« Si j’avais su… » – la complainte de Philippe Couillard

Ce matin à l’émission de Bazzo à Radio-Canada, la députée libérale Christine St-Pierre a du admettre qu’elle ne savait pas que Phillipe Couillard avait eu un compte bancaire dans un paradis fiscal huit ans durant. Elle l’a appris hier, grâce au travail journalistique. (Ce même travail journalistique qui a alerté les Québécois, à partir de 2010, de l’ampleur de la corruption qui a saisi le Québec sous l’administration libérale.)

Donc, elle ne savait pas. Les autres libéraux ne savaient pas non plus. Cette information aurait pourtant été extrêmement utile, il y a un an, lors de la course au leadership du PLQ. Le candidat Raymond Bachand, qui ne s’est pas gêné pour dire que les liens d’amitiés entre M. Couillard et l’escroc présumé Arthur Porter allait plomber la réputation de son adversaire, aurait usé de l’argument paradis-fiscal comme d’une massue.

Et le résultat du vote en aurait peut-être été changé. Nous ne le saurons jamais.

Nous sommes donc en présence d’un chef libéral qui savait, depuis le premier jour de son entrée en politique, que cette information allait nuire considérablement à sa réputation et à celle de son parti. Il a donc fait le choix, conscient, de la taire au cours de toutes ces années. A chaque étape, il s’est — c’est certain — posé la question de la divulgation volontaire de cette info, sans doute avec quelques proches conseillers. A chaque étape — c’est certain — il a fait le choix conscient de ne rien dire.

La mauvaise gestion du risque

Un autre choix était possible. Il aurait pu, dans une entrevue, très tôt dans sa vie de ministre, évoquer ce passé, au moment de son choix. Un mauvais moment à passer, un information négative à gérer, mais pas dans un moment de crise. C’aurait été le choix de la transparence intelligente.

Mais il a pris un risque. Il a joué. Il a parié que personne ne s’en apercevrait. S’il avait gagné, il était sauf. Lui et son parti. Mais s’il perdait, il savait que cette information pouvait surgir au plus mauvais moment, au moment cauchemar: à la veille d’un débat décisif pour une campagne électorale cruciale.

Cet épisode me rappelle mes années de journaliste à Washington. Lors de la campagne présidentielle de 1988, un certain Dan Quayle, Sénateur d’Indiana, avait été désigné candidat républicain à la vice-présidence. En quelques heures, les journalistes ont révélé qu’il avait usé d’influences en 1969 pour être exempté de servir au Vietnam, contrairement aux moins bien branchés de sa génération.

Répondant aux journalistes, Quayle a eu cette explication: « Si j’avais su en 1969 que je serais ici avec vous aujourd’hui  [candidat à la vice-présidence], j’avoue que… » Il n’a pas complété sa phrase, mais on a compris son regret rétrospectif.

Alors la même question doit trotter dans la tête du chef libéral aujourd’hui. S’il avait su alors qu’il serait chef du PLQ et que l’information allait l’empoisonner la veille d’un débat, il n’aurait pas mis son argent dans un paradis fiscal.

Question bien traduite par l’ex-ministre libérale Liza Frulla, tentant de défendre l’homme du Paradis fiscal:  « Est-ce qu’en 2000 il savait qu’il était pour se présenter comme Premier ministre? »

S’il avait su, ministre, que l’information allait sortir au mauvais moment, il aurait fait preuve de transparence.

S’il avait su, pendant la course au leadership, que l’info allait sortir… il aurait probablement attendu au lendemain de la course pour faire sortir l’information…

La faute de jugement

Ce jeu du « Si j’avais su… » ne pointe que dans une direction: l’absence de jugement. Dans ce cas, comme dans bien d’autres, Philippe Couillard a manqué de jugement. Le dommage causé à sa réputation personnelle est une conséquence bien méritée. Le dommage causé à la réputation — déjà bien malmenée — de son parti est pire encore. Car les Libéraux n’ont pas voté pour ça. Ils pensait voter pour quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’avait rien à cacher. Ils se sont trompés. Ils ont été trompés.

Quelque part, à Montréal, Raymond Bachand sourit en silence…

57 avis sur « « Si j’avais su… » – la complainte de Philippe Couillard »

  1. Plus ça change + c’est pareille…
    Un Chum c’t’un Chum
    Un Libéral c’t’un Libéral
    Couillard = CHAREST = Corruption

  2. Est-ce que Philippe Couillard sait que les alumineries menacées de fermer au Québec, sont le fait de ses amis Saoudiens qui construisent des centrales électriques et des usines de dessalement de l’eau de mer, à des coûts à pertes, afin d’amener de gigantesques alumineries dans le désert saoudien ?

    On y retrouve les géants ALCOA et RIO TINTO ALCAN. Ces gens ne se formalisent pas que des alumineries alimentées à de l’énergie verte, celle d’Hydro-Québec soit remplacée par du gaz naturel ou du charbon.

    Le seul élément qui pourrait faire échouer ces projets dans quelques années, c’est l’augmentation de la température dans le désert, le jour, en été, de 50°C. actuellement, à 58°C., tel que le prévoit le GIEC.

  3. Pourquoi l’argument du « Si j’avais su » ne tient pas?
    Parce que la vie nous demande de faire des choix et de les assumer.
    Le « Si j’avais su » revient à dire… « Si j’avais su » que je me serais fait prendre, j’aurais mieux caché mon jeu!
    Ça ne questionne pas sur la moralité ou non du geste.
    Ça le cautionne autrement!

  4. Placer son argent dans un abri fiscal c’est légal mais malhonnête dans le sens que le déposant cherche à le cacher pour ne pas payer sa contribution à sa province et son pays. Et le résultat est un manque de confiance surtout pour une personne qui aspire à devenir PM! J’ai l’impression par moment qu’il n,y tient pas tant que ça à la « job »

    • J’ai la même impression. Je me demande pourquoi il tient mordicus à ce comté de Roberval alors qu’il a Outremont sur un plateau. Ou il est masochiste ou il cherche une justification venue de l’extérieur pour donner sa démission au soir de sa défaite personnelle.

  5. Je me pose bien des questions sur la vie d’espions de Philippe Couillard et Arthur Porter pour le gouvernement canadien ? Pas un autre Poutine.

    • Je suis plus inquière du processus décisionnel qui les a amenés là. Porter était-il citoyen canadien pour occuper une telle responsabilité? Il a dû démisionner parce qu’on a découvert qu’il entretenait des relations avec un vendeur d’armes qui agissait comme intermédiaire entre la Russie et les pays en émergence. Un mois plus tard, Dr Couillard démissionnait parce qu’il refusait, semble-t-il, de mettre fin à son contrat de conseiller auprès du roi d’Arabie Saoudite. Le lendemain, ils dissolvaient leur compagnie.
      Je souhaite que Legault continue son interrogatoire musclé.

  6. Au téléjournal de RadioCan, suite au face-à-face des chefs à TVA, je viens d’entendre un commentateur affirmer que les péquistes pressés comme JFL vont faire pression sur PM pour tenir un référendum dès le début d’un prochain mandat. Est-ce vrai M. Lisée?

    • Ça c’est certain !!!… Car, un sous-entendu plane toujours !!!…
      Tant que les Québécois » » » » »…..n’en voudront pas !!!… Hum !!!

    • Quand les peureux auront pris confiance en eux et en nous. On pourra avancer independants.

    • Non. Moi, je suis des souverainistes qui veulent un pays mais qui ne veulent pas d’un référendum…perdant. Pour arriver à faire un pays, il faut obligatoirement passer par un référendum gagnant, et cela se prépare par une campagne d’information orchestrée par un gouvernement souverainiste. Si le gouvernement du Canada se sent justifié de dépenser nos taxes pour faire la promotion de l’unité canadienne, pourquoi un gouvernement souverainiste ne pourrait-il pas expliquer à ses citoyens tous les avantages de l’indépendance?

    • Tant que les sondages ne donneront pas plus de 5% d’avance du « oui », il ne faudra pas y aller.

    • L’idée de prendre le temps de consulter les Québécois, et le Canada, et de présenter un projet qui peut effectivement être réalisée si elle est approuvée par la population, est trop pour un parti dont l’idée de discussion est « soyez d’accord avec nous et on aura le consensus.  »

      Si cette élection est une indication, un gouvernement péquiste va convoquer un référendum rapide dès que les sondages sont favorables. Peu importe si la question est fondée sur un accord avec le Canada qui est réaliste, c’est juste un détail …

      Peut-être qu’en même temps, nous pouvons avoir un référendum pour décider quand il doit s’arrêter de neiger. Il ne va rien changer, mais il faudra faire les «printempists» se sentir mieux.

    • Arrêtez de vous énerver avec le référendum. Le Directeur général des élections a répété toute la journée que la loi sur les consultations populaires (référendum) devait d’abord être amendée. Ce sera un long, très long processus de débats en commissions parlementaires et en Chambre. Patience! Ce ne sera pas pour ce mandat-ci.

  7. Un Chum c’t’un Chum ! ! !
    Un Libéral, c’t’un Libéral = C’est aussi back to Charest Storey.
    Plus ça change plus c’est pareille

  8. À propos de Couillard……a-t-il pendant la durée de son évasion fiscale contibuer à maintenir son permis de conduire, sa carte d’assurance-maladie, maintenu à partir de cotisation ses actifs de participation pour les régimes de pension du Québec et du Canada….etc…etc

    Il y a moyen de vérifier cela dans les boites informatiques des gouvernements….

    Maurice

    • Il a rompu tous ses liens avec le Canada dans le seul but de ne pas payer d’impôts, et en sachant très bien ce qu’il faisait … Et de façon tout-à-fait légale ! …

    • Pour bénéficier des exemptions fiscales liées à son statut de non-résident, il devait remettre sa carte d’assurance maladie, prendre des assurances privées, prendre un permis de conduire international et un permis dans son pays de résidence. Mais il n’avait pas à ouvrir un compte offshore. Il existe dans toutes les banques canadiennes des comptes non-résidents. Il devait demander la conversion de son compte en compte non-résident et, à son retour, l’inverse.
      J’ai vécu à l’étranger pendant dix ans. J’ai toujours eu un compte non-résident dans une banque canadienne au Canada. Mon compte a changé de statut lorsque j’ai rétabli ma résidence au Canada. Entre temps, j’ai toujours bénéficié des exemptions fiscales attachées à mon statut.

  9. voici une mise-à-jour de mon commentaire précédent:
    27 mars 2014 envoyé au blog de J-F. Lisée,

    Mettez vos meilleurs limiers (du PQ) à vérifier ceci, qui était la situation que m’expliquaient les « expats » canadiens quand je représentais le Québec à HongKong:
    Pour un canadien qui s’expatrie (à l’étranger) et qui veut être exonéré de payer des impôts au Canada il doit, selon Revenu Canada (1-855-284-5943):

    1.- liquider touts ses actifs immobiliers et autres,

    2.- abandonner tous les liens, memberships etc. qui indiqueraient qu’il a l’intention de revenir au Canada

    3.- Il peut conserver ou abandonner la citoyenneté et le passeport canadien
    4.- s’il reçoit des revenus du Canada, il tombe sous la « section XIII et des comptes de retenues des non résidents » de la loi de Revenu Canada (1-855-284-5947)
    Il existe peut-être des dérogations pour des experts envoyés à l’étranger sous l’égide d’un programme ou d’une entente du Canada (ou du Québec) avec un pays étranger. (chez les diplomates canadiens ou québécois, l’impôt est déduit à la source au Canada et/ou au Québec)
    Seul le docteur Couillard, sans doute conseillé par Secor-KPMG où il est consultant, peut tirer au clair cette situation pour le moins nébuleuse, dont les quatre ans pendant lesquels il a laissé ses fonds dans un paradis fiscal après son retour au Canada.

    Pièces jointes

    1.- Fiscalité
    Arabie saoudite
    Les taux d’imposition
    Les taxes sur le revenu des personnes
    Le taux standard
    Comme pour l’impôt sur les sociétés 20%
    Pour les Saoudiens de nationalité 2,5%
    Pour ceux travaillant dans le secteur du gaz naturel 30%
    Pour ceux qui travaillent dans la production de pétrole et d’hydrocarbures 85%
    Les déductions et les crédits d’impôt
    Les mêmes que pour les sociétés.

    Les régimes spéciaux concernant les expatriés
    Même conditions que pour l’impôt sur les sociétés: 20%, 30% ou 85% selon les secteurs d’activités.

    Si le docteur Couillard n’a pas payé le 20% d’impôt des expatriés, cela suggère que ses services professionnels étaient fournis selon un statut spécial voulu par les Saoudiens, possiblement dans une entente avec le gouvernement canadien.
    Ce qui pourrait expliquer sa nomination surprenante au Conseil privé de sa majesté la Reine d’Angleterre et du Canada, en compagnie de son ami Arthur Porter.

    2.- Bureau du Conseil privé
    http://www.pco-bcp.gc.ca
    Liste alphabétique courante des membres du Conseil privé de la Reine pour le Canada
    L’honorable Arthur Thomas Porter 3 septembre 2008
    L’honorable Philippe Couillard 21 juin 2010

    3.- Double citoyenneté
    Qu’est-ce que la double citoyenneté?
    Chaque pays décide qui il reconnaît comme citoyen. Si plus d’un pays vous reconnaît comme citoyen, vous avez la double citoyenneté.
    La double citoyenneté ne se demande pas et il n’existe pas de certificat à cet égard. Les Canadiens ont le droit de prendre la citoyenneté d’un pays étranger tout en conservant leur citoyenneté canadienne. (et le passeport)
    Pour obtenir plus de renseignements au sujet de la double citoyenneté et des choses importantes que vous devez savoir à ce sujet, consultez la publication intitulée La double citoyenneté du ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada.
    (SANS PAYER D’IMPÔTS AU CANADA mais …… continuer à jouir des services consulaires !)

    4.- Service bancaire pour les expatriés, la solution éthique
    La filiale de la Banque Royale en Arabie, la banque du docteur Couillard, aurait pu transférer ses fonds à Gestion de patrimoine de la Banque Royale au Québec, ainsi les faire fructifier, et faire préparer chaque année les déclarations d’impôt pour les huit années délinquantes.
    C’était la solution facile qui permettait d’éviter le chant des sirènes des paradis fiscaux toujours honnis des contribuables.

  10. Permettez-moi de partager avec vous la réflexion qui m’accompagne face à ce que vit actuellement ma NATION : Jacques Attali dans ses
     » 7 leçons de vie pour survivre aux crises  » – Ch.6 -2009 nous dit ;

    Pour SURVIVRE -les NATIONS devraient avoir pour principes de

    1. Repenser l’action publique dans
    . Le Respect de soi
    . La Valorisation du temps
    . L’Empathie
    . La Résilience
    . La Créativité
    . L’Ubiquité
    . La pensée révolutionnaire

    2. Et l’avenir de leurs grandes villes
    Intéressant, non ?
    Bon débat pour ce soir
    Bernadette Martin

    .

  11. Si monsieur Bachand aurait remporté la course à chefferie libérale, il aurait été intéressant de voir deux transfuges péquistes confrontés à Mme Marois lors du débat de ce soir! pour vous changer les idées dans les prochains jours, je vous suggère les films suivant: Le bon , la brute et le truand, ou encore: Pour une poignée de dollars (600,000).

  12. Un type qui a reçu sa formation de médecin au Québec, après avoir payé des frais de scolarité minimes, s’est empressé de quitter le Québec aussitôt sa formation de médecin complétée, pour aller travailler 10 ans en Arabie Saoudite, et en mettant ses salaires et autres revenus dans un ou des (?) paradis fiscaux de sorte à ne payer aucun impôt au Québec qui lui avait tout donné.

    Quel égoïsme! Ça m’écoeure!

  13. « Si j’avais su », c’est un argument que les pleutres qui tremblent à la seule idée de se faire consulter, un jour, quand ils seront prêts, sur l’avenir politique de leur nation, ne pourront pas utiliser. Quatre cents ans de lutte, génération après génération pour en arriver à cela, c’est à en pleurer.

  14. Paradis Fiscal

    Bonjour,

    Je suis surpris que personne n’a fait ressortir que monsieur Couillard n’a fermé son compte de Jersey que 4 ans après son retour au Québec.

    Un oubli ?

    Se pourrait-il que ce soit dans le cadre de ses démarches de divorce qu’il ait dû fermer son compte pour le partager ???

    Claude Lemire
    Rosemont

    • On peut toujours spéculer: pas de divorce, pas de divulgation. On ne peut affirmer.

  15. On ne fait pas du crystal avec de la cruche. La confiance ca se merite et ca se gagne. Comment peut-on faire confiance a ce parti et a son chef?

  16. Le mensonge ne finit-t-il toujours par rattraper le menteur, et celui-ci ne perd-t-il pas, par le fait même, sa crédibilité? Espérons, que la majorité des citoyens du Québec, des gens intègres, pour la plupart, se souviennent et apposent leur vote à la bonne place, le jour du scrutin. Il serait vraiment déplorable que nous soyons gouvernés par M. Couillard, celui même qui ment à la face de tous, et qui se targue d’être d’une parfaite intégrité…

  17. J’espère que ce soir au débat, madame Marois va poser cette question, la question a 600, 000.00 dollars:
    Pourquoi avez-vous toujours caché l’existence de ce compte?

  18. Vous avez bien raison. Il n’empêche que le tiers de la population au moins s’apprête à voter pour ce triste sire au jugement douteux et pour son parti qué-can. C’est que le suffrage québécois se distribue fondamentalement en fonction des loyautés nationales. Couillard a beau avoir la morale élastique et l’impôt… paradisiaque, il est Canadien first and foremost et son parti est le parti des Canado-Canadiens. Il se vaudrait la médaille Bene mercanti de… Canada que ça ne surprendrait personne! Mais bon, il faut bien quand même réveiller le vote des Québécois un peu égarés par les mirages canadiens…

  19. Il a en toute connaissance de cause choisi de placer son argent à l’île Jersey un paradis fiscal qui est même sur la liste noire des paradis fiscaux.Pourquoi. Comme l’a dit une fiscaliste hier à Alain Gravel:  » M. Couillard aurait pu placer cet argent dans n’importe quelle banque au monde. S’il a choisi Jersey c’est pour tirer bénéfice du SECRET BANCAIRE… »
    Un journaliste la semaine dernière lui a même demandé s’il avait un compte  » Off Shore » la réponse de P. Couillard NON. Tout le monde sait aujourd’hui que la réponse c’est OUI. Il a effrontément menti à tout le Québec qu’il aspire à diriger.
    Retournons le en Arabie Saoudite où on applique la Charria et où il semble si à l’aise ( dans tous les sens du mot)

  20. Je m’excuse mais je ne peux m’empêcher de dire … Est-ce que dans votre carrière vous avez déjà rencontrer un libéral qui savait quelque chose ?

  21. Se pourrait-il que M. Couillard , mis au fait du reportage à venir dans les 72 heures aie tenté une diversion en réclamant les rapports d’impôts de ses concurrents, à plein média, envoie par là.

    • Sans aucun doute. C’est pour ça qu’il ne faut pas souscrire à cette demande. Ce qui nous importe, ce n’est pas ce qu’ils font de leurs argents mais ce qu’ils vont faire de la nôtre.

  22. Ce n’est vraiment pas possible que tu écrives ça en fin d’après-midi – courriel d’avertissement à 16h09 – alors que tous les gens sérieux ont dit que Couillard avait fait une chose non seulement légale, mais morale aussi. Vois le Devoir, http://www.ledevoir.com/politique/quebec/403831/paradis-fiscal-rien-a-reprocher-a-couillard-disent-experts-et-liberaux, et l’Actualité, http://www.lactualite.com/actualites/politique/argent-voyeurisme-et-exageration/. Salut.
    Yves Cazelais

    • La question n’est pas si M. Couillard a fait quelque chose de mal il y a 20 ans – il n’a pas. L’erreur de jugement, c’est qu’il n’a pas divulgué cette information lui-même, en particulier compte tenu de la corruption qui régnait dans son parti avant son retour en politique.

  23. Quelque part, à Montréal, Raymond Bachand doit aussi se dire bande d’idiots, vivez avec. Moi, je vais vous regarder patauger avec délices. Et que doit penser le candidat Moreau. Je serais curieuse d’être dans sa tête, en ce moment.

  24. Il travail peut etre encore avec les paradis fiscaux.Le secret bancaire lui permet de cacher la vérité.M.Couillard a la particularité d’avoir toujours un pied honnete et un pied malhonete,a cheval sur la ligne entre l’un et l’autre.Orateur hors pair,jouant habilement avec les mots,c’est un beau parleur inspirant beaucoup de sentiments,sauf la franchise et la confiance.

  25. Philippe Couillard est un être qui, comme son ami Jean Charest, souffre d’égocentrisme aigu ! Donc, très dangereux pour la démocratie. Un petit plus cependant, il vient de créer tout un malaise dans son parti !

  26. Cher Monsieur, c’est au contraire le Parti Québécois qui est malmené, à juste titre. Plutôt que de s’attaquer aux gens qui déposent légalement quelque part une somme modique de 600 000$ (pour un médecin) et qui déclarent les revenus en intérêts dès leur retour au Canada, attaquons les rusés et les menteurs du PQ qui manipuleront l’opinion publique et la jeunesse (avec ces beaux cours d’histoire idéologiques imposés au CÉGEP notamment) s’ils sont élus! Nous attendons toujours que Marois expose ses avoirs …

  27. Que ce soit pour des têtes d’affiches comme les Gérard Depardieu et Johnny Halliday, le fait de faire le choix du sentier des « paradis fiscaux » démontre un état d’esprit qui n’a rien à voir avec le bien commun et la culture citoyenne. Bref, l’état d’esprit de ces individus est formaté par la finance et non par des règles éthiques. Philippe Couillard en est!

  28. Il est grand temps que la vérité éclate aux grands jours. Pourra-t-il en même temps s’il devient Premier Ministre du Québec récupérer les milliers de dollars perdus par la corruption et la collusion sous le règne des libéraux?

    • Très difficile. Quand on arrivera à la preuve, on découvrira qu’ils agissaient dans le cadre de contrats d’agences d’exécution dont les décisions et recommandations, les budgets et les dépenses ont été entérinés par le gouvernement. Les agences d’exécution reçoivent le mandat d’agir pour le gouvernement. Elles sont donc des mécanismes opaques d’opération qui définissent les besoins, choississent les solutions et déterminent les budgets en lieux et place de l’expertise gouvernementale qui n’exixte plus.. Elles agissent à la place de l’État, sauf que, l’État vous pouvez lui demander des comptes mais pas à l’agence d’exécution. Elle n’a de compte à rendre qu’à son mandant.
      À part la partie réellement frauduleuse, fausses factures, double facturation, sociétés bidons, financement politique, etc on ne pourra vraisemblablement récupérer que très peu.
      Le pire, c’est que le système qui permet ça est toujours en place comme monsieur Vaillancourt l’a dit à sa candidate. Il y a toutes les chances qu’il reproduise les mêmes situations que celles dont parlent la Commission Charbonneau mais dans un plus grand nombre de domaines.si on ajoute les cliniques privées et les agences de gestion des commissions scolaires qu’on aura enterrées.

  29. Que ce soit pour des têtes d’affiches comme les Gérard Depardieu et Johnny Halliday, le fait de faire le choix du sentier des « paradis fiscaux » démontre un état d’esprit qui n’a rien à voir avec le bien commun et la culture citoyenne. Bref, l’état d’esprit de ces individus est formaté par la finance et non par des règles éthiques. Philippe Couillard en est!

  30. Il faudrait vérifier soigneusement le déclaration des revenus et des actifs que Philippe Couillard vint de faire car je trouve qu’il y a des impossibilités dans cette déclaration.
    Il déclare: Placements en Bourse (obligations, actions, fonds communs, options d’achat d’actions d’Amorfix Life Sciences): 74 833$
    Et il déclare aussi: Dividendes de sociétés canadiennes imposables de
    136 304,89$
    Comment on peut avoir un rendement de 136 304.79$ sur un investissement de 74 833$ ?????
    Un rendement de 5% est déjà pas mal élevé sur ce genre d’investissement, donc il aurait dû avoir 3 741$ sur 74 833$
    Son rendement de 136 304,89$ devrait équivaloir à a peu près 2 726 080$ d’investissement
    Il y a anguille sous roche

    • 74 833. $, c’est probablement le montant de ses placements pour l’année en cours.
      136 304.79 $, le rendement en dividendes de tout son portefeuille.
      Pour ceux qui se demandaient comment un docteur de sa trempe n’avait pas économisé plus que 600 000 $ dans les conditions privilégiées de sa situation, il y a là matière à investigation, vu la grande diversité de ses intérêts professionnels..

  31. Bonjour, Je n’ai jamais été aussi inquiet dans ma vie (70 ans).
    Mon inquiétude vient du fait que ce personnage peut devenir premier Ministre.
    Quel exemple pour la future génération de voteurs. Comment fera-t-il pour convaincre les citoyens de ne pas frauder les taxes et impots. Nous sommes déja très démotivés envers la politique du aux 9 années malhonnêtes du gouvernement libéral, alors qu’en sera-t-il de ce désabusement si ce parti avec un chef qui a autant de zones grises est élu?.
    J’espère que les gens vont réfléchir.

    Merci pour votre texte rafraîchissant.
    Rémi Lavoie

  32. Lire du JFL c’est comme un peu de bonheur dans une campagne tellement pas inspirante… À chaque pas de géant que le Québec s’apprête à faire il y a des imposteurs pour nous empêcher, nous faire peur, nous tromper.

    Légal ou pas… C’était pas éthique pour un (très peu probable) PM d’utiliser les paradis fiscaux… encore moins de ne pas être transparent… sa témoigne d’un manque de vision à long terme…

  33. Monsieur Couillard a parlé de déclaration volontaire. Il a dit qu’il avait payé tous les impôts sur les intérêts perçus. Dans un sens fiscal, la divulgation volontaire est faite lorsqu’on veut déclarer des omissions dans les déclarations déjà produites afin d’éviter les pénalités liées à l’omission de déclaration de certains revenus.
    Au début du programme de divulgation volontaire, on parlait de déclaration volontaire.

  34. Mettez vos meilleurs limiers du PQ à vérifier ceci, qui était la situation que m’expliquaient les « expats » canadiens quand je représentais le Québec à HongKong:

    Pour un canadien qui s’expatrie (à l’étranger) et qui veut être exonéré de payer des impôts au Canada il doit, selon Revenu Canada (1-855-284-5943):
    1.- liquider touts ses actifs immobiliers,
    2.- abandonner tous les liens, memberships etc. qui indiqueraient qu’il a l’intention de revenir au Canada
    3.- abandonner son passeport canadien

    4.- s’il reçoit des revenus du Canada, il tombe sous la « section XIII et des comptes de retenues des non résidents » de la loi de Revenu Canada (1-855-284-5947)

    Il existe peut-être des dérogations pour des experts envoyés à l’étranger sous l’égide d’un programme ou d’une entente du Canada (ou du Québec) avec un pays étranger.

    Seul le docteur Couillard, sans doute conseillé par Secor-KPMG où il est consultant, peut tirer au clair cette situation pour le moins nébuleuse, dont les quatre ans pendant lesquels il a laissé ses fonds dans un paradis fiscal après son retour au Canada.

  35. – Hey M. Je ne vous aurais pas vue dans un bar de danseuse dernièrement?
    – hin? Quoi ? Eeuuuu… No…
    -… Oui oui regardez j’ai même une photo ici!
    – ahh? Ça ? Ouais mais c’est légal!
    – Oui, mais vous trouvez pas que c’est tout de même pas mal inapproprié?
    -ben faut pas croire que je me tiens dans ces places… J’étais là en fait que pour prendre une limonade… J’ai même pas regardé le show, j’ai gardé les yeux fermés! Non moi les gens qui fréquentent ce genre de places pour les filles, je suis vraiment pas pour ça!

    Un verra bien où loge la moralité québécoise en ce qui concerne les utilisateur de paradis fiscaux!

  36. S’il avait su… qu’il est toujours répréhensible de dissimuler ses avoirs dans un paradis fiscal!

    • « Si j’arais su, j’arais pas venu »
      La guerre des boutons un film de Yves Robert (1962)
      en moins mignon!

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