Dans le film A Shock to the System (Business oblige), un patron d’entreprise incarné par l’exquis Michael Caine est aux prises avec une crise soudaine. Ses cadres sont en émoi. « Il ne faut pas tous paniquer », leur dit-il. Il pointe deux d’entre eux et ordonne : « Vous et vous, paniquez. Les autres, restez calmes. »
L’étrange impotence du patriarcat musulman
Le dernier palestinien
Il y a pire que la famine. Il y a la famine voulue, organisée. Suivant un objectif froid : la disparition d’un peuple.
Ce qui se déroule sous nos yeux dans la bande de Gaza est un acte d’une cruauté sans nom. L’État israélien a bloqué tous les accès, a arrêté tous les convois humanitaires, a mis hors-la-loi l’organisation internationale jusqu’ici chargée de distribuer l’aide et a poussé un Palestinien sur cinq, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la sous-alimentation.
La stratégie de l’Alberta, de l’ouvrage bien fait
Le discours à la nation prononcé lundi soir dernier par la première ministre albertaine était en tous points remarquable. Bon, elle n’a pas dit « nation », car il est compliqué d’inventer une « nation » provinciale qui rendrait les Albertains distincts de la plupart des autres Canadiens anglais. Retirez le pétrole de l’équation, vous n’aurez plus de point d’appui pour un mouvement autonomiste albertain.
Pénurie de courage linguistique au PLQ
J’ai une marotte. Je ne peux m’empêcher d’écouter ce que nos politiciens disent aux anglo-québécois. C’est très révélateur. D’abord on peut les prendre en flagrant délit de contredire les positions qu’ils prennent en français. J’avais ainsi découvert que, dans l’opposition, François Legault, avait identifié à la radio de la CBC le grand problème de l’intégration des immigrants. On exige trop qu’ils connaissent le français avant de venir, avait-il dit. Il a changé d’avis depuis, remarquez. Il arrivait à Manon Massé de dire devant un micro anglo que la langue de Shakespeare pourrait être une langue officielle dans sa vision du Québec. Puis, elle s’en excusait.