Comptez-moi parmi les Swifties, les fans de Taylor Swift. Elle m’avait accroché avec Shake it off, une salutaire leçon de vie sur la meilleure façon d’ignorer les gens toxiques (indice: danser). Elle m’a fait complètement basculer avec son album acide Reputation (je recommande la captation du spectacle sur Netflix, en attendant celle de son Eras Tour). Toutefois, et malgré toutes les qualités que je lui reconnais, je présume que l’autrice-interprète la plus populaire au monde ne connaît l’existence ni de François Legault, ni de la Coalition avenir Québec. C’est étrange, car un de ses tubes de l’an dernier, Karma, parle clairement d’eux, du 3e lien, de leur crédibilité et de l’enjeu de la partielle dans Jean-Talon. Jugez vous-mêmes avec cet extrait:
Les griffes de PSPP
Pour sa première apparition à une heure de grande écoute, en plein débat des chefs, l’alors nouveau chef du Parti québécois (PQ) s’est tourné vers son rival de Québec solidaire pour lui dire tout le bien qu’il pensait de son programme environnemental. Il le trouvait presque aussi bon que le sien ! Dans beaucoup de chaumières, cette attitude a d’abord étonné, ensuite ravi. Nous sommes un peuple qui raffole des bonnes chicanes, mais davantage encore lorsqu’elles sont ponctuées de trêves.
Chers Gen Z, c’était pire avant !
Boomers, passez votre chemin. Ce texte est écrit spécifiquement pour nos lecteurs de la génération Z, maintenant jeunes adultes et qui estiment vivre une époque anxiogène.
On ne pourra se loger à Montréal sans être millionnaire ? On y est presque. Le réchauffement va cramer jusqu’au dernier arbre ? C’est en cours. Une pandémie pire que la dernière nous pend au bout du nez ? Sans doute. L’intelligence artificielle va détruire nos emplois et, pensent certains, le genre humain ? C’est commencé.
La malédiction de Jane Bond
La blague va comme ceci. On demande à un jeune couple de décrire quelle serait pour chacun la sortie romantique idéale, si les deux personnes ne se connaissaient pas l’une l’autre. L’homme répond sans hésitation : un souper et une nuit avec Gal Gadot. La femme réplique : j’ai beaucoup mieux. Pour moi, ce serait un souper, de la danse et une nuit avec Gal Gadot. Mais dans mon scénario, je jouerais mon rôle et celui de Gal Gadot !
Colomb, et pas à peu près !
Moi, je la trouve magnifique, l’avenue Christophe-Colomb. Et avec les pistes cyclables permanentes, elle deviendra plus invitante encore. Elle s’appelait le « boulevard des Ormes » jusqu’en 1897. Doit-on revenir à l’appellation d’origine et ainsi investir dans l’industrie du changement d’adresse et de l’imprimerie de cartes de visite ?
Rien ne sert de discourir sans comparer froidement les atouts de chacune des candidatures. Il y a du pour et du contre. Voici ma tentative de synthèse.