Ponts: Lettre à Gérald Tremblay

Monsieur le maire,

Le moment ne serait-il pas parfaitement choisi pour lancer une offensive majeure de repeuplement de l’île de Montréal ?

(Pendant les vacances, votre blogueur favori vous ressert quelques billets légers, pour vous divertir sous prétexte de vous informer.)

20100602-135045-gUne idée: les 5 000 premières personnes, non résidentes de l’île, à acheter une propriété résidentielle sur l’île auront droit à un congé de taxes de bienvenue.

Nos amis banlieusards passent, nous dit-on, des heures et des heures dans les bouchons. Ce serait le temps de leur distribuer des dépliants ? Avec un petit rafraîchissement, gracieuseté de la ville ?

Et puis, sur les panneaux publicitaires placés sur les Ponts vers la ville, le slogan:

Si vous habitiez à Montréal, vous auriez dormi une heure de plus !

Et sur les Ponts à la sortie de la ville:

Si vous habitiez à Montréal, vous seriez déjà dans votre jardin !

Et puis, on pourrait enjoliver les choses. Chaque 100 nouveaux résidents est éligible à un concours: gagnez vos taxes municipales pour trois ans ! Prix de consolation: un abonnement gratuit au bixi, une passe de métro !

Non, Monsieur le maire, voici une occasion à ne pas manquer.

Et c’est signé:

Un citoyen de Montréal qui veut avoir davantage de voisins.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !