Rencontre conjointe du caucus et de l’exécutif national du Parti Québécois
Allocution du chef de l’opposition officielle, Jean-François Lisée
Dimanche 3 décembre 2017
La version prononcée fait foi
Qu’est-ce qu’on va faire, dans ces quatre ans, qui vont nous rapprocher de l’indépendance? D’abord, on va redonner de la confiance à une nation qui en a beaucoup perdu ces 15 dernières années. Quand c’est rendu qu’un chef de l’opposition est obligé de se lever en Chambre et de forcer le premier ministre à dire qu’il préfère dire «Bonjour» au lieu de «Bonjour/Hi», c’est qu’on est rendu bien loin dans la fragilisation du français. Quand on a une situation où, cette année même, 60% des nouveaux immigrants qui arrivent ici ne parlent pas français au point d’entrée, et où les 2/3 d’entre eux ne prennent pas de cours de français (ceux qui prennent les échouent à 90%), on est dans la fragilisation.
Alors nous, on dit dans les 101 jours du gouvernement du Parti Québécois, il y aura la loi 202. Et cette loi 202, elle va redonner son épine dorsale au français. Elle va faire en sorte que tous les nouveaux immigrants économiques et leur conjoint ou conjointe devront connaître le français avant d’arriver. Elle va faire en sorte que dans les entreprises de 25 à 50 employés, le français va devenir la langue de travail.
À la Davie s’est tenue une grande manifestation pour que ce chantier naval – qui est déclaré le meilleur en Amérique du Nord – ne ferme pas ses portes d’ici la fin de l’année, d’ici Noël, mettant à la rue 800 travailleuses et travailleurs. Ceux-là même qui ont réussi, récemment, des exploits d’ingénierie et de construction, en matière de rapidité et de respect des budgets. Ça doit être la pénurie de contrats? Ben non, il y a pour 100 G$ de contrats canadiens en ce moment, qui est à Halifax et à Vancouver. Mais il n’y en a pas pour la Davie. Ça, c’est l’injustice économique organisée du fédéralisme. Si le Québec était indépendant, peut-être qu’on ne mettrait pas 20 G$ dans des chantiers, mais, les milliards qu’on mettrait, on les mettrait dans les nôtres. Et, à la Davie, il y aurait du travail pour très longtemps.
Aujourd’hui, dans quelques heures, à l’aéroport de Dorval, il y a une famille, la famille Lawrence, qui va être déportée par le gouvernement canadien. À la suite de nos représentations, cette semaine à l’Assemblée nationale, il y avait un mouvement de solidarité, pour cette famille bien intégrée. Cette famille dont la sécurité est à risque si elle retourne au Sri Lanka. Le gouvernement du Québec a émis à ses membres un certificat de sélection. Donc, le gouvernement du Québec dit au gouvernement canadien: «ceux-là, on veut les garder». Le gouvernement canadien dit: «on s’en fiche. Dites ce que vous voulez, ça n’a aucune importance, vous n’avez aucune influence.» Même dans un cas humanitaire qui est très facile à comprendre, même pour une famille qui habite la circonscription de Justin Trudeau. On peut penser que seulement un de ces éléments aurait été nécessaire pour permettre à cette famille de rester… Pensez-vous qu’un Québec indépendant, qui aurait donné ce certificat de sélection, aurait agi de la sorte? La question aurait été réglée immédiatement.
Là, le fédéral a décidé que le 1er juillet 2018, la marijuana serait décriminalisée, légale, vendue, commercialisée. Un calendrier qui nous est imposé, une méthode qui nous est imposée, un choix qui nous est imposé. On aurait pu le faire ce choix-là, à notre rythme, à un moment de notre choix. Mais là, c’est imposé. Bon, il y aura sûrement des consommateurs de cannabis au Québec le 1er juillet 2018, date qui deviendra la fête nationale du cannabis – ça ce n’est pas nous qui l’avons inventé; c’est M. Trudeau qui a décidé ainsi. On dit : «nous, on en a, de l’agriculture, au Québec. On a 900 serres; est-ce qu’on va le cannabis?». Le gouvernement fédéral a donné 46 permis à l’Ontario et 2 au Québec. Est-ce que vous pensez que dans un Québec indépendant, on déciderait qu’une production aussi intéressante – et pour lequel il semble avoir un marché local assez fort – serait importée? Évidemment, non.
On nous dit : « vous avez reporté un référendum». Oui. Pourquoi? Parce qu’on veut réussir l’indépendance. C’est pour cela qu’on l’a reporté. Parce qu’on sait que dans une nation fragilisée dans sa langue, dans son identité, dans sa laïcité, dans ses régions, dans son estime de soi, par le gouvernement Couillard et par le gouvernement Trudeau, on a besoin de quelques années pour faire le plein d’énergie, de fierté et de volonté. Et c’est ça qu’on va faire de 2018 à 2022. Et en tant que mouvement indépendantiste, on va préparer l’offre indépendantiste de l’élection de 2022. Qu’est-ce que ça serait, les cinq premières années d’une vraie stratégie maritime, si on contrôlait vraiment Pêches et Océans, si on contrôlait vraiment nos quais? Qu’est-ce que ce serait, les 5 premières années d’un Québec indépendant en santé, si on contrôlait l’ensemble de Santé Canada? Qu’est-ce que ce serait, les 5 premières années de la politique étrangère d’un Québec souverain? En culture, si ce n’était pas Mélanie Joly qui négociait en notre nom, ça ressemblerait à quoi? Et cette offre indépendantiste, on va la présenter aux élections en 2022. Pas de biais, pas de côté, pas sur la défensive. De front. On va dire : « c’est ça l’enjeu de l’élection. On en a des arguments; on va vous les donner. Vous, donnez-nous le mandat de réaliser l’indépendance, de tenir un référendum gagnant ».
Monsieur Lisée, je vous ai appuyé lors de la campagne à la chefferie et je vous appuie toujours. Mais tout en considérant que vous êtes l’homme de la situation, je pense qu’il faut que vous passiez, et tous les députés doivent aussi être à l’avant-scène, en mode attaque contre non seulement le gouvernement actuel et Philippe Couillard mais aussi contre la CAQ et son programme de droite. Il faut réagir promptement, les démasquer. Quand Bonardel dit que le PLQ est la pâle copie de la CAQ, il faut dénoncer ce que serait l’original: plus de coupures, moins de services en diminuant entre autres l’effectif de la fonction publique, comme c’était dit dans leur programme de 2014. Bref, il faut être aux aguets et mordre à la moindre occasion tout en proposant des solutions dont l’indépendance. Le cas de la Davie est une belle illustration du contrôle de l’industrie maritime que pourrait exercer un Québec indépendant. De même que Bombardier ou le gouvernement provincial du Québec est venu à la rescousse à la hauteur d’une subvention de 1.3 milliards alors que le gouvernement fédéral du Canada, sous la pression probablement de Toronto, n’a consenti qu’un prêt de 375 millions. Voilà des exemples qu’il faut marteler auprès de la population. Dans les autres domaines, il faut frapper l’imaginaire des gens. Il est peut-être trop tôt pour tout dévoiler … la mémoire est une faculté qui oublie … mais il me semble que dès le début de la prochaine année, il faut lancer le bateau parce que les sondages, qu’on le veuille ou non, ont un effet démobilisateur.
Salutations cordiales
Gilles Millette (à titre personnel)
Vice-président
Circonscription de Saint-François
Lorsque j’ai commencé à travailler en 1962, dans toutes les RÉGIONS du Québec, je me suis retrouvé à Trois-Pistoles comme inspecteur de chantier, lors de la construction du foyer Notre-Dame-des-Neiges.
J’ai découvert un projet intéressant et j’ignore si ce projet existe encore, à chaque été. l’Université WESTERN, Ontario y envoyait de nombreux étudiant(e)s pour y suivre des cours de français.
L’Université n’a jamais choisi, Montréal ou un autre endroit, mais Trois-Pistoles.
Malheureusement, Philippe Couillard vient de découvrir que les RÉGIONS souffrent d’un manque de main-d’oeuvre.
Peut-on intéresser les Immigrants à travailler en Régions si on tient un discours sur le racisme systémique des Québécois. Au contraire, il l’a cultivé. Toutefois, les Chefs d’entreprise des RÉGIONS s’organisent pour trouver de la main-d’oeuvre.
Penchez-vous sur la nécessité d’accorder plus de pouvoir à la Capitale du Québec, la Ville de Québec en matière d’INCLUSION des immigrants à tout le Québec.
Le PLQ compte pas moins de 14 ministres sur l’Île de Montréal, une Ville acquise aux libéraux, à Ottawa, à Québec, et récemment à un ex-ministre de l,Immigration fédérale.
Le PLQ a oublié de répéter constamment : Il y a encore 1.500 km de Québec, à l’Est de Montréal, et les RÉGIONS se répartissent de part et d’autres du St-Laurent.
La population de la Ville de Québec où je suis né, en 1942 et que j’ai quitté, en 1976, pour un poste à Montréal, même ci j’ai continué à parcourir toutes les régions du Québec, a toujours pensé qu’on en faisait et disait trop, comme si seule Montréal existait. Et je leur donne entièrement raison.
On ne construit pas un pays en oubliant les 1.500 km à l’Est de PEEL.
Ce qui serait souhaitable ce serait que chacun des membres du parti trouve un moyen de faire connaître notre programme aux gens de son coin de pays. Nous ne sommes quand même pas des suiveux nous, comme dans les autres partis, nous avons des convictions. C’est donc à chacun de nous de faire connaître notre programmes étant donné que les médias n’en parlent pas beaucoup. On dirait qu’ ils n’osent pas en parler peut-être dans certains cas parce qu’ ils ont peur d’être considérés comme partisans, ce qu’ils craignent comme la peste.
Il y a pire. Il y a quelques années il y avait plein de gens qui n’osaient pas dire qu’ils appuyaient le Parti québécois parce que dans certains cas ils ne voulaient pas passer pour des rebelles à l’autorité établie. On dirait qu’il y en a encore des gens qui hésitent à dire ouvertement aux gens de leur entourage qu’ ils sont favorables à l’indépendance parce qu’ ils ne veulent pas être perçus comme des gens qui veulent se replier sur eux-mêmes comme on nous le reproche souvent.
Il faudrait donc que nous fassions davantage connaître à notre entourage que nous voulons l’indépendance parce que nous voulons plus de liberté parce que nous voulons être considérés comme faisant partie d’un peuple. Nous refusons d’être réduits de simple minorité dans notre propre pays.
Correction: nous refusons d’être réduits au rang de simple minorité parmi d’autres dans notre pays le Québec.
Un pays, comme une maison, se construit petit à petit. Une fois la maison construite, on pend la crémaillière. On a recours à un référendum. Mais le pays doit d’abord exister. Pour le moment, le gros des débats consiste à nous demander quand allons-nous pendre la crémaillière? Et personne n’oeuvre à l’édification de la maison. le mouvement indépendantiste québécois souffre de ce syndrome du référendum qui concentre tous son labeur sur un référendum miracle.
Le PQ doit changer son article « 1 » qui doit devenir: « Le PQ s’engage à construire un véritable état francophone en Amérique du nord ». Et pour ce faire, il ne doit pas hésiter à utiliser tous les moyens politiques démocratiques à sa disposition. Et la constitution canadienne lui fournit l’instrument pour ce pays qu’il désire: la clause dérogatoire.
Les Québécois veulent un État véritablement laïque. Alors allons de l’avant et donnons-nous cet État. À nous d’agir. Les Québécois veulent un État français. Action donc. En Éducation, depuis toujours, la miniorité anglophone jouit d’un traitement de faveur qui cause une injustice constante à la population francophone. Corrigeons cette injustice. Les Québécois sont des républicains dans l’âme. Alors pourquoi ne pas leur proposer une constitution républicaine répondant à leurs aspirations? Et en bien d’autres domaines et occasions, nous pourrions agir dans la construction de ce pays. Quand le Québec agira de plus en plus hors des contraintes prévues par la constitution canadienne, il s’approchera de l’éventualité de tenir un référendum. L’indépendance sourd de luttes et de batailles et non d’un chapeau référendaire.
Le fait précède le droit. Comme le disait Gérard Bergeron « L’État devenait ce qu’il faisait ». Nous devons dès maintenant oeuvrer à la construction d’un pays réel. Sa reconnaissance viendra plus tard. Pour être reconnu, le pays doit d’abord exister.
Colbert envisageait l’avenir du royaume sur des siècles en faisant, par exemple, planter des arbres pour construire les flottes du futur. Nos maîtres à penser indépendantistes pensent leur action sur une année ou deux, ou pire, sur quelques mois, en fonction d’élections prochaines. Et nous n’apprenons pas d’une élection à l’autre. Nous répétons les mêmes schèmes espérant des résultats différents.
Un univers mental cherche toujours à persévérer dans son être et ne renonce jamais de lui-même à lui-même si des forces extérieures considérables ne l’y contraignent. Un univers mental ne se modifie que sous une grande et persistante pression. Un univers politique ne saurait se modifier ni en quelques mois ni par quelques discours si éblouissants fussent-ils. Le Québécois vit en la « confédération » canadienne depuis plus de 150 ans. Cette fédération fait partie de son être. Elle lui appartient. On la lui a, petit à petit, introduite dans ses veines. Il serait vain de penser qu’il oubliera tout cela en criant « lapin ».
C’est la grande faiblesse du PQ. Pas de planification à long terme. Juste un référendum gagnant. Un miracle.
Personnellement, je ne crois pas au mira
Le temps passe, et nous commençons à être impatients. Peut-être bien que la boule de neige fondra au printemps, mais peut-être bien aussi qu’elle sera devenue un iceberg. Il sera trop tard pour que le Titanic du PQ change de direction. Il faut y voir maintenant.
Vous dites : « Qu’est-ce qu’on va faire, dans ces quatre ans, qui vont nous rapprocher de l’indépendance? D’abord, on va redonner de la confiance à une nation qui en a beaucoup perdu ces 15 dernières années. »
Si vous n’êtes pas élu en 2018, vous n’aurez aucune chance de redonner confiance à la nation dans les quatre années suivantes.
Donc le problème c’est comment allez-vous redonner confiance aux électeurs d’ici les prochaines élections. Qu’allez-vous leur dire pour provoquer l’étincelle ? Cela ne se fera pas par miracle. Et comme le dit un de vos commentateurs, il va vous falloir parler au cœur des Québécois. «Ça bardera, mais il le faut », avait dit De Gaulle avant de prononcer son allocution.
Puis il a dit ces mots : « C’est une immense ÉMOTION qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal […] Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue DE TOUT MON COEUR!». Ces mots…
Si vous ne parlez pas du fond du cœur Monsieur Lisée, vous ne soulèverez pas l’enthousiasme de votre peuple. Êtes-vous prêt à ce que « ça barde » ? Parce qu’à moment donné il faut prendre des risques. Et si vous n’en prenez pas, comment espérez-vous que les Québécois en prennent ? Comment leur donnerez-vous envie de vous suivre ?
« [O]n a besoin de quelques années pour faire le plein d’énergie, de fierté et de volonté. Et c’est ça qu’on va faire de 2018 à 2022. Et en tant que mouvement indépendantiste, on va préparer l’offre indépendantiste de l’élection de 2022 », dites-vous encore.
Non, non, il faut la présenter dès maintenant. Même si vous ne faites pas de référendum, il faut que vous donniez le programme d’ici 2018. Vous ne pouvez pas dire « on va vous servir un sacré repas, mais vous n’aurez pas le menu avant plusieurs années ». Vous allez couper l’appétit des Québécois. Ils iront se nourrir ailleurs, d’autre chose. Non, il faut leur donner faim du Québec MAINTENANT.
Il n’y a pas d’autre solution.
Monsieur Lisée, je vous ai appuyé lors de la campagne à la chefferie et je vous appuie toujours. Mais tout en considérant que vous êtes l’homme de la situation, je pense qu’il faut que vous passiez, et tous les députés doivent aussi être à l’avant-scène, en mode attaque contre non seulement le gouvernement actuel et Philippe Couillard mais aussi contre la CAQ et son programme de droite. Il faut réagir promptement, les démasquer. Quant Bonardel dit que le PLQ est la pâle copie de la CAQ, il faut dénoncer ce que serait l’original: plus de coupures, moins de services en diminuant entre autres l’effectif de la fonction publique, comme c’était dit dans leur programme de 2014. Bref, il faut être aux aguets et mordre à la moindre occasion tout en proposant des solutions dont l’indépendance. Le cas de la Davie est une belle illutration du contrôle de l’industrie maritime que pourrait exercer un Québec indépendant. De même que Bombardier ou le gouvernement provincial du Québec est venu à la rescousse à la hauteur d’une subvention de 1.3 milliards alors que le gouvernement fédéral du Canada, sous la pression probablement de Toronto, n’a consenti qu’un prêt de 375 millions. Voilà des exemples qu’il faut marteler auprès de la population. Dans les autres domaines, il faut frapper l’imaginaire des gens. Il est peut-être trop tôt pour tout dévoiler … la mémoire est une faculté qui oublie … mais il me semble que dès le début de la prochaine année, il faut lancer le bateau parce que les sondages, qu’on le veuille ou non, ont un effet démobilisateur.
Salutations cordiales
Gilles Millette (à titre personnel)
Vice-président
Circonscription de Saint-François
Lire: « illustration » dans le cas de la Davie.
Désolé.
Et lire aussi: « Quand » Bonardel et non « quant »
Désolé, il faut se relire … je sais.
C’est bien beau de rêver et de re-rêver à l’indépendance à chaque fois qu’une tuile fédéraliste ou deux nous tombent sur la tête ( cette fois, la Davie et notre impuissance en immigration ) mais de ne rien faire de concret pendant le mandat de 2018 pour modifier la situation politique sauf de se préparer à reprendre le pouvoir, peut-être, en 2022ou 23 avec les mêmes bonnes idées mais supposément une meilleure préparation pour enfin tenir un référendum gagnant, peut-être, sur l’indépendance en 2024 ou peut-être 2025 c’est à mon avis du pédalage dans la choucroute qui place le PQ dans la situation actuelle au niveau des sondages, un parti un peu perdu…
J’ai envoyé par courriel un texte à Jean-Francois UN RÉFÉRENDUM EN 2020 . J’y propose ( en résumé ici ) un référendum d’affirmation nationale selon la formule suivante:1) Annoncer rapidement la question :Voulez-vous que le Québec soit un pays indépendant, séparé du Canada ? 2) Annoncer que le OUI gagnant devra être de 55% pour procéder à une déclaration unilatérale d’indépendance 3) Si le Oui se situe entre 50 et 55%, annoncez que le gouvernement du Québec proposera au Canada de signer la constitution de 1982 à condition que celle-ci reconnaisse explicitement la nation québécoise et l’octroi de pouvoirs souverains en matière de langue de culture et d’immigration et ce, dans l’année qui suivra . Note: si le constat est un échec de notre proposition , dans le mandat de 2022 serait tenu un nouveau référendum sur l’indépendance avec la même question et, cette fois , un Oui à 50% plus une voix amènerait une déclaration unilatérale d’indépendance au moment approprié.
Voilà à mon avis la façon pour le PQ de retrouver sa pertinence et sa saveur. Peut-on au moins en discuter ?
Il faut, il me semble, cesser de fixer le débat sur l’outil. le référendum.
Il n’y aura pas de référendum gagnant tant et aussi longtemps que le Québec pays n’existera pas …ou presque. Ce n’est pas un référendum qui fait un pays. mais des gestes bien concrets qui font qu’un état se démarque de tous les autres.
Des gestes concrets comme:
une charte de la langue française qui a du mordant,
une charte de la laicité, une vraie la aussi
un plein contrôle sur notre immigration
une constitution répub;icaine qui vient en opposition directe à notre constitution monarchique actuelle
Et pour tout cela, utiliser la clause dérogatoire.
M. Lisée,
Vous n’avez pas assez de projets accrocheurs pour chaque ville ou chaque région. exemple à Québec, une personne compétente et crédible se promène avec le Bloc pour démonter les avantages immenses de Québec Capitale Internationale. Il me semble que cela serait un grand projet rassembleur et qui pourrait nous rallier
beaucoup de votes. Mais jamais on a vu un leader du PQ en parler.
Donc, votre problème au PQ: pas assez dans la réalité; pas collé à ce qui rassemble les électeurs. Réveillez-vous!!!
Pourquoi attendre 2 018 avant de faire tout cela ? Je croyais que pas de référendum signifiait plus de mobilisation pour l’indépendance. Un pays doit eêtre conquis et rassemblé avant d’être déclaré. Qu’a-t-on fait pour rassembler le NOUS dispersé ? Qu’a-t-on fait pour sensibiliser au respect de la langue, de la culture depuis que le PQ á élu un nouveau chef. ? Qu’a-t-on fait pour dénoncer les empiètements du fédéral, pour bloquer les mesures réductrices d’Ottawa envers le Québec ? On a oublié que l’indépendance comme en Catalogne, devait prendre la rue avant avant l’Assemblée nationale, mousser la fierté nationale avant gonfler l’égo du chef dans la JOUTE des parlementerieS lors de la période de questions. C’est dans la plaine et au quotidien que se nourrit et se renforce l’indépendance. Si un chef ne peut descendre de sa tribune quand il est bien dans l’opposition, ses promesses de faire l’indépendance demain ne sont pas et ne seront jamais crédibles . Alors ! …
On va devoir se tenir bien ensemble et exiger encore et encore que le PQ et son
chef fasse tout pour avoir une vraie couverture médiatique.
Il faudra au PQ qu’il mette de l’avant davantage son programme et ses actions dans tout le Québec et partout en région. Avoir des interventions qui le rapprochent du peuple. pas juste des phrases qui demeurent veulent. Qu’on sente qu’is sont capables de prendre le pouvoir.
Pourquoi alors le PQ a-t-il laissé tomber l’article du programme qui prévoit le cégep en français pour tous?
Où sont les idées et les analyses du Mouvement Québec-Français?
Pourquoi prononcer un discours à Dawson et ignorer les autres cégeps?
Pourquoi ne pas insérer dans la bataille Charles Castonguay?
Pourquoi financer les universités anglaises au triple de ce que représente la population anglophone?
Pourquoi deux méga-hôpitaux de même grosseur pour la minorité anglophone et la majorité anglophone.
Bref, pourquoi financer notre propre colonisation?
Se battre avec l’énergie du désespoir pour le français est d’après moi la meilleure condition gagnante pour un futur référendum.
Mais peut-on vraiment croire le PQ qui laisse Alexandre Cloutier torpiller le combat sur la laïcité?
Arrêtez de vous contredire mais surtout battez-vous pour les vôtres, bon sang.
lapsus dans le texte.
Il faut lire minorité anglophone et majorité francophone.
Le dernier sondage devrait sonner le réveil . Le PQ n’existe ni pour les anglophones ni pour les allophones québécois. Vouloir être tout à tous mène tout droit à l’inmsignifiance politique.
D’aucuns accusent M. Lisdée d’être « drab ». Ce n’est pas le chef qui est drab, c’est le parti. Même la CAQ-Legault offre un plat plus appétisant au niveau identitaire que le PQ. Invraisemblable.
Lisée et son équipe sont au courant de tout ce que tu soulèves…
Le financement des universités et cégeps anglophones ne relève pas uniquement du Québec, mais également d’Ottawa! Ces universités sont financés par les 2 paliers de gouvernement. Encore faut-il être au pouvoir pour changer la donne…
Le combat pour le français figure parmi leurs priorités, qu’ils aient choisi une méthodologie différente de la tienne n’invalide aucunement le bien-fondé et la pertinence de leur approche.
Le combat sur la laïcité est loin d’être terminé, ou supprimé comme l’affirment certains! Le projet de Lisée sera mis à l’avant plan dès la prise du pouvoir en 2018.
Un des grands dangers qui nous menacent, c’est l’absence de volonté de certains membres de se rallier derrière le choix de la majorité en matière de programme et de chef. Quelques-uns pensent que d’interminables critiques contribueront à faire avancer la cause…alors que dans les faits, c’est tout le contraire.
Je souscris à ces considérations. Pour être crédibles aux yeux de la population, il faudrais cependant que son auteur apparaisse authentique, capable d’émotions ressenties, loin des virages conjoncturels inspirés par des tactiques opportunistes peu soucieuses d’une stratégie cohérente. À regret, je constate que le PQ n’est que rarement là où et quand on serait en droit de l’attendre. Tout semble centré sur une seule et même personne: le chef. Or son intelligence et son indéniable capacité discursive échouent à susciter l’adhésion chez le plus grand nombre. Désolé.
Je suis heureux de constater sur les réseaux sociaux que ton opinion n’est pas partagée.
Il se produit justement un engouement envers Lisée sur les réseaux sociaux.
Les critiques acerbes de certains infiltrés envers notre chef ont suscité le contraire de ce à quoi ces individus s’attendaient.
Une vague d’appuie inconditionnels et ressentis envers Lisée est en train de se produire, au plus grand plaisir des indépendantistes qui se rallient de plus en plus…
Oui, mais comment prendre le pouvoir quand on connaît le résultat des sondages l’un après l’autre? Il me semble qu’il faille élaborer une stratégie pour faire en sorte que le balancier se retourne, une stratégie plus agressive! Le blogue de M. Lisée n’est pas accessible à tous les Québécois; il faut qu’on l’entende sur d’autres tribunes aussi.
Il faut aussi attaquer le bilan de Couillard, répéter à tout vent que les cadeaux d’aujourd’hui sont possibles grâce aux années d’austérité imposées, aux plus démunis en particulier. Dire que, même avec ces cadeaux, on n’arrive même pas au niveau de la situation qu’on connaissait avant l’arrivée de Couillard.
As-tu remarqué que régulièrement, à un an des élections, on nous sert des sondages prédisant une victoire écrasante d’un des partis fédéralistes en même temps qu’ils prédisent la mort du Parti Québécois?
Cette stratégie bien fédéraliste est tellement tendancieuse et constante qu’elle a fait l’objet de recherches démontrant la prévisibilité de la panique qui s’installe chez les fédéralistes.
Ne nous leurrons pas, quand le Québec deviendra indépendant, le Canada cessera d’exister, point final!
Et ça, les fédéralistes le savent très bien, d’où les magouilles, les alliances derrière les rideaux et les plans machiavéliques pour empêcher notre indépendance.
J’aimerais que tout le monde puisse entendre ce discours. Pourquoi n’apparaissez-vous pas plus souvent dans les médias? La population a besoin de savoir ce que le Québec ferait s’il était indépendant.
C’est ce discours que M. Lisée devrait nous servir à la radio et à la télé. Pourquoi ne le fait-il pas lui et ses collegues? Réveillez-vous les indépendantistes et on attend votre discours.
Bonjour de Québec, M. Gaulin a quand même raison là. C’est vrai que vous n’êtes pas assez présent dans les médias M. Lisée. En espérant que ce sera corrigé le plus rapidement possible !
Bonjour Marithé,
Lisée sillonne la province depuis son retour de vacances justement pour informer la population de ce que fait le Parti Québécois.
Les médias à la solde des fédéralistes ne publieront certainement pas tout ce qui touche de près ou de loin à notre combat pour l’indépendance. Voilà pourquoi on ne voit pas Lisée plus souvent dans les médais télévisés!
Il nous appartient à nous les membres, de faire ce que les médias refusent de faire, absorbés qu’ils sont par leurs efforts à mousser les campagnes des partis fédéralistes…
Alors partage ce genre de vidéos le plus souvent possible avec le plus de gens possible, tu contribueras ainsi à faire avancer la cause…
Poser la question c’est d’y répondre.. Vous ne croyez quand même pas que le CANADA et son info. veulent promouvoir l’indépendance!.
Bonjour de Québec. Oui M. Lisée, tout ceci serait bon et encore plus dans d’autres sphères. On serait enfin débarrassé de la monarchie donc plus d’argent dans nos poches. On serait enfin libre d’être maître chez nous et on ne serait pas obligé de quêter au fédéral et de se faire répondre non ! On pourrait faire tout ce qu’on voudrait dans tous les domaines et on pourrait traiter d’égal à égal avec nos voisins, le Canada et les États-Unis avec l’accord de nos syndicats dans divers domaines. On pourrait surtout réparer ce Québec amoché depuis des années par les libéraux. Oui on a un bon plan pour tous les québécois et québécoises. Notre pays ferait partie de l’O.N.U. et d’autres alliances qui existent et dont la Canada fait partie actuellement. Pensons-y, un seul rapport d’impôt à produire et l’argent demeure chez-nous au Québec ! Je ne peux nommer tous les avantages que cela nous donneraient d’être indépendant et on peut se les imaginer aisément. Oui M. Lisée, moi je vote pour vous pour un premier mandat de préparation à l’indépendance et je vote pour vous dans le mandat suivant pour qu’on puisse réaliser le rêve de René Lévesque et le rêve de plusieurs.J’espère fortement qu’avec vos propositions , les gens vous suivront dans cette belle aventure d’avoir enfin nos pleins pouvoirs dans notre pays. Mettons de côté nos peurs et donnons nous cette chance de faire partie de cette belle aventure en français avec toutes les diversités qui parlent une autre langue ce qui est un plus pour le Québec, tout en faisant de notre langue une obligation parce que c’est la langue officielle de notre futur pays. On sauverait la Davie et bien d’autres choses. J’ai hâte d’y être. Et vous ?
Le problème avec la mari, c’est que Couillard se traine les pieds. Ça fait 50 ans qu’on parle de décriminaliser la mari.
De Québec, pour être franche avec vous S. Auclair, M. Couillard et son gouvernement se trainent les pieds dans pas mal de projets de lois ou autres promesses non tenues !