On ne blogue pas avec l’éditorialiste !

Lisée-PratteL’éditorialiste en chef de La Presse, André Pratte, consacre son éditorial de ce matin (lundi) à votre blogue favori. (C’est la consécration ! exulte l’alertinternaute Hugo.)

Dans un texte intitulé Un autre sophisme, André reprend, et conteste, plusieurs des éléments que vous avez lus ici ces derniers jours. Extrait:

C’est une énième version de la vision souverainiste: les différences entre le Québec et le reste du Canada seraient irréconciliables. Toutefois, pour faire cette démonstration, M. Lisée a recours à la caricature. L’Alberta n’est pas le Canada. La plupart des autres provinces, notamment l’Ontario, se trouvent dans la même situation que le Québec, consommatrices plutôt que productrices de pétrole.

Le raisonnement des leaders souverainistes au sujet des effets néfastes de l’industrie pétrolière de l’Ouest mène évidemment à la conclusion que le Québec doit se séparer du Canada. La thèse ne tient pas. Aux dernières nouvelles, les indépendantistes souhaitent qu’un Québec indépendant conserve le dollar canadien comme devise. Séparé, le Québec serait donc tout aussi vulnérable aux mouvements du taux de change du huard qu’il l’est aujourd’hui

Je vous invite à lire son éditorial au complet. À consulter, si ce n’est déjà fait, ma série sur les sables mouvants. Puis à patienter un peu, le temps que La Presse publie ma réplique.

Ce contenu a été publié dans Sables mouvants par Jean-François Lisée, et étiqueté avec . Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !