Note à Duceppe: Envoyez Suzanne au front !

suzannePourquoi l’ex-députée bloquiste Suzanne Tremblay jouit-elle d’une grande crédibilité ?

Entre autres parce qu’elle a déjà osé dire que Hull était la ville la plus laide au Québec. Il y a des vérités, comme ça, qui vous font une réputation.

Suzanne Tremblay a fait irruption dans l’info ce mardi parce qu’on a compris d’une entrevue donnée à Vincent Marrissal, de La Presse, qu’elle était mécontente du Bloc et comprenait la vague orange.

Certes, mais à Pierre Maisonneuve, de Radio-Can, qui tentait de lui faire dire encore plus de mal du Bloc, elle a rétorqué qu’au contraire, si elle comprenait la vague, elle jugeait encore plus important de la contrer.

Elle analyse correctement la situation mais, mieux, de son recul d’ex-députée qui ne doit rien à personne, elle donne son avis, assez mauvais, sur la députation néo-démocrate actuelle… et à venir. Et remet le travail du Bloc en perspective.

Écoutez son entrevue à compter de 2’00″ et dites-moi pourquoi le Bloc n’en fait pas une publicité radio et télé et pourquoi Suzanne Tremblay n’est pas appelée à réchauffer les salles avant (ou après) le discours de Gilles Duceppe.

Ce contenu a été publié dans Bloc québécois, campagne 2011 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !