Passer au suivant. Une riche idée!

Résumons-nous. J’ai décidé de donner environ 80 000$ de l’argent que j’ai gagné en huit ans de travail lorsque j’étais au CÉRIUM pour aider les jeunes décrocheurs de Rosemont. Je leur donnerai ensuite, pendant que je suis élu, la retraite de 13 000 $ par an de l’Université*.

Aucune règle légale ou éthique ne m’y obligeait, ce que le commissaire à l’éthique m’a dit, par écrit, le 29 novembre. Je ne pouvais donner cet argent avant, car si le commissaire m’avait demandé de m’en départir, il m’aurait peut-être donné des balises précises sur la disposition de la somme.

On me reproche aujourd’hui de ne pas avoir décidé de passer au suivant dans les jours écoulés entre le 29 novembre et la publication d’un article, 13 jours plus tard, le 11 décembre. Je comprends qu’on la pose. Les journalistes ne sont pas dans la business du bénéfice du doute, et les politiciens ont perdu, ces dernières années, tout leur quota de cet important capital social.

Une seconde question est maintenant posée: que faire du crédit d’impôt que j’obtiendrai en faisant ce don? Si je transforme le fruit du crédit en nouveau don, cela générera un nouveau crédit. Qu’en faire ? Et que faire ensuite du crédit d’impôt généré par le don induit par le nouveau crédit ? Et ainsi de suite.

J’ai bien réfléchi. Je garderai le crédit. Pour deux raisons. D’abord, et j’y reviens, c’est quand même mon argent, bien gagné, et si le régime fiscal amortit l’ampleur de l’impact de ces dons sur mon compte en banque, tant mieux pour moi, ma conjointe, les études de mes quatre enfants. (Il paraît que les droits de scolarité vont être indexés, en plus…)

La deuxième raison est que cette controverse a du bon. Peut-être pas pour moi, mais pour susciter d’autres générosités. Dans mon billet précédent à ce sujet, j’ai invité d’autres personnes à contribuer, eux-aussi, à réduire les listes d’attente des décrocheurs en quête de formation.

Les informations sur le crédit d’impôt ajoutent un message: la générosité n’est pas aussi chère que vous le pensez. Alors si vous hésitiez, allez, donnez généreusement. Même Lisée garde son crédit d’impôt. Pourquoi pas vous ?

*Il y avait confusion sur la somme de la retraite. 28 000$ était le total combiné de la retraite de l’UdeM et de la régie des rentes si je cessais toute activité en 2013. 13 000$ est la somme de la retraite de l’UdeM. Quant à la question du salaire différé, l’UdeM peut la nommer comme elle l’entend. Mais cette disposition du 13e mois existait spécifiquement pour répondre à ma demande salariale et fut issue de la négociation, et de la renégociation, des contrats.   

43 avis sur « Passer au suivant. Une riche idée! »

  1. La machine à dénigrer le PQ cherchait hier Mme Maltais: Un « parking ticket » payé par un bénévole est-il une dépense électorale???

    Le ridicule ne tue pas puisqu’il sert à mettre un nom de plus sur les liste des séparatisss fautifs!

    Il faut nationaliser Télé-Québec pour contrer la presse ennemie.

  2. Mon cher Jean-François,
    Je pense que tu aurais mieux fait de conserver cet argent honnêtement et durement gagné (je sais à quel point tu t’investis dans ton travail).
    Parce que le fait de donner ton argent, même pour une excellente cause, constituera pour plusieurs, je le crains, un aveu de culpabilité.
    Il me semble donc qu’il aurait mieux valu garder ton argent et faire discrètement un don aux décrocheurs à un autre moment.
    Je sais que tu es parfaitement honnête, très généreux, et que la cause est noble… mais le contexte est un peu trouble.
    Tu sans mieux que moi que la politique ne donne pas dans la dentelle et que toutes les saloperies qui risquent de se produire, se produisent.
    Ton vieux prof qui est plus que jamais fier de toi,
    Jean Samson

  3. Bonjour M. Lisée,
    sous toute réserves!
    le geste est très bien, par contre, je me demande ce qui ce passe avec votre gouvernement. On dirait que depuis quelque temps, en fait, depuis que le parti est au pouvoir; ce sont les oppositions, les opinions ou bien les journalistes qui dictent faits et gestes.

    Je crois que mon commentaire est un peu exagéré mais quand même je commence à en avoir marre de vous  »le parti » vous remettre en question à tout bout de champ.

    Serait-il possible de m’expliquer ce qu’il y a de mal à conserver ce qui vous est dû!

    Je le reécris, le geste est bon mais discutable compte tenu du contexte.

    J’ai l’impression de ne pas trouver les mots justes pour exprimer mon inquiétude par rapport à certains choix qui sont pris au parti. Je n’ai pas à vous mettre en garde, mais je crois que  »vous » vous tiré dans le pied à vouloir plaire à tous ou au plus grand nombre. Je crois que vous faite fausse route!!!

    Amicalement,

    André Gauthier

    Montréal

  4. Combien de députés reçoivent effectivement des sommes liées, d’une façon ou d’une autre à leurs anciens travail ? « JE  » devrait peut-être mettre quelqu’un la dessus.

    Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la gale.

  5. J’ai un projet-pilote que je veux mettre sur pied dans Rosemont pour contrer l’intimidation en milieu scolaire, est-ce que çà pourrais vous intéresser?
    C’est un projet d’actions concrètes, pas un projet de blabla ou de table de concertation ou de fondation. Je parle de travail de terrain, et d’intervention dans le milieu contre les bourreaux des victimes. Véronique sais comment me joindre! 🙂

  6. Pour faire taire les jalouseux il vous fallait agir ainsi et c’est bien dommage. C’est quand même pas une enveloppe brune c’est votre argent. On a donc de la misère avec l’argent au Québec. Quand on voit quelqu’un de « riche » on pense qu’il a mal acquis son bien. Avec une telle perception pas étonnant qu’on reste pauvre. Le Seigneur veut qu’on soit dans l’abondance : santé, relations et ça comprend l’argent évidemment. Je souhaite que ce don vous revienne au centuple.

  7. Comme je l’ai écrit sur le blogue du journaliste Robert Dutrisac du Devoir qui a refusé de publier mon commentaire, je vous invite tous et chacun à lire l’article de M. Henri Lamoureux paru dans le « Devoir » du 15 décembre 2012 à la page B5 , intitulé: » Du mauvais usage de l’éthique ».

  8. @Gilles St-hilaire

    De votre point de vue, vos reproches sont tout à fait justifiés. En effet. À vos yeux, il est injustifiable de cacher au bon peuple, ce genre de magouille faite entre intellectuels surtout pour un montant si peu élevé. Ces intellectuels sont vraiment des amateurs et ils devraient laisser ces pratiques à de vrais professionnels comme ceux que vous défendez de si noble façon.

    En effet, que représente cette dite magouille : à peine quelques milliers de dollars. C’est vrai, ça fait plutôt vulgaire, car qu’est-ce que cette somme en regard de celles tirées des magouilles érigées en système de ceux que vous défendez. Pour vos amis d’ici, ça se chiffre peut-être par centaines de millions et pour leurs maîtres planétaires, en centaine de milliards. Sommes gigantesques soutirées à ce même bon peuple que vous estimez tant. En fait, votre estime pour ce bon peuple dont je fais partie doit être au moins directement proportionnelle à ces sommes. Je ne peux parler ici au nom de tous, mais en mon nom personnel, soyez assuré de ma reconnaissance éternelle pour savoir si bien défendre mes intérêts, nos intérêts.

    Disproportion, c’est justement ce qui m’a toujours fasciné chez ces gens comme vous, c’est-à-dire cette formidable facilité de pouvoir occulter l’immense disproportion entre ce que vous reprochez ici et en général et celles que vous défendez. J’ai presque envie de vous envier car même cette disproportion est disproportionnée.

    @JFL
    Ce que dans l’esprit de ce monsieur St-Hilare représente de la magouille se veut pour moi tout simplement un dû que vous méritez.

    • Toutes les magouilles internationales dont vous parlez n’aurait pu se faire sans la complicité des politiciens et des hauts fonctionnaires (ca prend quelqu’un pour empocher le pot de vin (cf enquete Charbonneau)
      Ceux que je défends sont les travailleurs (construction , textiles, boulanger, camionneur etc) qui n’ont pas le privilège d’obliger les autres à leur financer un niveau de vie supérieur.
      Les professeurs de CEGEP et d’universités qui ont continué d’etre payés sans avoir à enseigner durant le boycott étudiant ne font pas partie de ceux que je défends.
      C’est facile de se vanter d’etre de gauche lorsque tout l’impot que vous payez vous est retourné en triple sous forme de salaire, subventions ou rentes viagères de retraite.
      Je réfère aussi à un autre gauchiste qui pour avoir dirigé la SGF de facon médiocre a recu un salaire 20 fois supérieur au salaire moyen et une prime de retraite annuel de plus de $80,000. ce qui représente un valeur actuarielle de plus de 1.5 million.
      Aucun travailleur ne peut épargner ce montant pour assurer ces vieux jours.
      Si quelqu’un vous paye un repas, c’est lui qui est solidaire, pas vous !
      Les solidaires sont ceux qui donnent, pas ceux qui recoivent ou profitent

  9. On voit bien que vous ne l’avez fait que pour les crédits d’impôts. Le vrai geste de générosité aurait été de tout garder pour vous ! Comme le font d’ailleurs, à n’en pas douter, tous vos généreux détracteurs.

  10. M. Lisée, votre maman vous l’avait bien dit!!! Les critiques, ce n’est pas fini et vous devrez vous faire une grosse carapace!

    Vous êtes un homme transparent et intègre, c’est ainsi que nous vous avons connu dans d’autres fonctions et vous n’avez pas changé! Aussi, même si ce n’était pas nécessaire, je salue votre générosité envers les jeunes! Ils portent l’avenir du Québec et vous contribuez à les aider à comprendre nos valeurs et ainsi, à les perpétuer. Aussi, je trouve très intéressante l’idée de M. E. Gonthier de créer une Fondation en votre nom pour contrer le décrochage scolaire. Mais, il ne faudrait pas qu’elle vous oblige personnellement, pour toute votre vie. Mais, nous, qui portons la même cause, nous pourrions y contribuer et convaincre notre entourage d’en faire autant! Combien de «Levées de Fonds» pourraient être organisées et rejoindre plusieurs personnes qui souhaitent que les jeunes poursuivent leurs études!!! Enfin, je veux juste appuyer cette idée et je serais prête à contribuer bénévolement à cette cause!

    Par ailleurs, j’ai une réflexion d’un autre ordre que j’aimerais exprimer ici….
    Comme citoyens, nous souhaitons que notre Gouvernement soit dirigé par des personnes très compétentes… les meilleures, en plus! Mais, ces personnes ont souvent été sollicitées ailleurs, justement pour leurs compétences! Et, elles reçoivent une rémunération en conséquence… souvent dans les entreprises privées les plus performantes. Or, lorsque ces personnes choisissent de mettre leurs compétences et leurs capacités au profit de l’État… au profit du citoyen… elles doivent renoncer à leur salaire et autres avantages et même, parfois, renoncer à leur propre entreprise, difficilement acquise! Il y a, à mon avis, une contradiction évidente dans les attentes des citoyens à l’égard de nos dirigeants.

    Aussi, pour convaincre les «meilleurs» de devenir nos décideurs, j’envisage différentes options de rémunération, qui seraient encadrées par un code d’éthique très sérieux et accessible à tous:
    – leur offrir un salaire équivalent (ce qui est difficile à gérer et…à payer);
    – leur offrir un salaire décent – souvent inférieur – tout en leur permettant de conserver une autre source de revenus (en respectant le code d’éthique préétabli);
    – leur permettre de cumuler deux fonctions, selon la charge de travail qui incombe à chacun au sein du Gouvernement.

    En résumé, le jour où nous accepterons de payer nos décideurs en fonction des attentes que nous avons envers eux… nous pourrons avoir les meilleurs!…. Nous ne pouvons exiger d’eux qu’ils aient tous la même générosité que vous…. et qu’ils aient, autant que vous, le cœur à gauche!!!

  11. Jean-François
    C est ton argent. Déjà tu as donné alors que rien ne t’y obligeait d’un point de vue légal comme d’un point de vue éthique. C’est quand même assez hobteux que l’on s’attaque à un homme de gauche pour quelques miliers de $ gagnés alors que des gens de droites ramasse honteusement de l’argent. Il faudrait parce que nous sommes des gens de gauche que l’on soit pauvre. C’est assez!
    SVP passe à un autre appel!

  12. Dans un journal, la manchette sert à annoncer au lecteur la signification de ce qu’il va lire. Si on revient au départ de cette histoire, la manchette «PAYÉ EN DOUBLE» du Journal de Montréal s’attaque à ses propres lecteurs comme s’ils étaient tout juste capables de bêler avec le troupeau: «Ben oui, ma chère, Lisée et Surprenant c’est du pareil au même!»

  13. Votre geste est honorable, mais comme je vous l’ai dit sur twitter; vous n’aviez pas à faire ça. C’est votre argent.

    Ensuite, que vouliez aider votre prochain est très bien, je ne peux pas vous critiquer pour cela. En fait je vous félicite.

  14. Je suis profondément dégoûtée de cette campagne de salissage. Élément de consolation: songez comme ils doivent vous craindre pour vous attaquer ainsi, pour s’acharner ainsi.
    Je vous en prie, mettez un terme aux explications, vous n’avez pas à vous justifier. Les honnêtes gens ne sont pas dupes.
    Travaillez à vos nombreux mandats comme vous savez brillamment le faire. Nous sommes avec vous.

  15. Toute cette saga destructrice faite aux élus péquistes, est programmé de très haut et c’est la presse sale et le sous-chef Fournier qui se charge de répandre le fiel.
    Il est grand temps que le gouvernement intervienne pour dénoncer ce que nous n’avons jamais vu de si grave, comme attaque d’un gouvernement élu démocratiquement.
    Cela à commencé par l’attaque armée du soir de l’élection et ça se poursuit.
    Arrêtez de présenter l’autre joue, arrêtez de vous faire abaisser de la sorte.
    Il ne sert à rien d’attendre les résultats de la Commission Charbonneau, les résultats ne seront peut-être pas si dévastateurs envers les libéraux de Charrest, et le nouveau chef sera présenté comme le grand libérateur.
    Mme. Marois doit a tout pris défendre bec et ongle son équipe parlementaire devant toute les attaques qui lui sont faites.
    Je trouve honteux de s’abaisser devant des pressions sans aucun fondement.
    Votre geste est très noble M. Lisée, mais le faire sous la pression comme c’est le cas aujourd’hui, me laisse une mauvaise impression pour la suite.
    A vouloir être plus blanc que blanc, laisse tout le territoire aux adversaires du peuple québécois, pour poursuivre le matraquage et ils s’y connaissent.

  16. Etre payé pour un 13ème mois sans exécuter de travail pour ce 13ème mois, c’est très Grec comme concept.
    Ca sent la cachoterie, la peur que le travailleur qui paye pour les intellectuels improductifs ne sache le vrai salaire, probablement surévalué, donné à la personne concernée.
    Ce stratagème est souvent utilisé par les hauts fonctionnaires de la fonction publique.
    Espérons que le prochain printemps-érable concernera cette gauche profiteuse, cette gauche qui veut un état fort car elle en retire des avantages financiers, cette gauche qui refuse de payer son loyer.

    A quand le livre:  » Pour en finir avec la gauche vulgaire « 

    • « A quand le livre: » Pour en finir avec la gauche vulgaire «  » Gilles St-hilaire

      ===

      Si le sujet mérite qu’on s’y attarde, alors écrivez-le.

      Jean Émard

  17. Monsieur Lisée,

    Je pense que vous auriez dû prévenir le coup, cet argent vous appartient; même si à travers l’État et ses institutions, vous êtes employé du peuple depuis un bout – vous y aviez pensé j’imagine, à ce « coup »?

    Réagir en faisant oeuvre de charité, votre guignolée, fait un peu démagogique et nous maintient dans notre fond judéo-chrétien de peuple souffrant. Votre don ne résoudra pas le décrochage scolaire, ce n’est pas une question d’argent en sortie, mais d’argent en entrée: la gratuité scolaire devrait croître avec l’usage, coûter dès l’entrée et, de moins en moins en montant de niveau. La parentalité devrait avoir un prix de responsabilisation socio-économique – cela aiderait à payer les milliards de dollars requis pour « soigner » (futurs coûts de santé) l’insalubrité des écoles, parlez-en à madame De Courcy, qui en fit une conférence de presse d’urgence avant d’être élue.

    Tant qu’à vous défaire de votre argent, par obligation forcée (sic) et maintenir le jeu politique, il aurait pu servir la cause, même des jeunes, décrocheurs ou pas, en créant un Fonds national pour l’indépendance du Québec, un trésor national auquel tous les Québécois pourraient participer. Vous auriez, ce faisant, promu la souverainenté sous le grand feu médiatique braqué sur vous. Mais êtes-vous en droit d’en parler, de souveraineté? Qu’attendez-vous pour ouvrir Télé-Québec? émissions d’affaires publiques, téléjournal, informations politiques et sociales sur le Québec et ailleurs. « Raccrocher » le peuple, c’est l’école de la conscience élargie, n’est–ce pas? Une priorité dont Wall Street se fout totalement. Ouvrir Notre fenêtre médiatique, légiférer surTélé-Québec, c’est une urgence, avant le prochain pion visé par PLQ/CAQ.

  18. Maintenant que certains médias ont mis à nu vos revenus personnels, et se sont même permis de vous demander ce que vous feriez de vos crédits d’impôt,
    j’ai bien hâte d’entendre quelqu’un poser la question du traitement fiscal des $75 000 reçus par Jean Charest de son parti pendant dix ans. Les impôts ont-ils été rigoureusement payés? Comme revenu? Comme « compte de dépenses »? Sera-t-il
    aussi limpide que vous? La franchise a-t-elle deux vitesses?
    Gilles-Philippe Delorme

  19. Mais quand donc en finira-t-on avec ces histoires de crédits d’impôt?

    Ça ne prend pourtant pas la tête à Papineau pour comprendre qu’un crédit d’impôt s’oppose à de l’impôt payé ou à payer sur un revenu qu’on a touché. Si on ne touche pas ce revenu parce qu’on en fait don à un organisme de bienfaisance, alors le montant du don n’est plus considéré comme un revenu et l’impôt qui a déjà été payé ou qui n’a pas encore été payé, ou bien doit être remboursé par le fisc, ou bien cesse d’être payable.

    Monsieur Lisée ne fait pas d’ argent avec le retour d’impôt : il donne, disons 100 000$ et cela inclut, évidemment, l’impôt qu’il a déjà payé ou l’impôt qu’il lui aurait fallu payer. Si monsieur Lisée faisait don de son retour d’impôt, cela deviendrait un don pour l’année fiscale suivante, un plus petit don, évidemment. D’année fiscale en année fiscale, le don diminuerait jusqu’à ce qu’il soit si petit qu’on pourrait alors se dire que monsieur Lisée ne donne plus rien et se garde tout. Les journalistes n’auraient alors plus rien à redire.

    Le raisonnement serait exactement le même si Jean Charest avait donné, année après année, les petits émoluments qu’il recevait en dessous de la table. On sait cependant qu’on n’a pas à faire un tel raisonnement parce que Ti-Jean, à ce qu’on sache, n’a probablement rien donné du tout. Il était à lui tout seul «l’organisme bénéficiaire.»

  20. Ces chiffres me donnent quand même le vertige étant donné que ça m’a pris 40 ans pour me mettre un 120,000$ de coté en économie à coup de 3-4000$ par année.

    Aujourd’hui un tel montant c’est souvent moins qu’une prime de départ.

    Jean Émard

    • Oui M. Émard, pour nous c’est le vertige ! ET lui en remet en nous démontrant qu’il s’en tirera tout de même pas si perdant grâce aux retours d’impôts ! Qu’il ait la décence d’arrêter d’être ce dont il fait la démonstration à répétition
      ou à tout le moins de le démontrer !

    • Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas.

      Le geste de M. Lisée est tout à son honneur.

      Jean Émard

  21. M. Lisée,
    Vous aviez le choix ! Vous avez choisi ! OK !
    Il n’y a pas si longtemps un autre a aussi fait ce choix et il cumulait le job de chef de parti et celui de premier ministre… vous vous souvenez ? Il y a précédent.
    Alors pas nécessaire d’être, j’irais jusqu’à dire arrogant, dans vos écrits. Votre façon de lancer des défis, de dire que les droits de scolarité vont être augmentés etc. évitez-nous cela !
    Et quand vous dites :Les journalistes ne sont pas dans la business du bénéfice du doute, et les politiciens ont perdu, ces dernières années, tout leur quota de cet important capital social. » voulez-vous dire que dans votre cas cette perte est double ?!!!!
    Écrivez maintenant quelque chose de constructif pour le Québec puisque vous êtes encore lu.
    Merci

    • @Suzanne R.
      On ne voit pas très bien quelle conclusion tirer de votre commentaire quelque peu ébouriffé. Mais on sent bien la sourde frustration qui l’anime.
      J’espère que vous vous sentez mieux maintenant.

  22. À votre place, j’aurais tout garder. Il y a quand même une limite. C’est de l’argent que VOUS AVEZ GAGNÉ. N’ayez aucune gêne de garder au moins vos crédits d’impôt.

  23. Après que vous ayez décidé de remettre votre argent a des organismes de votre comté , cette feuille de chou qu’est le JdeM vous reproche maintenant d’aller sauver de impôt …. Quant ces journalistes de pacotille veulent être démagogue , ils n’ont aucune limite … Cela est de l’acharnement ….

  24. Monsieur Lisée,

    Je suis exaspéré par cet acharnement. C’est une guerre médiatique pro-fédéraliste orchestrée par le PLQ. Cette guerre nous allons la gagner à travers vos actions, votre résilience et votre capacité à agir malgré les erreurs. Vous et le gouvernement, ne soyez pas abattu. Continuez le travail, n’hésitez pas à défendre les intérêts du Québec. Pour les villes bilingues, il est temps par exemple que le bilinguisme officiel cesse dans les villes avec moins de 40% d’anglophones. Votre ouverture encore une fois ne doit pas vous empêcher d’agir tout de même.

    Merci d’avoir accepté ce combat politique difficile, cruel, injuste. Beaucoup de gens vous soutiennent…

    Il est grand temps que les souverainistes s’unissent car quand il (le Canada) vous attaque c’est nous tous qui sommes blessés.

  25. Je suis tout à fait d’accord avec vous M. Lisée. Quelle histoire hissée à coups d’articles désobligeants. On dirait que nos élus devraient n’avoir jamais touché à de l’argent de leur vie, surtout s’ils sont souverainistes. On les veut vierges en tout mais ….avec expérience!!! Forts intellectuellement mais ….sans aucune démonstration du genre, sans idées, qu’elles soient controversées ou pas. Pas riches car c’est mal vu au Québec et sans aucune envie de rémunération car ce serait injuste envers ceux qui s’assoient à ne rien faire. Et surtout, sans avenir une fois qu’on a quitté la politique car ce serait aussi un signe de gourmandise capitaliste.

  26. Pas besoin d’être grand clerc pour voir que si vous aviez décidé de donner répétitivement les fruits des retours d’impôt, il en restera toujours quelque chose. En fait, puisque chaque don ne peut se faire qu’une fois par année (à ma connaissance on fait un rapport d’impôt une fois par année), on peut calculer qu’il vous faudrait au moins 20 ans pour réduire presque à zéro la somme de 100 000$ diminuée à chaque année de 50%. Mais alors j’ai une idée. Vous pourriez créer une fondation, la Fondation JFL ARS (pour l’aide au raccrochage scolaire) qui, en plus de fructifier, si bien administrée, pourrait aussi être alimentée par la rente de retraite de 13000$ par année. Et qui sait, peut-être y aurait-il pour vous suivre d’autres gens de gauche avec le coeur à droite, et même des gens de droite, aux prises avec le même problème que vous: quoi faire avec un surplus? Et puis après tout, de quoi je me mêle? Vous avez clairement répondu à la question: cet argent vous appartient.

  27. Excellente suggestion à l’effet que d’autres devraient suivre votre exemple.
    La formulation détaillée de votre position est est transparente et instructive.
    Les considérations de ce blogue amènent la suggestion suivante.
    Parmi les députés, François Legault et Pauline Marois semblent indépendants de fortune. Alors, ils pourraient donner leur rémunération de députés à de bonnes oeuvres.
    Comme vous les cotoyez régulièrement, je vous serais reconnaissant de leur transmettre cette suggestion.

    .

    • Franchement, madame Marois et m. Legault travaillent pour leur salaire. La générosité est une belle qualité, mais pas une obligation. Le problème c’est les pensions généreuses qui coûtent chères à l’état.

  28. Je comprend l’acharnement des antisouverainistes et antisociodémocrates contre vous.

    Vous êtes très dangereux pour leurs causes.

  29. Bravo M. Lisée enfin vous pensez à garder le crédit d’impôt c’est déjà ça. Votre geste vous honore mais les gens qui vous harcèlent eux n’auraient probablement pas donner un sous.
    C’est de la chasse aux sorcières à l’ état pur. Nous les citoyens nous nous rendons compte du salissage en règle contre vous et envers le gouvernement. Nous sommes là impuissants alors que la démagogie, l’injustice dans les propos nous rend malade. Nous aimerions que vous combattiez avec les mêmes armes qu’eux.
    Encore une fois le PQ doit se trouver un moyen pour contrer la désinformation qui se pratique mur à mur, votre blogue ne suffit pas, il faut un outil national pour rejoindre tout le monde et la télévision est le meilleur moyen. Est-ce de l’utopie ou est-ce possible?
    Une chose est certaine une grande partie de la population n’est pas dupe des manigances de la droite du Qc inc. Je suis certaine que vous lisez les infos et écoutez tout ce qui se dit et ma foi c’est du domaine du délire. Paul Arcan et compagie dépassent presque Pratte et ce n’est pas peu dire.
    Vous êtes très patient extrèmement patient moi ça ferait longtemps que j’aurais sautée une coche.
    Tenez bon nous sommes de votre bord. Il y a moins de crétin qu,on pense dans la population.
    Bonne journée M. Lisée

    • C’est atroce cet acharnement.

      Si j’étais anti-péquiste, je serais gêné qu’on essaye de me tenter avec ce genre de bagatelles sans commune mesure avec ce qui a été fait sous le gouvernement précédent.

      Et c’est bien là un problème grave, je trouve. Des partisans non-péquistes de bonne foi au départ se laissent tenter par ces critiques souvent fallacieuses et les adoptent. Mais une autre chose qui dérange aussi, c’est l’absence de mesures et de degrés dans la couverture médiatique. Comme si tout s’équivalait. Le même nombre de pages, le même lexique épeurant, la même couverture est utilisée pour un scandale de milliards en détournements et pour un scandale de 20 000$.

      Une piqure de maringouin fait moins mal qu’une brûlure au 3e degré, et il y a une bonne raison à cela! C’est pour que, face à un choix, on choisisse celui qui fait le moins mal. Si on veut amorcer une direction, dans les moeurs politiques, il faudrait que le «châtiment» politique soit proportionnel à la faute commise ou présumée. Mais avec cet acharnement des médias, c’est le contraire qu’on voit. Tout s’équivaut, tous les volumes sont au max. Le message envoyé aux élus est assez dangereux: «quoique vous fassiez, nous allons trouver des choses pour vous salir avec le même volume, peu importe c’est quoi.» C’est presque une incitation à faire pire.

    • Je suis entièrement d’accord avec le commentaire de Mireille Deschêsne.
      Monsieur Lisée, vous auriez dû garder ce salaire légal et conforme à l’éthique. Même Bachand a admis à Anne-Marie Dussault que vous auriez pu. Il vous reproche un manque de transparence parce que vous ne l’avez pas déclaré. Depuis quand est-on obligé de déclarer ce qui est tout à fait légal? Est-ce que les députés du PLQ et CAQ déclarent leur deuxième revenu?

      Vous n’avez pas idée de notre l’indignation vis-à-vis des médias et leurs informations biaisées et leur manchettes trompeuses. Pas un n’a daigné écrire à la une « LE SALAIRE PERÇU PAR LE MINISTRE LISÉE EST LÉGAL ». Vous devriez exiger des excuses pour le salissage au lieu de vous excuser et être sur la défensive.

      Un triste constat: la majorité des Québécois se fient aux manchettes ou écoutent les nouvelles à moitié pour faire leur propre jugement. Les messages sur Twitter le démontrent bien. Vous avez perdu des électeurs ces derniers mois. Je trouve que le PQ se laisse injustement taper sur la tête sans réagir de façon adéquate. Il faut arrêter cette propagande anti-péquiste, sinon vous vous retrouverez dans l’opposition aux prochaines élections.
      Jean Charest a déjà envoyé une mise en demeure à un journal pour moins que ça.

      Les médias (et les oppositions) sont ignobles envers le PQ. Et les conséquenses sont plus désastreuses que vous ne pouvez l’imaginer. Ne soyez pas aussi impuissants que nous.

    • M. Lisée , bravo pour votre magnanimité. Si cela pouvait faire taire les mauvaises langues dont les journalistes au service de Québécor et ceux de GESCA. J’ai réfléchi au problème de désinformation dont vit le PQ, même au pouvoir et surtout au pouvoir.
      Il me semble que le gouvernement du PQ devrait acheter du temps d’antenne (ex. 10 à 15 minutes) chaque soir sur les postes de lélé dont SRC ET TVA, cela avant le téléjournal de fin de soirée. But: présenter en toute objectifité les événements décidés par les élus au jour le jour, sans intermédiaire et sans commentaire.
      Il me semble que ce serait une excellente façon d’informer les auditeurs et de remettre les pendules à l’heure.
      Qu’en pensez-vous? C’est par l’infiormation qu,on gagne des batailles. Au plaisir… Mme M. Otis

  30. Ces chiffres me donnent quand même le vertige étant donné que ça m’a pris 40 ans pour me mettre un 120,000$ de coté en économie à coup de 3-4000$ par année.

    Aujourd’hui un tel montant c’est souvent moins qu’une prime de départ.

    Jean Émard

  31. Charles Lecavalier, un journaliste médiocre et ambitieux, ainsi que son patron du Journal de Montréal, pensent-ils vraiment informer et servir l’intérêt public en sortant cette histoire de crédit d’impôt ?

    Qu’ils réfléchissent donc au rôle du journaliste pendant la période des fêtes. Je suis sûr qu’ils en sortiraient grandis…

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