Québécois: oui aux puits de gaz, à condition qu’ils ne soient nulle part !

58%

Proportion de Québécois favorables à l’exploitation du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent.

66%

Proportion de Québécois qui ne veulent pas  de puits de gaz de schiste à moins d’un kilomètre de chez eux.

Attendez que je regarde sur la carte. Si on trace un cercle dont le rayon est d’un km autour de deux Québécois sur trois habitant la vallée du Saint-Laurent, nous obtenons…. zéro centimètre carré exploitable.

C’était simple. Pas besoin de Bape. Le dossier est clos !

Ces chiffres sont tirés du sondage CROP sur les Québécois et l’énergie réalisé du 7 au 21 juin derniers pour Les Rendez-vous de l’énergie et L’actualité.

J’en décortique les résultats dans Jamais sans mon pétrole, que vous pouvez lire en ligne ici.

Ce contenu a été publié dans Environnement par Jean-François Lisée, et étiqueté avec . Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !