, créer un symbole identitaire dont on pourrait s’enorgueillir collectivement. Plutôt on s’est servi de cet outil dangereux pour tenter de rassembler les souverainistes peureux (et-ou xénophobes) en stigmatisant principalement nos compatriotes maghrébins. Au point de parler en pleine campagne électorale de congédiements. AYOYE !!!!! Échec. Fail total.

    Deux. Notre rapport a l,anglais est complètement hors-synchro avec la réalité. Nous devrions en principe, comme peuple non-anglophone, être les meilleurs au monde dans la maitrise de l’anglais. Pour les affaires, pour l’éducation, pour la communication internationale, pour mille domaines. L’anglais n’est pas une plaie. Et le problème n’est surtout pas l’enseignement de l’ anglais !!

    Le problème c’est la « vitrine de plus en plus anglaise » de Montréal, ou tout est en bilingue ou seulement en anglais, ou on se fait aborder dans les commerces avec des « Bonjour-Hi », ou on laisse l’impression aux nouveaux arrivants que cette société est de facto bilingue. Doit on empecher aux anglos de parler anglais ? Pas du tout. Mais il y a un sérieux coup de barre a donner pour re-franciser le visage de Montréal.

    Ceci dit, doit-on empêcher les jeunes d’être mieux éduqués pour autant ? Va t-on expressément tenter d’être les dixièmes ou vingtièmes mondialement plutot que les premiers a cause de notre rapport de peur avec l’anglais ? Absurde. fail.

    Ce sont ces déconnections avec la réalité qui font que les Québécois se sentent « turned off » par le PQ. Comment voulez vous séduire l’electorat avec un pn parti de vieux trouillons qui picossent les autres par peur, par insécurité, par méfiance. Un parti qui blame sans cesse le voisin, qui se victimise (Ottawa, les immigrants, les anglos, la mondoaliation, le liberalisme economique, etc), qui crie a l’injustice.

    Arrêtons de blamer les autres et regardons nous en pleine face.

    Il est temps de se tenir droit et fier, comme une nation moderne se doit…

    • Il faudrait se demander un première ligne pourquoi tant de « pur laines » sont rester en face de leur TV au lieu d’aller voter. Une grande partie de nos #pur laines » ne s’intéresse pas à la politique et bien des males ne votent pas pour une femme. Pour sortir le vote il faut le rendre obligatoire comme ailleur et ceux qui ne vote pas payeront une amende.

    • Bien dit. Vous résumez très bien une grande partie des raisons pour lesquelles je demeure fédéraliste, et que je risque d’y demeurer pendant le reste de ma vie (j’ai 55 ans).

      Et l’autre partie c’est que loin d’être un goulag, le Canada est un beau et bon pays peuplé de gens formidables. Parfait? Pas du tout, mais loin d’être comme vous dites une plaie. Le PQ n’arrête pas de nous faire peur de « disparaître ». Pourtant après 250 ans de « domination par les anglais », nous sommes toujours présents. Et encore, les Acadiens, et les franco-ontariens (je suis né à Hawkesbury).

      Finalement ce n’est pas le PLQ seul qui a mené une campagne de peur durant la campagne électorale. Le PQ a bel et bien fait sa part.

      En passant comme la majorité des francophones nés et élevés à Hawkesbury, je suis complètement bilingue. Ne pas l’être, comme vous dites si bien, est un « fail » majeur. The joke is on them (les anglos et francos qui ne s’intéressent pas à apprendre l’autre langue officielle du pays).

    • Monsieur,
      Commencez donc en donnant l’exemple:
       » fail  » se dit ratage ou échec en français.
      Je vous laisse le soin de trouver la traduction de  » turned off « 

    • Pas d’accord pour dire que notre rapport à l’anglais est hors-synchro, ou en tout cas, il ne faut pas généraliser!

      Ce n’est pas parce qu’on veut protéger le français comme langue nationale qu’on est contre le bilinguisme individuel.

      La raison pour laquelle, par exemple, je suis contre l’enseignement intensif de l’anglais en sixième année, c’est que tous les enfants n’ont pas les capacités nécessaires. J’écoutais Line Beauchamp l’autre jour dire que les enfants les avaient pour apprendre l’anglais, qu’ils y arrivaient et que ça les stimulait… Okay, disons que pour les mois d’anglais intensif, ça va bien… qu’en est-il des mois où ils doivent apprendre leurs autres matières académiques en la moitié moins de temps? Eux qui apprennent déjà si difficilement leur propre langue maternelle?

      Et puis si les enfants sont si « éponges » que ça, pourquoi n’arrivent-ils pas pour la plupart à maîtriser le français? Qu’on commence par ça avant de leur inculquer une autre langue.

      Finalement, je trouve qu’à insister sur l’apprentissage de l’anglais dès la première année par exemple, on lance un message un peu pervers aux enfants, on dirait que leur langue maternelle n’est plus le français mais le bilinguisme.

      Pour ce qui est de Montréal, la situation est alarmante. Et bien sûr le PLQ minimise tout ça…

      Les fédéralistes aiment mieux nous voir noyés que souverains, c’est pas des farces…

    • M Lafrance

      Je suis souverainiste. Souverainiste convaincu. Pas de temps a perdre avec des bons gouvernements socio-machins. Je veux un pays. Notre pays.

      Je trouve que Montréal est beaucoup trop « anglaise ». au niveau de sa vitrine. Au niveau de l’accueil dans les commerces. Trop bilingue au niveau institutionnel.

      Mais je n’ai rien contre l’éducation que ce soit l’apprentissage de l’anglais, de l’espagnol ou du mandarin. Que tous les Québécois soient polyglottes, nous n’en seront que plus forts, en autant que notre identité soit francophone et non bilingue.

      Vous ne me donnez aucune raison pour etre fédéraliste.

      Jocelyne, « Fail » est une cyber-expression internationale. Ratage, hmmmm pas vraiment. Vous faites l’éloge de mon argument. Merci.

  48. Y’a des liens à faire avec la Clique du Château. Des petits bourgeois colonisés qui se foutent éperduement de la finalité du processus économique pour la majorité des gens qui est la joie de vivre et non pas le profit.

    Quand les libéraux prétendent parler des vraies affaires en fait il ne font que révéler leur vrai visage. En fait ce qu’il disent c’est de la petite propagande d’arriviste pour favoriser leurs entreprises et celle de leurs amis au détriment de la réalité quotidienne des gens qui n’est pas qu’économique.

    Les libéraux sont là en tant qu’émissaires d’une minorité financière qui profite de leur politiques. C’est pas pour rien qu’il ont autant de conflit d’intérêt, de pots de vin, de financement illégal et de liens avec les Desmarais. Mais comme les républicain leur message passe malgré tout et les gens les plus pauvres votre pour les libéraux contre leur propre intérêt personnel parce qu’ils avalent l’idée que le bien-être collectif passe par l’enrichissement d’une minorité et surtout que si il veulent vraiment il pourront accéder à cette élite financière.

  49. Une autre manière de tenir les gens dans l’ignorance de notre histoire, comme cela c’est bien plus facile de leur faire croire n’importe quoi, de plus en implantant des cours d’anglais intensif alors que les jeunes ont de la difficulté a écrire le français, ils jouent bien leur jeu d’assimilation….

  50. Quatre ans pour nous montrer comme Steven Harper aux Canadiens, qu’hors du parlement à Ottawa tous les citoyens du plus meilleur pays du monde ne sont que quantités négligeables face à l’impérialisme historique qui a été imposé à tous et à leur descendants en 1867? Nous ne sommes pas encore colonisés. Que colonisables. Il est de notre responsabilité d’arrêter de réagir après que le train est passé. Washington l’a fait. Gandhi également différemment. Mandela récemment. Ce système Darwinien ne respecte que les plus aptes qui osent se dresser devant lui sans sans frémir. Nous ne pouvons lui reprocher. C’est à nous de comprendre la leçon.

    • Vous venez de mettre le doigt sur quelque chose. Je le répète encore une fois et je le répèterai jusqu’à ce que je réalise qu’enfin on passe aux vraies affaires. Mr Lisée croyais berner les fédés avec Notre home, faut le faire!
      Pour le moment le seul qui peut se tenir debout pour faire face aux fédéralistes c’est PKP les autres doivent mettre leurs talents à le soutenir. En attendant Mr Lisée vous attirez les valets du système à regarder ce que vous écrivez tous les jours et les libéraux opèrent à vitesse grand V et ils ne demandent à personne si c’est dangereux ou pas pour les Québécois, la seule chose qui intéresse le PLQ c’est comment on les assimile le plus vite possible que ça fasse mal ou pas! Et que ça saute.
      C’est du délire, je vais me réveiller!

  51. Et le pire dans tout ça, c’est que les libéraux vont obtenir l’assentiment des médias incluant Radio-Canada qui en passant, ce matin dans Le Devoir, leurs représentants-étoiles pleurnichent à cause des coupes de budget que Harper est en train de leur imposer.
    Compte tenu de leur collusion avec le PLQ durant la dernière campagne, beaucoup de Québécois et Québécoises ne sont pas trop chauds aux versements de pleurs de leurs nombreux trios fédéralistes très « occupés » durant la dernière campagne électorale.

    • Ne vous en faites pas, les commentateurs et analystes soi-disant objectifs de Radio-Can sont solidement attachés à leur poste. Ils constituent un rouage essentiel de la propagande fédéraliste.

    • Que vous avez donc raison! Les moutons que nous sommes vont pleurer sur le sort des « vedettes de l’information » de Radio-Cadenas qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. À l’époque maintenant lointaine de la chaîne culturelle de Radio-Canada a succédé celle du festival interminable des jeux télévisés, des rigolades du genre TLMEP, des « shows » du genre « flatte-moi que je te flatte à mon tour » entre tis-amis animateurs et autres humoristes insignifiants. Nés pour un petit pain, avez-vous dit? Petit pain habilement enfourné par le système fédéral.

    • Les québécois mériteraient un volet « information » à Téléquébec .. seul le PQ aurait pu répondre à ce besoin essentiel…Dommage, il n’a pas eu le temps !

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