Slogans optiques canadiens à Londres

Lorsqu’un diplomate québécois à Londres m’a raconté la chose, je suis resté  dubitatif. J’ai demandé des preuves. Il en a fourni. Je les partage avec vous.

C’est une histoire de drapeaux.Or, comme le disait joliment le britannique Arthur Koestler, « les drapeaux sont des slogans optiques ».

Sur l’immeuble du Haut Commissariat Canadien à Londres (l’ambassade) on pouvait naguère voir le drapeau canadien, aux côtés des drapeaux de chacune des dix provinces canadiennes. Le slogan optique, donc, de la diversité canadienne.

L'immeuble canadien avant...

L’immeuble canadien avant…

Mais un redécorateur — ou un réécriveur de slogans optiques — canadien est passé par là, on ne sait pas quand (avis aux alertinternautes qui connaissent la date du changement) et cette cacophonie de drapeaux a été remplacée par une belle et unique tonalité… canadienne.

...et après !

…et après !

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

8 avis sur « Slogans optiques canadiens à Londres »

  1. Selon mes recherches, ce photo-bloggeur a pris des images en juin/juilet 2011 et on y voyati encore les drapeaux des provinces. C’est donc probablement un coup du gouvernement Harper, possiblement en même temps que le remplacement des peintures canadiennes et québécoises par les portraits de la Reine Élizabeth.

    Voici le photo-blog en question: http://www.kuhlschrank.com/tag/canada/

  2. L’année 1982 doit-être très près de ce moment, ou encore l’année 2006
    1982, c’est l’année du rapatriement unilatéral de la constitution Canadienne par Pierre Trudeau. À cette occasion seulement les provinces de même culture ont signés ce document en rejetant d’un trait le Québec comme étant membre de la communauté canadienne aucun endroit n’a été prévu pour la signature du Québec dans ce document.
    Entre 2006 et 2008, signature du Protocole d’entente de l’approche commune, dans ce document, signé exclusivement entre des sympathisant fédéraux, le Québec cède ses territoires à l’une de ses minorités, les Amérindiens.
    Les Amérindiens étant sous la tutelle du Canada, tous les citoyens habitants les territoires cédés deviennent automatiquement sous la tutelle fédérale et sont considérés comme des inférieurs. Ceux qui croient que parce qu’ils habitent Québec ou Montréal vont déchanter puisque pendant les vacances de la construction au Québec, en 2007, Charest à signé un document transférant les registres des droits fonciers des territoires organisés aux Amérindiens. Le registres de droits fonciers sont ceux entretenus par les municipalités et qui crée les territoires organisés en lotissement.
    C’est l’ensemble de nos territoires qui, frauduleusement, ne nous appartiennent plus puis qu’aucune consultation n’a été faite auprès des intéressés, vous et moi.
    Nous sommes sous le contrôle des médias.
    Si nous ne réagissons pas, nous perdrons nos actifs comme l’Hydro-Québec puisque nos barrages et nos lignes de transport seront dorénavant sur des territoires étranger susceptible d’être exproprié et ils le seront si on ne se réveille pas bientôt.

    Merci d’être là.
    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

  3. On croyait que la guerre des drapeaux était terminée depuis Sheyla Copp, libérale notoire pour la distribution de ces unifoliés rouges aux temps de la révolution tranquille québécoise que Trudeau et Bourassa ont tenté de réprimer violemment avec la « Loi des Mesures de guerre » en octobre 70.

  4. Une autre tentative de prétendre à la centralisation unitaire canadienne avec « les chiffons rouges ». La réalité harpérienne est bien différente 🙁

  5. Ceci nous indique encore une fois le genre de gestion pratiquée par Stephen Harper, il n’a aucune considération pour les provinces et dirige le pays en bon dictateur de république comme ses bons amis républicains du sud le faisaient, par des jeux de pouvoirs et d’argent (papa et fiston Bush). Ce n’est pas pour rien que quelques jours après avoir été élu à son premier mandat il est allé rendre visite à ces derniers…Dans mon esprit il ne fait aucun doute que cet homme se fout carrément de ce que nous pensons, tout ce qu’il fait nous États-Unise d’avantage chaque jour et contribue à nous amoindrir culturellement , économiquement et socialement en tant que pays, provinces et individus.

  6. Le plus bizarre dans tout ça, est de se souvenir que le symbole de « l’unifolié »…était en fait un symbole distinctif canadien-français…et que l’hymne national canadien (Ô Canada)….fut une commande d’hymne patriotique, faite par la société Saint-Jean-Baptiste!!….

    À rien n’y comprendre!

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