Le grand ami de l’autonomie québécoise, le député libéral Stéphane Dion, sera une des poids lourds du comité qui va aider Stephen Harper à choisir un bon juge venu du Québec pour la Cour suprême.
C’est une bonne nouvelle pour le trudeauisme et la centralisation. Pour le Québec, un peu moins.
Cette Cour suprême a récemment invalidé une loi sur les écoles passerelles, qui avait été adoptée à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale. Oui, à l’unanimité !
Le Québec réclame depuis des décennies le pouvoir de désigner, lui-même, les trois juges provenant du Québec. Voilà le Canada d’aujourd’hui : des juges désignés par des trudeauistes, sans l’accord du Québec, s’appuient sur une Constitution que nous n’avons ni négociée ni approuvée pour invalider les lois que nous voulons.
Avec les suggestions de Stéphane Dion, on peut s’attendre au pire. Je propose que les choses soient claires: nommons M. Dion directement juge en chef !
Il y a bien une autre solution : une Cour suprême québécoise dans un pays nommé Québec