Pourquoi si peu de femmes pdg ? Enfin, la preuve qui tue !

Le journal Les Affaires nous apprend dans sa dernière édition que :

Sur les 466 plus hauts dirigeants des 100 plus grandes entreprises québécoises cotées en Bourse, seulement 36 sont des femmes, soit 7,73 %.

Pas entrepreneuses, les femmes ? Au contraire, 40 % des PME sont détenues à majorité par des femmes. Mais, ajoute Les affaires:

De grandes entreprises comme BCE, Bombardier, Industrielle Alliance, Power Corporation, Saputo et SNC-Lavalin ne comptent aucune femme parmi leurs cinq plus importants dirigeants. Encore plus étonnant, c’est aussi le cas des détaillants Couche-Tard, BMTC, Jean Coutu et Rona.

Comment expliquer que les femmes qui, comme chacun sait, travaillent davantage et sont plus productives que les hommes, n’arrivent-elles pas à franchir le dernier droit, à s’insérer dans le saint des saints, le lieu de réel pouvoir.

Depuis des décennies, les féministes croient savoir pourquoi. L’hebdo The New Yorker a récemment diffusé la preuve définitive:

newyorker

Ah Ah ! Exactement ce que je soupçonnais !

Attention: Une fois sur le site du New Yorker, il faut parfois entendre deux fois la même pub avant d’atteindre le très bref dessin animé.

Ce contenu a été publié dans Femmes et féminisme, La vidéo de 10h10 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !