Pour fuir la haine nord-américaine : venez à Montréal !

tobinNous interrompons, comme chaque vendredi, le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.

Il y a nettement moins de crimes haineux à Montréal et à Québec que dans les autres grandes villes canadiennes. Statistique Canada l’a indiqué  cette semaine dans son relevé des crimes haineux dans les grandes villes du pays.

J’ai croisé ces données avec celles du FBI américain pour la même année, 2008, dans la plupart des grandes villes. Voici ce que ça donne :

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Éloquent ! Cliquez pour agrandir.

Un crime haineux est celui perpétré contre une personne à cause de son sexe, de son origine raciale ou ethnique, de son orientation sexuelle ou de son handicap.

On ne juge pas une société à ses seuls indicateurs économiques, bien qu’ils aient une grande importance. La qualité de la vie — qui est, en dernière analyse, le but du jeu — est aussi faite d’un environnement social respectueux. Montréal peut s’enorgueillir d’être la grande ville nord-américaine où la haine est à son niveau le plus  bas.

Nous retournons maintenant à notre programme régulier.

Note en petits caractères :

Les billets « Temps durs pour les détracteurs du modèle québécois » ne prétendent pas que tout est parfait au Québec, tant s’en faut. L’auteur a d’ailleurs proposé, dans ses ouvrages et sur ce blogue, des réformes nombreuses et importantes visant à surmonter plusieurs des importants défis auxquels le Québec est confronté. Cependant, la série permet de percer quelques trous dans le discours ambiant qui tend à noircir la situation globale du Québec qui, pourtant, affiche d’assez bons résultats comparativement aux autres sociétés semblables.