Québec-Canada : trouvez l’intrus

photoipsoLe nouveau sondage IPSO/Bloc au Québec et au Rest of Canada nous permet de jouer aujourd’hui au jeu des erreurs. Pourrez-vous les trouver?

Soyez très attentifs. Il y a 9 erreurs dont un intrus.

1) Le gouvernement fédéral devrait respecter la loi 101 au Québec :

Les Québécois: Oui, 90 %
Le Rest of Canada: Non, 64 %

2) La constitution canadienne devrait reconnaître que le Québec forme une nation :

Les Québécois : Oui, 73 %
Le Rest of Canada : Non, 83 %

3) La constitution devrait accorder au Québec le pouvoir de choisir trois juges de la Cour suprême :

Les Québécois : Oui, 83 %
Le Rest of Canada : Non, 73 %

4) La constitution devrait reconnaître au Québec la pleine juridiction en matière d’immigration sur son territoire :

Les Québécois : Oui, 78 %
Le Rest of Canada : Non, 77 %

5) Le Québec devrait avoir plus de pouvoirs en matière de langue et de culture :

Les Québécois : Oui, 82 %
Le Rest of Canada : Non, 69 %

6) Le Québec devrait pouvoir s’exprimer et signer des traités, à l’international, sur ses champs de compétence :

Les Québécois : Oui, 70 %
Le Rest of Canada : Non, 79 %

7) Le Québec devrait avoir davantage de pouvoirs et un statut particulier :

Les Québécois : Oui, 73 %
Le Rest of Canada : Non, 71 %

8 ) Le Canada devrait amorcer une nouvelle ronde de négociation pour trouver une entente constitutionnelle satisfaisant le Québec :

Les Québécois : Oui, 82 %
Le Rest of Canada : Non, 61 %

9) Il sera possible un jour de réformer le fédéralisme canadien de façon à satisfaire à la fois le Québec et le reste du Canada :

Les Québécois : Oui, 78 %
Le Rest of Canada : Oui, 73 %

Alors, vous avez trouvé l’intrus ?

Ce contenu a été publié dans Canada, Indépendance par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !