Qu’est-ce qui fait pousser l’économie de Montréal ?

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Comme ministre de la Métropole, j’ai le privilège d’entendre, avant vous chers internautes, les projets des uns et des autres. Je visite les usines, les bureaux, me fais aborder dans les rencontres, colloques et déjeuner-causeries par tous ceux qui veulent construire ceci, développer cela, faire venir tel investisseur, s’associer à tel autre.

Je fais également la tournée des grappes industrielles, ces huit regroupements sectoriels de l’économie métropolitaine où des entreprises, parfois concurrentes, planifient ensemble la croissance de tout leur secteur. « J’ai travaillé dans plusieurs pays », me disait récemment un dirigeant d’entreprise étrangère établie à Montréal et dorénavant représentant d’une des grappes, « jamais je n’ai vu autant de gens collaborant pour le bien collectif d’un secteur ».

Ayant fait le tour des projets de chaque grappe, je me suis dit plus tôt cette année qu’il faudrait quand même que tout cela se sache. Et qu’il faudrait inventer un événement où chaque grappe présenterait ce qu’elle a en tête comme développement dans la métropole pour les prochaines années (disons, jusqu’en 2017, année de nos grands anniversaires). Puis, on ferait en sorte que les grappes échangent leurs meilleures pratiques.

La Chambre de commerce du Montréal Métropolitain a accepté d’organiser l’événement avec nous, et ma collègue Elaine Zakaïb y participe.

Moi, j’y passerai toute la matinée. Et vous ?

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Ce contenu a été publié dans Économie, Métropole par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

3 avis sur « Qu’est-ce qui fait pousser l’économie de Montréal ? »

  1. Un absent de taille: le secteur culturel qui, en plus de représenter un important chiffre d’affaires, d’investissements publics et privés et de revenus salariaux, est certainement l’une des meilleurs cartes de visite de Montréal… Il aurait été intéressant de le considérer à sa juste importance…

  2. J’espère que Montréal saura faire pousser son économie créative – je déteste l’idée que nous ayons perdu notre bourse. Je crois que Montréal a les atouts pour devenir une ville phare de la création, du marché des idées. Reste à espérer que la philosophie d’administration publique tant de la Cité que du gouvernement du Québec évoluera également dans ce sens et que toujours plus de place sera faite aux idées neuves en politique publique.

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