PKP au PQ ? C’est ça, rassembler !

Coup de tonnerre dans la vie politique québécoise. Pierre Karl Péladeau, ex-patron de presse de choc naguère peu amène avec les syndicats, sera candidat d’un parti social démocrate. Est-ce normal ?

Toute la vie du Parti québécois dit oui. Et moi qui me réclame de la gauche efficace souhaite une chaude bienvenue à Pierre Karl dans nos rangs. Nous avons beaucoup débattu ensemble, en public et en privé, de tous les sujets: les médias, la culture, le modèle québécois, le syndicalisme, le hockey, l’entrepreneuriat, mais surtout de la nécessaire indépendance du Québec. Je peux témoigner de son engagement et de sa passion pour l’indépendance.

La greffe prendra-t-elle entre lui et le PQ? Un parti qui fut et reste la locomotive du progrès social (équité salariale, loi anti-briseurs de grèves, économie sociale, financement du communautaire, etc), oui. Un parti aussi qui a marqué le Québec par son activisme économique — Les RÉA, le virage technologique, le déficit zéro, l’économie du savoir et maintenant l’électrification des transports et un grand effort d’augmentation de la productivité par le Programme économique Priorité emploi.

Le fait est que PKP n’est que le nouveau représentant d’une des pièces fondatrices du Parti québécois: la présence au sein de ce parti social démocrate d’une aile représentant le centre-droit et faisant la jonction avec une autre partie de l’électorat.

De Gilles Grégoire à Jacques Brassard en passant par Joseph Facal et Rodrigue Biron, ce courant a toujours eu sa place au sein d’un rassemblement dont l’élément rassembleur est la volonté de souveraineté. Voici, actualisé, ce que j’écrivais il y a quelque temps:

solution_pr_PQ_70_L50

Photo du premier programme du PQ. À la droite de Lévesque, l’ex-créditiste Gilles Grégoire. Ce n’est pas un hasard.

L’histoire n’est pas regardante quand vient le temps de nourrir politiquement les mouvements indépendantistes. Au sud de notre frontière, l’indépendance fut une révolte de commerçants, contre le monopole britannique.

En Amérique latine, tous les mélanges sociaux furent mis en œuvre: aristocratie locale, populisme, révoltes d’agriculteurs. Au Vietnam, le nationalisme était communiste. Ailleurs, il s’est nourri de l’extrême-droite.

Au Québec, malgré des antécédents nationalistes de droite avant 1960, le mouvement indépendantiste moderne s’est constitué au centre-gauche, au début de la Révolution tranquille, dans le creuset de la contestation des ordres établis — anglophones, cléricaux, patronaux, multinationaux.

Le très pragmatique René Lévesque avait compris très tôt que l’effort de rassemblement nécessaire pour faire passer le Québec du statut de province à celui de pays exigeait de son nouveau parti qu’il ne soit prisonnier d’aucune idéologie.

Il refusa donc de se lier de trop près, contrairement à ce qu’avait fait le NPD, par exemple, aux syndicats qui constituaient pourtant sa principale base militante. Il exprima sa position plus largement, dans son habile formule du « préjugé favorable aux travailleurs ».

Mais il tendit la main également vers la droite et la fondation du PQ se fit dans la fusion du Mouvement Souverainté-Association, de Lévesque, avec le Ralliement National, créditiste, clairement campé dans la droite rurale populiste.

Il faut rappeler aussi que Lévesque a beaucoup regretté que le jeune fiscaliste marié à la richissime famille Simard, un certain Robert Bourassa, refuse au dernier moment de se joindre à lui.

levesquebourgault2-150x150

Pierre Bourgault avait sabordé le RIN pour s’allier au nouveau Parti. Il savait qu’il fallait rassembler, pas exclure.

Ces choix étant faits, il faut encore saluer le pragmatisme de Pierre Bourgault, alors chef du très socialiste Rassemblement pour l’Indépendance Nationale, de saborder son parti pour que ses militants rejoignent, sans condition, un PQ qui tenait à se présenter sous les couleurs d’une coalition.

Bourgault, comme Lévesque, savait qu’il fallait rassembler, et non diviser, pour progresser. Le centre de gravité du PQ allait donc être de centre-gauche, mais son équipe allait toujours faire une place à une aile de centre-droit. Cette cohabitation allait être parfois malaisée, mais le plus souvent féconde.

Les membres de la coalition venus de la droite se savaient en minorité, comprenaient que cette position était systémique, mais menaient leurs batailles dossier par dossier, avec suffisamment de victoires pour les satisfaire et se maintenir dans la coalition.

Cet équilibre, qui peut prendre plusieurs formes, a permis à l’idée souverainiste de partir de 6% au début des années 60 et de se rendre à 50% au référendum de 1995. C’est la seule formule gagnante.

solution_pr_PQ_70_V_L501

Au verso: l’économiste Jacques Parizeau. Pas considéré comme un gauchiste!

Parizeau, homme de gauche ?

On l’oublie aujourd’hui, compte tenu de la pré-béatification dont il est l’objet dans le mouvement souverainiste, y compris à gauche, mais l’arrivée du grand bourgeois, diplômé de Londres, professeur aux HEC Jacques Parizeau dans l’orbite de Lévesque ne fut pas perçue comme une infusion de gauchisme, bien au contraire.

Lorsque le PQ prit le pouvoir en 1976, la Pravda soviétique qualifia le parti de « petit bourgeois ». Le ministre des Finances Parizeau rétorqua: « pourquoi petit? » (Vrai, avant 1976, il avait fait un — bref — flirt avec l’idée d’autogestion.) De 1976 à 1984, Jacques Parizeau incarna, avec d’autres, dont la recrue de l’Union Nationale Rodrigue Biron, l’aile droite d’un Parti québécois alors très actif au centre-gauche: protection du consommateur, assurance-auto, zonage agricole, etc.

Mais je me souviens, étudiant de gauche, avoir manifesté contre « le budget des Banques » du ministre Parizeau début 1978.

Devenu premier ministre en 1994 (et ayant la faiblesse de me prendre comme conseiller), M. Parizeau était très conscient de l’absolue nécessité d’élargir la coalition souverainiste — dans toutes les directions idéologiques.

Avec les Partenaires pour la souveraineté, auxquels il tenait beaucoup, il a consolidé et étendu l’effort sur son flanc gauche — jusqu’à Françoise David et au-delà. Mais il fut également actif pour aller recruter à droite, par le mécanisme des Commissions sur l’avenir du Québec, des anciens ministres conservateurs de Mulroney — Marcel Masse, Monique Vézina — des anciens libéraux et autant d’entrepreneurs que possible.

La présence, dans la coalition référendaire, de l’ancien ministre conservateur, un certain Lucien Bouchard, et du jeune chef d’un parti de centre-droit, Mario Dumont, n’est pas pour rien dans la capacité de la plus grande coalition de l’histoire du Québec de porter la nation au seuil de la souveraineté au soir du 30 octobre 1995.

Le rassemblement péquiste, aujourd’hui et demain

Il y a deux façons d’aborder la construction d’un rassemblement souverainiste dans la phase historique qui s’ouvre. On peut, comme René Lévesque et Jacques Parizeau, s’ancrer au centre-gauche mais accueillir le centre-droit.

Ou on peut adopter l’attitude des leaders de Québec Solidaire et de refuser de rassembler, rejeter les bonnes volontés venant de l’extérieur de son strict point de vue idéologique. Françoise David trouve maintenant « odieuse » la candidature de PKP. Et elle déclare: «jamais un député solidaire ne s’assoira du même côté de la banquette que Pierre Karl Péladeau.»

Jamais ? Même s’il veut renforcer la loi 101 ? Même s’il veut l’électrification des transports (dossier sur lequel il travaille avec fougue depuis un an) ? Même s’il milite pour l’indépendance ?

L’intransigeance et les excommunications de Mme David ne servent en rien l’indépendance.

Si a vraiment a coeur de créer un pays, on se concentre sur ce qui rassemble, pas sur ce qui divise (et on ne crée pas un parti politique indépendantiste de plus, au grand plaisir des fédéralistes).

Rassembler, d’autant que les thèmes imposés par l’actualité et le travail du Parti québécois ces 18 derniers mois suscitent des appuis qui vont au-delà des divergences idéologiques:

– L’intégrité: les électeurs de toutes tendances peuvent juger le PQ à son œuvre de moralisation de la politique et de l’économie québécoise depuis 18 mois, et à sa détermination de continuer sur ce chemin ;

-L’identité: l’action du gouvernement sur la Charte des valeurs et de la laïcité, le français et l’enseignement de l’histoire transcende la gauche et la droite

-La souveraineté: c’est l’lément rassembleur par définition;

Le gouvernement Marois avance aussi un certain nombre d’améliorations au modèle québécois dont il hérite et qu’il défend, qui sont en mesure de rassembler, de Martine Desjardins à PKP, comme il rassemblait hier de Pierre Bourgault à Rodrigue Biron.

Il s’agit en particulier du nouveau nationalisme économique, portant en particulier sur un renforcement du rôle de l’État dans la participation et/ou l’encadrement des ressources naturelles — comme dans le cas d’Anticosti — , de l’énergie, sur le rôle plus actif de la Caisse de dépôt dans le développement économique de la nation depuis deux ans et sur des stratégies de maintien du contrôle québécois de nos fleurons économiques, comme le recommande un comité mis sur pied par Nicolas Marceau. Les souverainistes de droite en sont globalement preneurs.

Le Parti ne doit dans aucun cas être inhibé d’avancer des propositions progressistes. L’aile droite n’a jamais eu droit de veto sur les avancées sociales. Mais j’ai été témoin des discussions fructueuses entre les tendances au sein du PQ pour forger des consensus qui allaient, ensuite, être plus efficaces et recueillir un accueil encore plus grand chez les citoyens.

De plus, le dernier budget et la plateforme le démontre, le PQ n’a pas l’intention de laisser à d’autres les flambeaux de la saine gestion, de l’innovation et, oui, de la création de la richesse. Le PQ de Pauline Marois incarne ces méthodes, qui servent son objectif: un pays plus juste/prospère/solidaire/vert et indépendant.

Bienvenue donc à Pierre Karl, forte tête dans une équipe qui n’en manque pas. C’est toute une addition et ce sera toute une aventure d’additionner sa fougue et ses propositions à celles, nombreuses et vivaces, qu’il retrouvera autour de la table des élus.

Pour faire, ensemble, du Québec un pays.

58 avis sur « PKP au PQ ? C’est ça, rassembler ! »

  1. Merci à M. Péladeau, à Mme Snyder et à leurs enfants pour l’implication de M. Péladeau en politique active au Québec. C’est un immense cadeau que vous nous faites au prix de votre vie familiale, de votre bonheur et de votre sérénité. Mille fois Merci |

  2. Bienvenue a P.K.P au P.Q , il provoque bien sûr de la jalousie car, tout les autres auraient voulu l’avoir….Tant qu’à Mme Marois ,elle est la seule a avoir le guts d’augmenter le prix des Garderies( tant qu’à moi j’aurais augmenter de $5.00) et je dis même que les parents qui gagnent a deux…. $100,000 devraient payer le tarif au complet .On veut éliminer la Dette , mais on embitionnent sur le pouvoir du Gouvernement a vouloir tout se faire payer ……..Les parents sont déjà Super gâter aujourd’hui de se faire payer de bonnes Allocations et des congés de maternité et paternité d’un An…… rappeller vous qu’autrefois les pères avait droit a une journée de congé quand la mère acouchait. …… Et un mot sur la Charte, Chapeau Mme Marois ……, quand tu travailles tu fais tes prieres chez toi et tu t’habilles a ta convenance chez toi mais au travail tu te conformes a ton milieu de travail. Ça fait les accomodements pour tout le monde …..Quand tu adopte un Pays c’est a toi de t’accomoder et non le contraire…..Essayons, nous, les Quebecois d’aller changer les lois et coutumes dans ces Pays que nous accueuillons a bras ouverts, leurs payants même des cours pour apprendre notre langue et sans parler de tous les accomodements déraisonnables. Essayons………En terminant, ça nous prend un PAYS Le QUEBEC!

  3. Que l’on ait été d’accord ou pas avec monsieur Pierre-Karl Péladeau dans le passé, force est d’admettre le très grand courage, la grande générosité et l’immense abnégation de cet homme d’affaires d’avoir pris la décision de rejoindre le Parti Québécois pour faire l’indépendance du Québec.

    Bravo monsieur Péladeau, vous méritez tout notre respect!

    Combien d’autres hommes d’affaires québécois, ayant sa stature, auront le courage de pareil? Malheureusement très, très, très peu, sinon aucun…!

  4. PKP au PQ, cela ne peut être qu’une bonne chose. Le PQ mets juste en pratique le fait que l’indépendance du Québec se fera avec tout le monde les riches et les moins riches, les femmes et les hommes, les gens de gauche et de droites…etc.…et pas seulement avec une tranche de la société québécoise!

    Ceux qui critiquent l’arrivée de PKP ne font que prouver leur vision a courte vue basée sur des préjugés. D’ailleurs les critiques viennent principalement de Partis idéologiquement fermer à tous ce qui n’est pas dans leurs lignes de pensée, le Parti SoliTaire et la CAQ. Comme quoi que le Québec était une société composée d’être unicellulaire.

  5. un moment vraiment historique
    L’engagement de Pierre-Karl Péladeau pour le pays du Québec

    Si le Québec devient un pays, les livres d’histoire diront que le dimanche 9 mars 2014 aura été un jour mémorable. A la conférence de presse de St-Jérôme avec Pauline Marois ainsi que lors des entrevues télévisées, Pierre-Karl Péladeau a fait un parcours sans faute comme on dit à propos des épreuves d’équitation.
    Ce qui m’a surpris dans cet événement, c’est la vigueur et la franchise de son indépendantisme et ses confidences sur sa relation avec Julie Snyder.
    D’abord, que le milliardaire Pierre-Karl Péladeau nous dise qu’il s’engage en politique pour le Parti québécois afin de faire du Québec un pays nous réjouit plus que nous ne saurions le dire. Son père serait fier de lui.
    Ensuite, que l’homme d’affaires dise candidement qu’il ne se serait pas engagé en politique sans l’appui indéfectible de son ex-conjointe Julie Snyder a touché tous ceux qui déploraient leur séparation. Il a parlé de ses trois enfants dont il s’est occupé pendant la semaine de relâche. Il a parlé de médiation avec une psychanalyste d’une manière telle qu’on pourrait douter de la pertinence de placer le préfixe « ex » avant le mot conjointe. Sans que je sois au courant des complexités de leur relation de couple, l’admiration que la patriote Julie portera envers l’engagement politique de Pierre-Karl ne saurait nuire à leur relation.
    Quand je parlais d’un parcours sans faute, je faisais référence à ses propos sur la nécessité pour le peuple québécois de maîtriser sa destinée, sur le lien entre l’indépendance et la prospérité économique par l’entrepreneurship, sur le référendum volé en 1995, sur sa volonté de bien représenter les électeurs de St-Jérôme.
    Enfin, tout le monde a noté son air abasourdi devant l’incongruité et le mauvais goût de la question qui lui a été posée deux fois ce matin-là sur l’idée qu’il pourrait remplacer Pauline Marois à la tête du Parti québécois, celle qu’il a appelée plusieurs fois avec respect « madame la première ministre » qui venait de tout faire pour qu’il s’engage en politique.
    Je voudrais faire une mise au point sur ce que la gauche malencontreusement incarnée par Françoise David a dit de l’antisyndicalisme de Pierre-Karl Péladeau.
    Il n’est pas question de revenir ici en détail sur les conflits de travail qui ont eu lieu dans les entreprises de Vidéotron, du Journal de Montréal et du Journal de Québec. J’en retiens que les conditions de travail qui prévalaient mettaient en péril la rentabilité financière de ces entreprises et leur existence même.
    Je voudrais poser une question pour faire réfléchir sur le deux poids deux mesures de QS.
    Voici une nouvelle publiée le 14 janvier 2014. Bombardier supprime 1.700 postes, à cause d’une baisse des livraisons d’avions l’an dernier et du retard d’un an de la sortie de son nouvel avion CSeries.
    Est-ce que Françoise David a accusé Bombardier d’antisyndicalisme ? Ses attaques contre Pierre-Karl Péladeau sont de l’électoralisme pur inspiré par un dogmatisme dit de gauche. Elle serait bien incapable de démontrer que les nécessités économiques qui expliquent les mises à pied de Bombardier qu’elle n’a pas condamné ne ressemblent pas aux nécessités économiques auxquelles Pierre-Karl Péladeau à dû faire face.
    Avez-vous remarqué que Françoise David met de côté l’engagement de PKQ pour l’indépendance dont elle ne parle pas pour mieux attaquer « l’homme de droite ». Elle est incapable de se réjouir de l’apport de Pierre-Karl Péladeau au mouvement indépendantiste.
    Quel contraste entre le souverainisme non prioritaire et attrape-nigaud de Françoise David et l’authenticité de l’engagement indépendantiste de Pierre-Karl Péladeau qui nous a fait passer à Marcelle, ma conjointe et à moi, un des plus beaux dimanches de notre vie de 50 ans de militante et de militant pour l’indépendance du Québec qui se compare aux moments historiques de l’Option Québec de René Lévesque et de l’adhésion de Jacques Parizeau au Parti québécois.
    Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 11 mars 2014

  6. Ça sent la COUPE !!!!!!
    Bravo Pauline , bravo Jean-François et bravo à toute l’équipe !!!!!!
    Enfin, ça bouge enfin !
    Cette fois-ci, il faut avoir des stratégies solides pour ne pas se faire voler encore notre pays !
    Même s’ils disent qu’ils nous aiment follement ne les croyez pas (je parle de Harper , Justin et Mulcair) !!!! Ils mentent !!!!!!
    Merci,
    Lise Balcer

  7. Je ne peux m’empêcher de penser au retour de Mario Lemieux quand je pense à l’entrée en politique de Mr Peladeau. C’est un grand moment de notre histoire qui se joue présentement.

  8. Je suis vraiment étonné, toutefois, du nombre de personnes qui semblent étonnées du penchant souverainiste de PKP; ç’a toujours été clair pour moi même si ce n’était pas nécessairement étalé au grand jour…

  9. J’ai été comme plusieurs très heureuse de l’entrée en scène de PKP. On peut mesurer son importance à l’ampleur de la réaction adverse. Non seulement il est riche et fort en affaires, mais il est véritablement indépendantiste! Tout ce que le Canada compte de fédéralistes est en train de se lever comme une armée et tous les coups seront permis, à commencer par le traitement particulier qui lui est réservé relativement à son statut financier. Il faut de toute urgence que le PQ se donne une stratégie solide pour ne pas que cette candidature extraordinaire devienne pas un obstacle à sa campagne et un enfer pour monsieur PKP. On sent de toute part beaucoup d’hypocrisie dans la classe politique en général et dans les médias en particulier sur cette affaire.

  10. Je suis contente de la candidature de PKP à une condition, cher M. Lisée, et je souhaite que vous transmettiez ce message à notre Première Ministre Mme Marois, pour qui j’ai un grand respect: si le PQ est reporté au pouvoir (ce que je souhaite) et que PKP est élu, j’imagine qu’il y a pour lui un poste de ministre à la clé, on ne recrute pas une telle personnalité vedette en lui disant qu’il sera simple député. Mais, je vous en conjure, tenez-le loin de tout ce qui est Conseil du Trésor/négociations avec les employés de l’État.Je ne veux de lui à aucun prix dans ce rôle.
    Il ferait assurément, cependant, un magnifique ministre du Développement économique, et sûrement une digne relève à François Legault comme artisan du plan économique pour un Québec indépendant.
    Voilà pour mon message.
    En attendant, c’est formidablement divertissant de voir Legault et Couillard s’agiter hystériquement en dissimulant mal leur envie et leur jalousie, et les journalistes fédéralistes se cogner la tête dans le mur en réalisant que PKP est souverainiste. 🙂

    • Je parie que PKP se retrouvera aux Ressources naturelles, ou peu importe le ministère qui lui permettra de piloter l’exploitation du pétrole! 🙂

  11. Il y a proverbe qui dit ceci: LA CARAVANE AVANCE ET LES CHIENS ABOIES. C’est exactement ce que l’on voit actuellement…dès l’annonce de PKP comme candidat
    les autres partis ce sont mis à crier à japper comme quoi que le PQ fait mouche avec PKP. Bravo et continuons à travailler pour enfin avoir un Pays…..
    Maintenant voyons comment les partis fédéralistes comme les libéraux et souverainistes comme QS vont nous sortir toutes sortes de menteries pour contrer l’avenir du Québec………VIVE LE QUÉBEC LIBRE.

  12. Je suis un vieux sauvage dans tous les sens du mot dans le dictionnaire Québécois. Je dois marcher avec quelqu’un longtemps avant de lui faire confiance… mais lui… je l’aime déjà!
    « Je suis de la gauche qui refuse de s’emmurer. Je suis de la gauche qui veut construire. » -Pierre Céré, candidat du Parti Québécois dans Laurier-Dorion
    https://twitter.com/PQLaurierDorion/status/443357563162066944/photo/1

  13. Il me semble qu’à vous lire Etienne Goyer, la réponse est dans la question… n’a-t-on pas plus de visibilité de la haine de canada anglais pour les québécois depuis l’arrivée du Sun news…

  14. Ce que j’aime de Pierre Karl Péladeau est qu’il se présente à visage découvert contrairement aux Desmarais et leurs visages masqués qui manipulent et magouillent derrière des portes closes.

    Et de façon tellement hypocrite qu’ils sont à la limite inattaquable étant trop bien camouflé….

    Bravo à Péladeau et je crois vraiment que c’est le début d’une grande marche vers la souveraineté.

    Toujours intéressant de vous lire Mr Lisée . C’est comme un briefing et après on peut mieux militer.

  15. Comme toujours pertinent et rassembleur au nom de la cause. Vous êtes un modèle pour tous ceux qui croient en la démocratie. Les Québécois ont encore du chemin à faire vers cet objectif: apprendre à débattre de ses idées sans démoniser ceux qui ne les partagent pas.

    Personnellement, j’ai été surprise d’entendre PKP hier répondre avec pertinence et humilité aux questions qui lui étaient posées. C’est certain que ce n’est pas d’hier qu’il pense au grand saut qu’il vient de faire. Très engagée dans le syndicalisme universitaire, je viens de la gauche moi-aussi mais dans la période historique que l’on connaît, ce n’est pas avec quequ’un de gauche que l’on fera la souveraineté et je crois que Pauline Marois l’a compris. Le Québec ne peut se passer de cet homme qui a prouvé ses multiples compétences et qui a déjà contribué beaucoup à son développement économique. Cessons de démoniser ceux qui ont réussi financièrement.

  16. C’est bien beau tout ça, mais je trouve ironique que vous accueilliez M. Péladeau si généreusement alors que vous pourfendiez la droite il y a seulement deux ans. Mais je vois en relisant ce texte que le jésuite en vous a bien préparé son argumentaire en situant PKP au centre droit, ce dont on peut quand même douter lorsqu’on voit la façon dont il a traité les syndicats de ses employés (lock-outs et scabs déguisés de QMI).Tant mieux si le PQ attire autant la droite (Bock-Côté, PKP et d’autres) que la gauche (vous, par exemple). Mais, comme on dit en statistiques, les extrêmes influencent beaucoup la moyenne et pour moi, PKP étant plus à droite que le centre droit, ça donnera un méchant coup de barre. Il reste à voir si vous allez perdre à gauche ce que vous gagnez à droite. Je pressens que votre pari se base sur l’impression que QS est vu comme trop utopique pour vraiment attirer les gens. Comme disait Legault, on verra…

  17. Un commentaire concernant la candidature de PKP diabolisée par une certaine gauche intransigeante sinon sectaire. Dans l’équipe de Pauline Marois aux côtés de Pierre Karl Péladeau, on trouve également Pierre Paquette, économiste et ex-secrétaire général de la CSN, Élaine Zakaib, ancienne économiste au Fonds de solidarité, Jean-François Lisée, Martine Desjardins et je pourrais continuer la liste. Ce sont des gens réputés pour être des progressistes, mais sans doute pas assez aux yeux de ceux qui chialent sans jamais mettre l’épaule à la roue, bien assis dans le confort de leur tour d’ivoire. Lors de la conférence de presse annonçant sa candidature, dimanche, j’ai entendu de la part de PKP plus d’ouverture et de respect envers Françoise David que de celle-ci envers lui. Si c’est ça la gauche éclairée, elle ne correspond pas du tout aux fibres de ce peuple. Nous sommes un peuple qui recherche le consensus et qui n’aime pas la chicane. Nous sommes un peuple qui avons bâti le plus important réseau coopératif en Amérique du Nord compte tenu de notre population. Je trouve présente dans les coopératives beaucoup plus des valeurs de gauche, réellement incarnées, que dans les salons des beaux quartiers pour intellectuels glosant sur le sort des « plus démunis ». Je vois des hommes et des femmes créer un monde différent au sein de ces entreprises collectives. Par contre, dans les chapelles de la gogauche, je n’y trouve que des doctrinaires imbus de leurs petites personnes et pour lesquels il est plus important d’avoir raison que de contribuer réellement au bien commun, plus important de faire la chasse aux sorcières pour ne se retrouver qu’entre « purs ». Je m’arrête ici parce que l’innocenterie des uns nourrie par la malveillance des autres font en sorte que d’aucuns prennent des vessies pour des lanternes. « Je vote avec ma tête » disent-ils, j’ajouterais « de linotte » ou « dans le sable » pour mieux les décrire.

  18. Francoise David était en entrevue a la radio de RC a Québec ( émission de Catherine Lachaussée) et déclare que lors d’un référendum, QS appuierait le oui mais qu’Il ne ferait pas de coalition avec le parti Québécois, donc pas de regroupement pour le oui, ne participerait a aucune activité avec PKP. Je pense que la position de QS peut nuire a la souveraineté et doit être dénoncer.

  19. Des entrevues que l’on pourrait qualifier de peu d’intérêt par Arcand, ou Auger de Monsieur Péladeau sont à comparer à celle remarquable (comme toujours) d’Anne-Marie Dussault qui a laissé Monsieur Péladeau s’expliquer et s’exprimer sur ses motivations pour la souveraineté. Et c’est cela, et surtout cela que l’on ne veut pas entendre dans les médias : quelqu’un qui énonce son désir de voir le Québec devenir souverain! Une parole complètement et continuellement censurée.
    Question à des journalistes : Est-ce que l’on pouvait deviner en lisant le Journal ou en regardant TVA que leur patron était indépendantiste?
    En lisant La Presse, peut-on deviner très facilement l’orientation idéologique de son propriétaire?
    À la première question je répondrai non et à la seconde oui.
    Il ne faut pas oublier l’intervention très claire et très récente du président de Cogeco contre la charte.
    Si j’étais Monsieur Craig, je me garderai une petite gène. S’il veut traiter de l’indépendance des médias il devrait peut-être faire un peu preuve d’objectivité. Tous les médias ont des orientations idéologiques. Dans ce cortège, le Journal était le plus neutre.
    Michel C. Auger parle d’autocensure face à un PKP ministrable, est-ce que cette autocensure s’applique aussi aux journalistes de Radio-Canada face l’actionnariat majoritaire de Radio-Canada?
    Mais ce que montre la venue de PKP au PQ et que les médias s’empressent de voiler, de nier et de dénier en parlant avec lui de ses ambitions, c’est bien évidemment les talents de rassembleuse et le leadership de Pauline Marois. Les médias dans leur «mysogénie» sont incapables de l’admettre. Ils parlent continuellement des ambitions de Lisée ou d’un autre, refusant de voir que cette femme est une leader. Celle-ci a annoncé la candidature de PKP après l’adoption du programme montant ainsi que celui-ci n’avait eu aucune influence sur son contenu, mais personne ne relève cette habilité stratégique.

  20. Bravo pour l’arrivée de PKP 🙂 Il ne vous reste plus qu’à négocier avec les 2 futurs députés de QS des postes de ministres pour qu’ils évitent de présenter des candidats dans les comtés pour lesquels le partage des votes pourraient laisser passer un Libéral ou Caquiste…Pour vous aider à négocier avec Mère Thérésa David, voir ci-dessous la vidéo dans laquelle Falardeau donne une excellente analyse historique de la gauche au Québec:
    http://youtu.be/A-AETnoSdcw

  21. Je salue le parti québécois et Pauline pour ce moment exceptionnel et unique dans l’histoire du Québec, que représente la venue en politique de M. Péladeau. Mais je veux vous partager, M. Lisée, quelque chose qui me tient à coeur dans toute cette histoire que l’opposition et certains médias tentent de créer autour de la propriété de Québécor. Voici : je trouve que nous sommes trop silencieux depuis trop longtemps à propos du traitement médiatique constamment hostile et injuste envers nous. Chez les souverainistes de la rue, c’est une frustration de tous les jours de voir l’information biaisée véhiculée par en particulier La Presse et radio-Canada. Je comprends que l’équipe ministérielle et la première ministre tentent de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Mais il y a un ÉLÉPHANT dans la pièce. Vous et moi savons, M. Lisée, que depuis des années nous sommes confrontés à une presse négative à cause de nos convictions souverainistes. Si je vous parle de cela aujourd’hui, et vous me verrez peut-être venir, c’est qu’il y a une belle opportunité en ce moment de sortir de cette position fâcheuse de toujours subir et endurer sans protester l’immense problème que représente le handicap médiatique du souverainisme, lequel sévit sans arrêts chaque jour. La polémique actuelle à propos d’une supposée neutralité journalistique en péril (à cause de l’engagement politique de Pierre Karl Péladeau) est l’occasion de sortir de cette espèce de silence malsain. C’est pourquoi je vous demande de ne pas rester sur la défensive et de profiter de cette pseudo-polémique pour reprendre l’offensive et appeler un chat un chat! Je vous donne un seul exemple de ce qui pourrait être dénoncé : la famille Desmarais font depuis des décennies de la politique active en coulisse, tout en mobilisant ouvertement leur empire médiatique à la cause fédéraliste. Alors que Pierre Karl le fait à visière levée, en se présentant devant l’électorat. Qui a déjà demandé à la famille Desmarais de vendre leurs actions? Un moment donné, un jour ou l’autre, il faudra bien que quelqu’un ait le courage de dénoncer cette complaisance des journalistes et ces deux poids deux mesures. La candidature de Pierre Karl Péladeau n’est-il pas le moment idéal pour enfin permettre à notre équipe ministérielle de dénoncer ouvertement la problème d’équilibre médiatique que nous subissons sans rien dire depuis si longtemps?

  22. Quand on en aura fini de chercher des poux à la candidature de PKP, peut-être s’intéressera t’on à qu’il a à dire.
    Par le fait même, ça fait plus un quart de siècle que l’empire Desmarais de Power- Corporation contrôle l’information en faveur du parti libéral par le biais de Gesca La Presse dont les rendements boursiers déficitaires sont cachés aux actionnaires sans qu’aucun journaliste radio-canadien s’en offusque. Deux poids, deux mesures.

  23. Beau texte, pour les mémoires défaillantes ou pour ceux et celles qui n’étaient pas
    né(e)s

  24. Monsieur Paul Martin était propriétaire de la Canada Steamship Line, lorsqu’il devint premier ministre du Canada. Il plaça sa compagnie entre les mains d’une fiducie sans droit de regard et selon mes souvenirs, cela ne posa pas de problèmes particuliers. PKP veut faire la même chose avec Quebecor.
    Aujourd’hui, les partis d’oppositions font tout un plat et demandent que PKP se départisse de sont entreprise bâtie par son père et lui. S’il vendait, le siège social serait où? Sûrement pas au Québec. Comme on peut être mesquin en campagne électorale et oublier les intérêts du Québec.

  25. Merci du rappel historique. On peut être fiers, et de notre histoire, et de notre avenir.
    Nous sommes en train encore une fois de tenter de nous libérer du joug idéologique à l’européenne qui réduit tout à la hiérarchie verticale et le tirage de couverte idéologique droite-gauche.
    Ce que le PQ est en train de réaliser est ce que Champlain admirait chez nos ancêtres amérindiens, une façon de se gouverner qui n’avait rien de vertical ( hiérarchie aristocratique), rien d’horizontal ( idéologie de gauche ou de droite) , rien de religieux (idéologie du diable ou de dieu) , mais demeurait résolument égalitaire en étant tout simplement circulaire, comme tout dans la nature.
    Nous sommes un peuple à part en raison en partie de cet héritage et je souhaite que cette culture circulaire, nécessairement énergisante et créatrice, demeure au lendemain de nos victoires. René Lévesque et Pierre Bourgault l’avaient compris, et je crois que cela n’était pas étranger à leur grande connaissance de notre l’histoire et de l’histoire du monde.
    J’ai des valeurs de gauche et je souhaite la venue de gens comme monsieur Péladeau. Sans des gens de tout acabit, tout parti ou gouvernement se prive du moteur de créativité nécessaire qu’est le dynamisme des compétences.

  26. Je salue le courage de Monsieur Péladeau, ça prend du cran pour affronter tous les détracteurs, les syndicats et la presse avec leurs faux débats…Moi même entrepreneur, ça donne un signal puissant provenant du milieu économique québécois.

    Pour ce qui est de Madame David, elle jouissait d’une sympathie et d’un respect qui, selon moi, vient de s’estomper complètement depuis le début de la campagne. Ma conjointe et moi trouvons ses propos dénigreurs et peu constructifs, très décevants, voir même égoïstes. On peut être d’accord avec certaines positions de gauche, mais encore faut-il être capable d’accepter des points de vue différents et être inclusif dans notre démarche. Désolé Madame David, mais personne ne vous croit quand vous affirmez que seuls les positions de gauche sont valables pour le Québec, cette énoncé en fait, est justement le contraire de ce que vous prétendez, soit l’inclusion.

    La député de QS nous démontre que malheureusement, elle n’a clairement pas la capacité de rassembler divers horizons, et encore moins de prétendre réunir les québécois vers un pays, c’est tout le contraire. C’est plutôt elle qui nous fait un cadeau en s’affichant ainsi, on peut dorénavant constater la petitesse de sa démarche se traduira selon moi, par moins de vote pour QS.

    Le jour ou le Québec sera un pays, je désire que des gens de toutes allégeances politiques puissent débattre des enjeux et que les meilleures propositions soient adoptées, qu’elles soient de gauche, de centre droite ou de droite. Un point c’est tout. Je vote pour le PQ.

    Vive le Québec libre, inclusif et pour tous!

  27. La famille Péladeau a construit un empire médiatique à partir d’un emprunt fait à Pierre Péladeau par sa mère. Les médias de Quebecor ont toujours été près du peuple et jamais, il n’y a eu une ligne éditoriale de la part de la famille. Ce n’est pas pour rien, que dans les restaurant du Québec, les Québécois lisaient leur journal du matin en dégustant un café ou un petit déjeuner.

  28. C’est absolument dégoûtant. Ce type est l’émule de Mussolini et Pinochet en ce qui touche à sa volonté d’écraser les travailleurs et le mouvement ouvrier organisé.

    Rassembler pour écraser la classe ouvrière, ça ne promet pas un Québec très très libre, hein?

    Comme le grand syndicaliste, et indépendantiste, Michel Chartrand a dit:

    « Les nationalistes pardonneront les pires turpitudes au PQ. Ils sont prêts à
    oublier qu’il existe une différence énorme entre le nationalisme et une
    véritable libération nationale. Raison pour laquelle j’ai toujours été contre
    ces « nationaleux » qui voulaient sauver la langue et laisser crever ceux qui la
    parlent. »

  29. Au conseil des ministres, M. Péladeau, comme tous les autres, fera valoir son point de vue. Puis, étant en démocratie, le conseil des ministres, pas M. Péladeau seul, prendra la décision que le conseil croit être la meilleure.
    Dans tous les partis, il y a des gens qui sont plus à gauche. D’autres plus à droite. Il en a toujours été ainsi. Il en sera toujours ainsi.
    Même chez QS l’on retrouve ce phénomène. J’y fus membre. J »étais beaucoup plus, extrêmement plus à droite, que son aile communiste.

  30. Françoise David n’a aucun problème à profiter de la couverture archi-complaisante à son égard de la Presse à Gesca, entreprise de droite s’il en est une.

    Françoise David est beaucoup moins scrupuleuse quand il s’agit de s’asseoir avec des fédéralistes, nombreux dans son parti et… sa famille

  31. On peut maintenant penser qu’on se dirige vers un gouvernement Péquiste majoritaire. En effet, la canditature de PKP est déterminante pour l’élection d’un PQ majoritaire… Les analystes politiques sont unanimes, le PLQ pour gagner ou le PQ pour être majoritaire, devait aller piger dans le vote de la CAQ dont la clientèle est: 1) essentiellement francophone et de droite 2) beaucoup identitaire (rappelons nous les succès passés de l’ADQ et beaucoup d’analystes voient là les gains possibles du PQ en raison de sa Charte) 3) une vaste majorité de caquistes ( à commencer par Leur chef passé et actuel) ont voté Oui en 1995 mais considèrent aujourd’hui qu’il faut mettre de côté la souveraineté pour l’instant voire pour toujours afin de mettre de l’ordre dans la gestion du Québec et de son économie. C’est le principal argument de M. Legault qui avec sa réputation d’homme d’affaire à succès y met toute sa crédibilité…
    Là, PKP homme d’affaire à grand succès, vient changer la donne. Avec encore plus de crédibilité que M. Legault, il annonce qu’il vient travailler avec le PQ au succès économique du Québec et des québécois! Et ce,dans une perspective de construire un pays!
    C’est dévastateur pour M. Legault et la CAQ.
    Dévastateur pour M. Philippe (anciennement Placide) Couillard qui espérait convaincre des caquistes en leur parlant « affaires »! Disons qu’il aura maintenant PKP en face de lui…
    Enfin, le côté souverainiste (souveraineté « si nécessaire »disait M.Amir Kadir voilà 18 mois) de Mme David se montre maintenant exclusivement très à gauche; veut- elle lancer un référendum avec 8% d’appuis au départ. Donc dévastateur aussi pourQuébec Solidaire qui s’annonçait , déjà avec peu de crédibilité,  » le vrai parti de la souveraineté »! En excluant, Mme David vient de s’exclure elle même de la question référendaire…
    Je suis un retraité qui croît à nouveau qu’il verra de son vivant un Québec indépendant et épanoui (c’est à dire juste, prospère, inclusif, vert et ouvert sur le monde).

    Merci M. Lisée de transmettre mon message aux 50% des québécois qui se sont fait voler le référendum en 1995; PKP a eu le courage hier de rappeler ce vol contre la démocratie québécoise…

  32. Merci M. Lisée
    … pour votre argumentaire sur la souveraineté et l’indépendance du Québec versus rassembler plutôt que d’exclure; non seulement il est des plus éclairant, mais il est des plus nourrissant. Il ouvre l’esprit sur des perspectives, à réfléchir… et nous donne l’espoir d’un meilleur demain possible. En attendant l’aube … bonne traversée de campagne

  33. J’ai vécu toutes les mutations du mouvement souverainiste partant de l’équipe du tonnerre de Jean Lesage, et de son « Maitre chez-nous » puis du célèbre « Égalité ou indépendance » de Daniel Johnson, et de la fusion Lévesque -Bourgault qui ont créé le mouvement souveraineté/association.

    Toutes ce démarches s’inscrivaient dans deux tendances libératrice et révolutionnaires qu’étaient l’indépendance nationale et la social démocratie.

    Les Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau, Bernard Landry et André Boisclair ont tour à tour porté, différents projets, tantôt fortement souverainistes et de centre gauche, tantôt plus nationalistes et de centre droite.

    À travers tous ces types de gouvernances il reste que le PQ a su adopter des lois et des budgets qui on su faire progresser le Québec tant au plan de la récupération des juridictions permettant de mettre en oeuvre des politiques aussi importantes que la loi 101, la création de la caisse de dépôt et placement, la création de la régie de l’assurance automobile, la création des centres de la petite enfance et les garderies subventionnées et du système de financement de ces services à faible coût pour les parents, Etc, etc…

    Pendant ce temps, le Parti Libéral, quand il a occupé le pouvoir, a amené la dette de la province à des niveaux inégalés, haussant d’autant la charge financière pour les générations futures. Léguant, par sa négligence une dette nationale astronomique et des désastres environnementaux avec lesquels devront vivre nos enfants pour les cent prochaines années.

    Sans compter que ce gouvernement libéral a bassement prêté le flanc à la corruption et à la collusion, entraînant des années de coûts prohibitifs pour l’ensemble des contribuables dans le seul but de se faire élire et de toujours pouvoir mieux retourner l’ascenseur aux bons amis du parti.

    Alors, l’arrivée de PKP au PQ s’inscrit dans une certaine continuité politique que j’applaudis! On verra à l’usage tous les bienfaits de travailler autant sue les plans social et économique…

    Bonne chance PKP… Au plaisir de travailler avec vous!

  34. Bravo M. Lisée, belle acquisition ça fait des jaloux on est au Québec c’est normal. Ne jamais lâcher c’est réussir. Ca s’en vient, les jeunes vont bâtir notre pays

  35. Je partage votre opinion, cela fait très longtemps que je savais qu’il allait se présenter, j’admire ses qualités. Je pense qu’avec vous M. Lisee, vous êtes mon député, et PKP, on a deux grands hommes qui ont le Quebec tatoue sur le coeur. Je recommence a rêver! Ca donne un engouement que je me rappelle plus d’avoir vécu. J’ai énormément de respect pour lui, il a du charisme. je suis heureuse de voir que Mme David et M. Legault vont se trouver marginalises, eux qui divisent le vote souverainiste. Idéalement, il faut absolument revenir et parler de la charte car les citoyens ont encore besoin de temps, moi je suis convaincue longtemps, Mais PKP va faire peur s’il va trop vite vers l’indépendance, cette transition va demander du temps d’ajustement pour les citoyens. Les libéraux font figures de ligues mineures aujourd’hui!

    J’espère juste qu’il ne sera jamais responsable du conseil du Trésor, ni de négocier les conventions collectives, c’est les ministères que je ne lui accorderais jamais de pouvoir. Le respect des travailleurs de l’Etat va être fondamental pour lui.

  36. C’est peu connu, mais dans sa jeunesse PKP était un trotskiste; en tout cas c’est ce que des gens qui l’ont côtoyé à l’époque m’ont dit… Cela dit, sans me positionner en faveur ou en défaveur des arguments présentés ici par M. Lisée, je trouve qu’ils sont beaucoup mieux présentés (lire «vendus», comme dans vendre sa salade) que ce que le gouvernement Marois réussit à faire dans son ensemble depuis septembre 2012. Peut-être devrait-il être en charge des communications du parti…

  37. Regarder autour de ce qui se passe.Mr Legault qui descend le PQ et Mr couillard même chose et pourtant les deux on déjà été dans le parti québécois.

    Là nous avons la chance d’entrée majoritaire que ce sois en présence de Mr Péladeau ou non. Regardez donc en avant au lieu de chercher des bébites

  38. PKP sera un autre hypocrite de plus. Expliquez-moi comment vous allez vous prendre pour faire un référendum avec une loi de la clarté qui bloque le projet. Quand vous aurez répondu à ma question, là et seulement là, je voterais pour le PQ et je croirai PKP

  39. Contant de revoir du Jean-François Lisée à son meilleur!!!!

    Jessika Julien :
    Françoise David ne veut que des souverainistes de gauche!! Méchante unité souverainiste!! Nous au PQ, on veut des souverainistes, de droite, de gauche, de centre, de partout… Parce que ce que nous voulons c’est un PAYS…

  40. Je suis sous la forte impression que l’indépendance est votre premier projet à concrétiser advenant votre élection majoritaire.

    M. Jacques Parizeau pour qui j’ai la plus haute estime, a fait une sortie il y a un moment déjà et a dit qu’on ne faisait pas l’indépendance avec une économie dans un si piètre état, comme l’est celle de notre province. N’oublions pas la dette! J’aimerais bien une réponse, mais je ne crois pas que j’en recevrai une vu l’effervescence entourant votre campagne.

  41. Merci M. Lisée de ce rappel historique de la coalition qui a mené à la naissance du Parti québécois. Cette coalition est toujours nécessaire si on veut faire notre pays et on doit compter sur toutes les forces vives qui doivent s’unir pour ce projet. Le PQ actuel est en droite ligne du fondateur et la venue de Pierre-Karl Péladeau est un atout indéniable. L’équipe qui se présente pour gouverner le Québec est d’une grande compétence, nous en sommes fiers.

  42. Voilà ! Étant moi même quelqu’un de centre-gauche je suis très heureux de l’arrivée de M. Péladeau au PQ pour toutes les connaissances et l’expertise qu’il apportera. Il faut aussi se mettre dans la tête que pour remporter un référendum il faudra rallier tous les souverainistes qu’ils soient de gauche, de centre ou de droite sous un même objectif. Aujourd’hui, le PQ fait le premier pas vers ce ralliement avec l’arrivée de Pierre Karl Péladeau.

  43. Frotter, brasser les idées, stimule l’émergence de solutions adaptées aux situations. Si rien n’est parfait, tout est perfectible. Depuis quatre-cents ans, nous y travaillons.

  44. je comprend votre point de vue sur l’ouverture la plus large possible pour faire l’independance… et a la limite j’y adhere dans une demarche referendaire… mais ce referendum on le fera quand??? Pour le moment l’enjeu est l’election d’un gouvernement et mettre Pierre Karl Peladeau dans un gouvernement, comme ministre… La je ne trouve plus la social democratie que le parti quebecois se reclame… Je n’aime pas la comparaison de Jacques Parizeau et PKP, Parizeau a le merite d’avoir une preocuppation pour la social democratie ce que PKP n’a pas et qu’il a d’ailleurs demontrer a maintes reprises avec son attitude d’arrogance, fermer, aucune ouverture possible avec lui … Le parti quebecois aurait remporte son election sans lui et je me serais sentie entre meilleur main… Mais la vraiment… bonne chance… s’il y a un referendum je voterais oui bien sur mais pour un gouvernement avec un PKP la je n’embarque pas…

  45. Bravo ! Souhaitons maintenant que les belles-mères y mettent aussi leur grain de sel positif.

  46. C’est bien pour dire… Ensuite on se demande pourquoi les gens sont cynique face aux politiciens. Un gauchiste comme Lisée qui accueil à bras ouvert un capitaliste fini de la droite comme PKP dans son parti politique. Si ce n’est pas de l’opportuniste fini ça, je ne sais pas c’est quoi. C’est ce qui se rapproche le plus d’un mariage incestueux. Vous êtes tous triste à voir, tous autant que vous être.

  47. C’est la fête chez moi aujourd’hui!!!
    La stratégie fonctionne au quart-de-tour…comme c’est beau de vous voir aller, tous autant que vous êtes avez pris mon futur avec coeur, énergie et détermination! Non mais …quel travail de forme et de fond wow…
    Maintenant, the show must go on, personnellement, je me donne comme mission d’en convertir 10, d’expliquer à 10 personnes que Pauline ne fait que tenir le drapeau-(désillusionnéses) et de m’assurer que 10 B.S. se lèvent le jour DU vote—certainement m’essayer avec ceux qui croient dur que l’on batit 2 murs de Chine…
    Merci a l’équipe et un double pour le King. Sieur de Lisée
    YEAH!

  48. M. Lisée,

    Vous qui semblez bien connaître PKP, pouvez-vous lui demander comment il réussi à concilier ses convictions souverainistes avec le fait qu’il est propriétaire de Sun News Network, une chaîne d’information anglo-canadienne au ton résolument anti-québécois?

    Merci.

    Etienne Goyer, qui s’inquiète pour la santé démocratique de son pays

  49. L’arrivée de M. Péladeau est un bon coup politique. M. Péladeau est en soi un visionnaire qui a pris des décisions difficiles dans le passé pour le bien de ses entreprises. Ses démêlés avec les syndicats en sont un bel exemple. Le virage numérique qu’il voulait imposer ne s’est pas fait facilement. Les syndicats ont tenté d’y mettre des bâtons dans les roues. En dépit de cette annonce de la candidature de M. Péladeau, un fait demeure, le PQ ne s’attaque pas au vrai problème de la productivité: la formation professionnelle, la conversion des entreprises aux technologies et surtout l’éducation numérique dès le primaire/secondaire dans nos écoles. L’éducation n’a pas été du tout été évoquée jusqu’ici dans la campagne et pourtant, si on veut faire avancer le Québec, c’est par là qu’il faut débuter, ie, préparer les jeunes à vivre dans le XXIe siècle. Des écoles privées font le virage iPad, mais que fait le MELS pour le réseau public ? Que fait le MELS pour revoir les formes d’évaluation ? Que compte faire le PQ ? Y’a-t-il quelqu’un qui a une vraie vision de l’avenir dans ce ministère ? Le temps presse M. Lisée.

  50. Un recrutement décisif. Capable de convaincre les électeurs hésitant de confier au PQ un gouvernement majoritaire.

  51. Le #PQ se dirigeait vers une victoire. Pourquoi risquer que la nomination de PkPéladeau nuise à la tendance vers la victoire ? Il aurait pu se joindre au #PQ plus tard.

  52. Lorsque certaines personnes diront des Québécois qu’ils sont des lousers, on pourra leur répondre, où sont les gens d’affaires qui ont investis leur argent dans des entreprises, afin de faire avancer le Québec ? Paul Martin, j’en douterais, il a préféré utiliser le Fonds de l’Assurance-Emploi qui était la propriété des employeurs et des travailleurs pour mettre sur la dette contractée par Pierre Trudeau avant lui. Par contre, Paul Martin a profité de ses fonctions pour placer la société Maritime à l’abris du fisc, belle exemple de réussite sur le dos des travailleurs.

Les commentaires sont fermés.