Pourquoi la CSN ne répondra pas à PKP

csn350-150x150Chers internautes, comme on se dit tout, je vous informe que la CSN ne répondra pas à la missive que M. Pierre Karl Péladeau nous a envoyée ce jeudi.

Voici pourquoi, selon les termes de M. Luc Bessette, du services des communications de la centrale:

Suite a la dernière rencontre avec le médiateur, mercredi, le médiateur a informé les deux parties qu’il souhaitait pour la relance de la négociation que les parties ne commantent plus dans les médias la négociation. Vous comprendrez que nous ne souhaitons pas nuire a la négociation ou au médiateur.

Est-ce donc la fin de la relation épistolaire triangulaire entre ce blogue et les principaux protagonistes de la saga du journal ? Oh que non, comme dirait MC Gilles !

Car j’avais déjà décidé de prendre la plume électronique à dix doigts pour me réinsérer dans cette conversation. La preuve ? C’est dans La Presse de ce matin, sous la signature de Nathalie Collard, qui consacre un papier, Échange patronal-syndical 2.0,  à l’activité postale qui a cours sur ce blogue depuis le 29 novembre.

Donc, rendez-vous ce dimanche à 20h pour Mes cinq questions à PKP
et ce lundi à 20h pour Mes cinq questions à Mme CSN

Ce contenu a été publié dans PKP et Québécor par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !