Ce n’est pas un secret, les membres du gouvernement Couillard se promènent de ministère en ministère avec de grands couteaux pour tenter de réduire rapidement les dépenses publiques.
Ils le font avec un empressement tel qu’ils ont, temporairement, mis en péril l’ouverture de garderies qui attendaient leurs premiers poupons. Heureusement, ils se sont ravisés.
D’autres décisions prises ces jours-ci n’auront cependant pas une telle visibilité et pourraient n’apparaître que le 3 juin, lors du dépôt du budget et du livre des crédits.
C’est pourquoi un grand nombre de groupes sont inquiets de ce qui pourrait leur arriver. C’est le cas de tous ceux qui sont intéressés par l’Itinérance et des 3000 groupes communautaires qui aident, au quotidien, les Québécois les plus fragiles.
Dans les deux cas, le gouvernement du Parti québécois avait largement consulté, puis défini et annoncé des politiques raisonnables, chiffrées, budgétées et applaudies. Il s’agissait non seulement de mieux coordonner et financer les actions, mais d’intervenir en amont des problématiques pour, à terme, obtenir de meilleurs résultats à moindre coût pour la société, l’État, les contribuables.
La tentation doit être très forte, ces jours-ci au Conseil du Trésor, de faire des économies de court terme en éliminant ou réduisant fortement les engagements que notre gouvernement avaient pris. Ce serait une erreur.
Ce serait économiser un dollar aujourd’hui pour en payer 10 demain. Ce serait aller à contre-courant d’un consensus général sur une action nécessaire en itinérance et sur une consolidation du travail des 3000 groupes en santé et services sociaux.
Ce serait aussi rompre un engagement pris il y a exactement un an par les députés du PLQ qui se sont joints à leurs collègues des autres partis pour adopter à l’Assemblée nationale une motion unanime réclamant le « rehaussement du financement des organismes d’action communautaire autonome en santé et services sociaux. »
Pour mémoire, voici les éléments des deux politiques: La solidarité, une richesse pour le Québec, dévoilée le 30 octobre 2013, puis la Politique de lutte à l’itinérance, dévoilée le 27 février, et dont les sommes étaient prévues pour l’exercice financier débutant le premier avril dernier:
Solidarité:
QUÉBEC, le 30 oct. 2013 – Dans le cadre du document d’orientations et d’initiatives La solidarité : une richesse pour le Québec, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a annoncé la mise en place d’initiatives ambitieuses et structurantes nécessitant un investissement additionnel de 320 M$ d’ici 2017.
Ces mesures permettront d’agir sur trois plans : le soutien aux personnes seules, le soutien aux aidants et la préparation de l’avenir.
Ainsi, des mesures permettant d’agir auprès des personnes ont été annoncées afin d’améliorer leurs conditions de vie, de faciliter leur participation au marché du travail, de favoriser leur inclusion sociale et de soutenir les familles et les enfants :
- la bonification de l’aide financière aux personnes seules prestataires de l’aide sociale
Les personnes seules, prestataires de l’aide sociale, sont les personnes les plus pauvres de notre société, particulièrement celles ne bénéficiant pas d’aide au logement. La hausse constante du coût des loyers fragilise leur situation. Pour couvrir leurs dépenses liées au logement, leurs prestations d’aide sociale augmenteront de 20 $ par mois à compter du 1er février 2014. La hausse se poursuivra sur trois ans pour atteindre 50 $ par mois le 1er janvier 2017. Cette bonification profitera à près de 60 000 prestataires, et représente un investissement de 71,4 M$ d’ici 2017. - le déploiement du plan d’action Un Québec fort de son immigration
Ce plan d’action agira sur plusieurs fronts, soit une meilleure sélection des candidats, plus de francisation et un soutien aux employeurs et aux régions pour faciliter l’intégration. Ce plan d’action relance la promotion des services de francisation et hausse l’offre de cours à temps complet afin d’augmenter la maîtrise du français et de favoriser l’insertion professionnelle. Son budget total est de 57 M$ d’ici 2017, dont 13 M$ additionnels en francisation. - l’encadrement des conditions de travail des travailleuses domestiques
Un projet de loi sera élaboré pour assurer une plus grande protection aux travailleuses domestiques et corriger les inégalités qu’elles vivent. Le projet de loi s’inscrit en cohérence avec les standards internationaux les plus élevés en matière de conditions de travail décentes pour ces travailleuses. - l’encadrement des agences de placement temporaire
Le gouvernement procédera, au cours des prochains mois, à l’encadrement des agences de placement temporaire pour assurer une plus grande protection aux personnes y travaillant. Ces mesures visent, notamment, à donner une garantie de la légalité des pratiques fiscales des entreprises, à protéger les salaires versés aux employés et à accroître la transparence du secteur. - le lancement d’une campagne sociétale contre les préjugés à l’égard des personnes démunies et vulnérables
La pauvreté et le recours à l’aide sociale sont des stigmates qui peuvent freiner les démarches pour briser le cycle de la pauvreté. Afin de poursuivre la lutte à la pauvreté, le gouvernement lancera une campagne sociétale pour contrer ces préjugés. - la bonification du soutien à l’intégration dans les services de garde pour les enfants handicapés
Une aide est déjà versée aux services de garde dans le but de couvrir un accompagnement pour environ 250 enfants handicapés ayant d’importants besoins. La bonification permettra de doubler le nombre d’enfants handicapés accompagnés, d’augmenter le nombre d’heures d’accompagnement offert à chaque enfant et de hausser le taux horaire de l’aide financière. Cela représente un investissement de 6 M$ d’ici 2017. - la bonification des services de haltes-garderies communautaires
Les haltes-garderies communautaires offrent aux parents un service de garde temporaire pour qu’ils participent notamment à des activités de francisation ou d’intégration sociale ou professionnelle. Un investissement de 2,86 M$ d’ici 2017 permettra à 20 nouveaux organismes d’offrir ces services aux parents et d’augmenter de 3 % le nombre d’heures de présence par enfant. - le soutien au déploiement d’interventions éducatives communautaires pour une saine alimentation
Des organismes seront appuyés pour offrir différents modèles d’éducation pour une saine alimentation aux familles des milieux défavorisés, ce qui représente un investissement de 8 M$ au cours des trois prochaines années.
Par ailleurs, des mesures destinées à soutenir ceux qui aident ont été présentées afin d’appuyer l’action des organismes communautaires et des entreprises d’économie sociale tout en améliorant leurs conditions d’exercice :
- la hausse du financement gouvernemental à la mission d’organismes communautaires
Les organismes communautaires sont des partenaires essentiels pour atteindre une solidarité de proximité. Pour les aider, le gouvernement haussera leur financement de 54 M$ par an pour les trois prochaines années, ce qui correspond à 162 M$ d’ici 2017. Cela permettra d’améliorer le soutien aux organismes œuvrant notamment en santé et services sociaux, en éducation, en famille, en employabilité et en logement afin d’augmenter les services à la population. - le lancement des consultations sur le plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire et bénévole
Les consultations au sujet du nouveau plan d’action auront lieu à l’automne 2013. Celui-ci misera sur l’engagement des citoyens, renforcera la capacité d’agir des organismes communautaires et assurera la cohérence et la constance des interventions du gouvernement. - la mise en place d’un programme d’acquisition et de rénovation d’immeubles à vocation collective
Ce programme offrira un soutien aux organismes communautaires pour leurs projets collectifs d’acquisition ou de rénovation d’immeubles, ce qui leur permettra de consolider leur mission et de diminuer leurs coûts de fonctionnement. Ce soutien de 10,2 M$ d’ici 2017 améliorera leurs conditions matérielles et les services offerts à la population. - l’amélioration des conditions de travail dans le milieu communautaire par un meilleur accès à des avantages sociaux
Les conditions de travail des organismes communautaires sont parfois peu attrayantes, ce qui peut nuire au maintien des meilleures ressources et ainsi affecter les services à la population. Pour appuyer ces organismes, le gouvernement propose trois mesures :- financer une étude de faisabilité au sujet de la création d’un programme d’assurance collective particulier pour les personnes travaillant dans le milieu communautaire;
- contribuer au financement d’une campagne de formation et de promotion en région pour le Régime de retraite des groupes communautaires et de femmes;
- financer une étude de faisabilité au sujet de la création d’une mutuelle de prévention en santé et sécurité du travail au bénéfice des organismes communautaires.
Itinérance:
Ensemble, pour éviter la rue et en sortir
Montréal, le 27 février 2014 – La ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Véronique Hivon, a lancé aujourd’hui la première Politique nationale de lutte à l’itinérance – Ensemble, pour éviter la rue et en sortir. Cette politique vient donner une impulsion forte aux nombreux acteurs des milieux concernés par la lutte à l’itinérance pour faire converger leurs efforts et les réunir autour d’une vision ambitieuse, globale, cohérente et durable afin de prévenir et de contrer l’itinérance.
Ne plus tolérer l’intolérable
« Aujourd’hui, nous envoyons un message clair : celui que nous ne pouvons plus tolérer l’intolérable ! L’itinérance ne peut plus être considérée comme une fatalité. En ce sens, le gouvernement se veut le moteur d’un changement qui nous interpelle tous : élus, administrations et établissements publics, organismes communautaires, autorités policières, judiciaires et citoyens. Il faut faire de la lutte à l’itinérance une priorité nationale collective », a déclaré la ministre Hivon.
Pour que chaque personne puisse avoir une place, « sa place », il nous faut miser sur le fait que les personnes en situation d’itinérance sont des citoyens à part entière. Il faut miser aussi sur leur pouvoir d’agir, en tenant compte de la complexité des situations, de la multiplicité des visages de l’itinérance, de la diversité des parcours et de l’absence de réponse unique à un phénomène de cette envergure. Il est aussi nécessaire de privilégier une approche individualisée d’accompagnement et de soutien.
Une action de tous les instants, touchant à tous les aspects du problème
La Politique identifie cinq axes d’action prioritaires :
– le logement;
– les services de santé et les services sociaux;
– le revenu;
– l’éducation, l’insertion sociale et l’insertion socioprofessionnelle;
– la cohabitation sociale et les enjeux liés à la judiciarisation.
« Il faut travailler pour accroître la capacité des personnes à se loger et les accompagner dans leurs démarches, par exemple en rendant accessible une plus grande diversité de types de logements et d’hébergement. Il est aussi fondamental d’amener les services de santé et les services sociaux vers les personnes en situation d’itinérance, en les adaptant à leur réalité et à leurs besoins spécifiques. Sur le plan du revenu, il faut assurer une plus grande sécurité financière et un meilleur accompagnement des personnes pour faciliter l’accès au revenu. Nous devons également faire preuve de flexibilité et de souplesse dans l’accompagnement avec la modulation des programmes, entre autres en ce qui concerne l’insertion sociale, l’insertion socioprofessionnelle et l’employabilité, et favoriser des programmes de formation alternatifs. En ce qui a trait à la cohabitation sociale, nous devons combattre les préjugés, sensibiliser, former et favoriser la déjudiciarisation ainsi que la présence d’intervenants sociaux dans les équipes d’intervention policière », a ajouté madame Hivon.
Un plan d’action à venir, mais déjà, des mesures concrètes et ambitieuses
La Politique servira d’assise au plan d’action interministériel 2014-2019, qui sera dévoilé au cours des prochains mois. Le plan d’action préconisera des actions ciblées et concrètes pour l’ensemble des axes prioritaires définis dans la Politique.
Déjà, à la faveur du budget présenté le 20 février dernier, certaines actions clés sont identifiées. Ainsi, 3 250 logements sociaux seront construits, dont 500 pour les personnes en situation d’itinérance, ce qui correspond au double du nombre de logements sociaux qui leur est actuellement réservé et représente un investissement de 46 millions de dollars.
« Souvent, les problématiques d’itinérance s’accompagnent de problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Dans ce contexte, notre gouvernement choisit d’investir également une somme additionnelle de 6 millions de dollars pour des services de proximité aux personnes en situation d’itinérance, principalement en santé mentale et physique, et en soutien communautaire. Il est essentiel d’agir sur le terrain et cet investissement va d’ailleurs dans le sens des objectifs que nous poursuivons avec le prochain Plan d’action en santé mentale. Nous sommes convaincus que cet engagement fort contribuera à réduire l’itinérance », a ajouté le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Réjean Hébert.
Rappelons aussi que le rehaussement historique du financement des organismes communautaires annoncé l’automne dernier par l’investissement de 120 millions de dollars sur trois ans pour soutenir la mission globale des organismes communautaires en santé et en services sociaux fera une différence significative dans l’aide apportée aux personnes sur le terrain.
Cette politique marque un tournant dans l’action du Québec en matière d’itinérance. Elle est le fruit d’une concertation approfondie, qui s’est notamment consolidée dans le cadre du Forum de consultation présidé par la ministre Hivon en juin dernier, et qui a permis de créer une réelle synergie entre les quelque 140 participants de toutes les sphères et de toutes les régions du Québec. Elle répond à une demande du milieu de lutte à l’itinérance maintes fois répétée depuis 2006. Le gouvernement est convaincu que cette politique suscitera l’adhésion et la mobilisation nécessaires à sa bonne mise en œuvre, et qu’elle favorisera une action continue et coordonnée pour répondre aux besoins à la fois complexes et variés des personnes dans cette situation de grande vulnérabilité.
« L’itinérance a été particulièrement présente dans l’actualité récemment. La Politique nationale de lutte à l’itinérance contribuera à la garder à l’avant-scène, mais pour une raison résolument positive : celle de la naissance d’un mouvement de solidarité sans précédent qui fera souffler un vent de changement dans les rues du Québec. Car le message que lance cette politique en est un d’espoir, celui de nous dire qu’ensemble, nous pouvons prévenir et contrer l’itinérance, que nous pouvons faire une réelle différence dans la vie des personnes en situation d’itinérance qui, comme toutes les autres, aspirent simplement à une vie belle et digne », a conclu madame Hivon.
Lors de son apparition à Tout le monde en parle, Lise Thériault ontarien avant a dit très clairement » si j’aurais » ; pas mal pour une ministre aussi influente du Québec.
Ce qui m’a le plus intrigué, c’est lorsqu’elle dit que dorénavant elle ne rencontrera plus personne sans que se ne soit noté dans son agenda afin de se disculper de toutes manigances frauduleuses qui font les choux gras de la Commission Charbonneau présentement sur le parti libéral malgré ses efforts pour noyer le poisson depuis l’élection d’un gouvernement majoritaire libéral à l’Assemblée nationale.
Avis aux firmes d’ingénieurs intéressés à financer le parti libéral sous la table, redoublez d’ingéniosité pour ne pas vous faire prendre cette fois-ci.
À propos, vous oubliez les nouvelles technologies : nous ne pouvons pas se permettre de laisser les outils de communication d’aujourd’hui entre les mains des autres.
‘Faut avoir nos propres outils de communications, à la consommation et surtout au niveau gouvernemental. Étatique ou privé, avec l’État comme garde-fou.
Ce qui vient d’arriver (je lui souhaite qu’il nous revienne plus en forme que jamais) à Monsieur Péladeau (y’est le fun…la caméra l’aime…)), ça vient de changer l’Histoire du Québec à jamais.
Et puis bravo pour vos chroniques, M’sieur : ça me rend sincèrement fier d’être Québécois 🙂
Si vous avez bien remarqué, Couillard a changé son discours, il a mis de côté le mot austérité pour rigueur. Austérité pour les pauvres et rigueur pour les riches.
On touchera pas aux abris fiscaux, aux salaires des dirigeants d’entreprise qui gagnent 1000 fois le salaire de leur employés (40 millions pour plusieurs despotes de la finance) et à la corruption qu’il a balayé sous le tapis parce qu’en réalité plusieurs de ses députés et ministres ont trempé dans la magouille (il fait comme si tout ça n’existait pas, il feint de ne rien savoir, de ne rien voir et de ne rien entendre en espérant que UPAC se tiendra tranquille faute de preuve.
J’espère que vous allez utiliser le mot austérité en tout temps contre lui pour lui rappeler qu’il a été élu sur de fausse représentations. Autant Couillard l’a fait avec le mot référendum, autant vous le ferez avec le mot austérité pour lui rappeler son manque de légitimité.
C’est à se demander si la spécialité de Philippe Couillard n’est pas la neurologie mais plutôt l’anesthésie générale sans douleur.
Cet ancien membre du comité de surveillance du SCRS (Surveiller ceux qui surveillent les espions) fera vendre autant de volumes que l’écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming (Agent 007, James Bond) si l’envie lui vient d’écrire un jours ses mémoires en tant que premier ministre de la première république de bananes située en dehors de l’Afrique, au 21e siècle par surcroît.
Je gage un $20 que son ami le millionnaire Arthur Porter ne croupit pas dans le fond d’une cellule au Panama entouré de bestioles espérant éviter la déportation vers le Canada pour y être jugé ; je le vois plutôt entouré de belles gonzesses sur la plage sous un cocotier en train de siroter un Piña Colada à la santé de la reine.
Philippe Couillard : conseiller de l’Arabie saoudite et membre du comité de surveillance du SCRS
http://pointdebasculecanada.ca/philippe-couillard-conseiller-de-larabie-saoudite-et-membre-du-comite-de-surveillance-du-scrs/
Sam Hamad dans l’eau chaude.
« Je n’ai jamais été remboursé pour un don politique »
« Les gens de Québec veulent une équipe de hockey, pas un pays » Et un minus comme ministre du travail, apparemment.
Je ne souhaite qu’une chose, c’est que Philippe Couillard traîne ce boulet à ses pieds le plus longtemps possible ; lui qui n’en a pas encore terminé de nous faire croire que rien ne l’associe à Arthur Porter dont la déportation du Panama traîne en longueur assez mystérieusement sans qu’aucun journaliste digne de ce non s’en soucie.
Imaginez ! Radio-Canada et CBC ont envoyé 287 personne pour couvrir les jeux olympiques de Sotchi n’a pas les moyens d’envoyer un journaliste au Panama pour aller rencontrer Arthur Porter et vérifier ne serait-ce que son état de santé.
Pour en revenir à Julie Boulet, elle qui a boudé le premier caucus des députés libéraux lors de l’assermentation à l’Assemblée nationale le 17 avril parce que Philippe Couillard ne l’avait pas nommée ministre disant qu’elle n’avait rien à se reprocher. Elle devait se dire : Pourquoi se sentir coupable de quelque chose qui était pratique courante au parti libéral ?
C’était vraiment pathétique d’entendre Madame Julie Boulet répéter plusieurs fois devant la commision Charbonneau : « Je n’en ai pas souvenir » …
Quand à M Hamad, il nie tout, c’est plus clair. Il faudra donc trouver des preuves. Mais depuis 2 ans que la Commision est supposée s’intéresser au PLQ, j’imagine qu’on a eu amplement le temps d’effacer toutes les traces de financement illégal.
Votre billet n’est qu’un copier-coller de vieilles annonces pequistes pour lesquelles vous n’aviez pas d’argent. Les organismes communautaires c’est bien beau mais il y en a tellement qui sont la depuis tellement longtemps qu’ils sont devenus des automatismes budgetaires plus qu’autre chose. Plusieurs sont devenus des pme de la pauvrete interesses a se trouver des nouvelles missions plus qu’a vraiment changer et ameliorer les choses. A Drummondville il se depense plus pour plaider la cause des sans abris qu’il n’en couterait pour louer des chambres de motel au besoin.
Oui , je vous l’accorde, c’était des énoncés politiques après à peine un an de gouvernement minoritaire. On ne saura jamais comme le gouvernement Marois les auraient mis en oeuvre. Mais ce qui est clair, c’est que le gouvernement Marois avait décidé d’en faire une priorité, malgré la volonté d’atteindre le déficit zéro en 2015-2016.
On peut certes critiquer les organismes communautaires, mais vous êtes plutôt ingrat en les traitant de « PME de la pauvreté » Si ces organismes communautaires n’étaient pas là, qui s’occuperait des plus démunis chez les enfants, les couples, les femmes, les immigrants, les travailleurs au faibles revenus, les chômeurs, etc. ? Qui s’occuparait de la déficience intellectuelle ou de la maladie mentale?
Les organismes communautaires ont pris la relève des paroisses et des organismes religieux.
Et votre idée de louer des chambres au motel pour les itinérants est plutôt simpliste, avouez-le!
Vous tirez sur le messager!
Quand on veut tuer son chien, on dit …
svp un peu de bonne foi, ça ne vous ferait pas de tord…
Excellent billet, qui devrait devenir viral.
« Les vrais affaires » c’est aussi la justice sociale risque d’être compromise dans le futur budget.
Je compte sur vous pour continuer de les mettrent en lumière.
Les promesses électorales abandonnées du parti libéral ou incohérences ne sont jamais assez soulevées à la population.
Un travail de conscience sociale est requis pour mettre en lumière les mesures plus progressistes en péril.
J’imagine que vous serez d’accord avec moi pour dire que c’est aussi aux « militants » ou à ceux qui veulent un Québec meilleur, de faire parler haut et fort de ces incohérences du gouvernement libéral.
Il serait intéressant de trouver un moyens de le faire de façon constructive.
Agir dans le respect, chercher l’équilibre entre les droits individuels et collectifs, trouver des consensus, voilà tout un défi pour un gouvernement.
A quand est-ce-que les pequistes vont arreter de critiquer sur tout…regardez vous donc avant…vous aidez pas votre cause du tout…une liberale qui est contente d’avoir un gouvernement qui agi…au lieu de vous les pequistes qui n’avait rien a offrir que la separation…les Quebecois ont dit NON…acceptez le pour l’amour du ciel!!!
Avec tout le respect que je vous dois madame, je trouve incroyable de voir à quel point votre partisanerie peut vous rendre aveugle.
Nous voulons tous et toutes un Québec meilleur, même vous, du moins je l’espère.
Ce que M Lisée parle ici des programmes mis de l’avant par le gouvernement Marois sur la solidarité ( associations communautaires qui rendent des services encore méconnus par une bonne partie de la population) et sur l’itinérance ( que nous pouvons obeserver chaque jour). Il nous dit tout simplement que ces grogrammes risquent d’être coupés alors qu’ils toucnet les plus démunis de notre société. Et vous l’accusez de « tout critiquer » pour rien.
Pourtant le risque que ces programmes soient grandement affectés existe vraiment. Et les seuls qui peuvent y changer quelque chose actuellement, ce sont les libéraux! dont vous emblez faire partie …
Au sujet de tous les « Québécois qui ont dit NON », selon votre perception des choses, puis-je vous faire découvrir que grosso modo 58% des voteurs et qu’environ 75% des Québécois n’ont pas voté pour le PLQ, compte tenu du taux de vote.
Bonjour M. Lisée
Je vous félicite pour nous livrer cette information sur les projets (car les Lamentables vont s’empresser de les tabletter)du PQ en matière de soulagement de la pauvreté -pourrait-on vraiment parler de ‘lutte à la pauvreté?? Il me semble toutefois qu’il manque une évaluation des effets de ces mesures, malgré les millions qui sont en jeu. La vraie solution serait d’assurer à chaque personne dépendante des mesures sociales pour sa survie, de lui permettre de SORTIR de la pauvreté. Tous les gouvernements évaluent le seuil de pauvreté pour une personne seule à 18,000$ ou 20,000$. On verse à une personne seule environ 650$ par mois, ou 8,000$ par année, et les mesures annoncées de 20$ par mois, vont augmenter de 240$ par année les revenus de ces personnes(à peine de quoi couvrir l’augmentation de l’électricité…). Une vraie farce, dont les dindons sont justement ces personnes fragiles dont vous parlez avec tant de compassion. Pourquoi ne pas préconiser un revenu social équivalent au seuil de pauvreté, et provenant d’une meilleure répartition de la richesse?? Il me semble que toutes les autres mesures ne sont que de la poudre aux yeux pour éblouir les bien-pensants, qui sont loin des conditions des personnes seules et pauvres. Pourtant ce sont les personnes concernées qui devraient parler et expliquer en quoi cela va changer leur situation.
M.Lisée, j’abonde dans le sens du lecteur qui dit que les gens en général n’étaient pas au courant de ce programme très généreux et qui démontre du coeur.
Le Parti Québécois doit se définir comme un allié des gens ordinaires et ce dans le sens de ce programme.Les gens au Québec sont généreux, ont du coeur et je croient qu’ils suivraient avec plaisir un Parti qui leur parleraient de justice sociale tout en étant un parti qui peut prendre le pouvoir vraiment rien à voir avec QS.
Les idées de ce programmes sont bonnes et constructives.Ils faut les diffuser.
Aussi il serait avantageux de pointer du doigt les Conservateurs au Fédéral, nos meilleurs ennemis ,les Libéraux et la Caq qui sont exactement pareils lors de leurs dérives trop néo-libérales.Merci de me lire.
Parler davantage de politiques sociales, voilà ce qu’on attend du
PQ. Parler d’éducation. De tout ce que les autres partis taisent.
Reprendre ces thèmes à Québec Solidaire. En plus réaliste!
Je n’ai pas l’habitude de faire des facéties de ce genre, mais là c’est trop tentant. Philippe Couillard saura-t-il faire le bon choix en ce qui concerne le boulet que représente Julie Boulet pour son parti? Je me risque à soumettre un commentaire qui m’a été refusé au Devoir et que j’ai intitulé « Pauvre innocente »
« Pour reprendre un gag de Mario Jean, si Julie Boulet passait en cour, le juge lui dirait: madame, je vous déclare innocente. Allez-vous en chez vous, vous êtes trop innocente. »
C’est bien trop compliqué comme information à diffuser au bon peuple. Les libéraux se sont contentés de dire que nous devrions parler des « vraies affaires ». Personne ne sait encore ce que ça veut dire, mais ça été suffisant pour les libéraux pour se faire élire majoritairement.
Attendons maintenant de voir la facture pour la classe moyenne.
Salutations cordiales
Mes excuses, j’aurai dû écrire, 2,7 milliards de profits pour H.-Q..
Dans son budget, monsieur Carlos Leitâo pourra exceptionnellement compter, sur les 2,2 milliards que va lui verser Hydro-Québec. Curieusement, le pdg d’Hydro-Québec, monsieur Thierry Vandal, ex-président la Commission politique du PLQ, a gardé secret l’état des profits, 9,7 milliards, de l’entreprise, données connues dès la fin janvier.
Cher monsieur Lisée,
On est encore dans le syndrome * Pas dans ma cour * ici.
Tout le monde est pour la vertu. Personne ne veut être coupé
et je suis le plus ardant défenseur de nos plus fragiles personnes mais
que propose le PQ pour combler ce vide financier que votre parti ne voyait pas quelques mois avant les élections et que la facilité a taxer toujours plus a donner son verdict par une descente importante des recettes de nos travailleurs ( euses ) québécois qui sont a bout de souffle ?
Les restaurant sont pleins, même au déjeuner, les bars sont pleins, la consommation d’essence est en hausse, malgré la hausse de prix, avec une 2e et même une 3e auto, la boîte à lunch a disparu, les voyages dans le sud et ailleurs sont plus populaires que jamais, les cartes de crédit sont pleines, les condos se vendent comme de petits pains chauds, les centres d’achats sont pleins les fins de semaine … etc.etc. Bref, la société de consommation est à sont meilleur. Alors, svp, laissez tomber cet argument autour des «travailleurs ( euses ) québécois qui sont a bout de souffle » Ça ne tient pas la route.
Reste le quart monde, les plus démunis! Et c’est eux que visaient les politiques du PQ sur la solidarité et sur l’itinérance. Peut-être n’avez-vous pas lu ce message (blog) de M Lisée au complet. C’est dommage que les blogs soient souvent des dialogues de sourds… Pleins de gérants d’estrade…
Autre fausseté dans vos arguments, concernant ce que vous appelez le «vide financier»… Contrairement à ce que vous dites, le PQ visait le déficit zéro pour l’année 2015-2016! Pas demain matin, je vous l’avoue mais la génération spontanée n’existe pas !
Pour ce qui est de la facilité à taxer, encore un argument, digne de «mononcle» et des «radio poubelles»!
PS
SVP relisez-vous avant d’envoyer un message…
Mon candidat pq parlait de ces choses.
Pendant ce temps les médias parlaient d’un virage à droite du PQ.
Comme quoi bien des gens ne lisent pas le programme du PQ.
Le partage de la richesse, c’est pour donner aux plus démuni…Il faut expliquer les hausses, un moment donné il faut payer, trop de gens ne veulent pas partager!
Un itinérant ma dit son inquiétude face au sujet et cela m’a fait réfléchir…
Ce que vous nous rappelez là monsieur Lisée, je suis sûr que la très grande majorité des Québécois ne le savaient pas.
Pourquoi est-ce qu’ils n’étaient pas au courant? C’est parce que les médias n’en ont probablement pas parlé ou peu parlé.
Ça vaudrait peut-être la peine de revoir ce que les principaux médias du Québec en ont dit au moment où ces annonces ont été faites,
Si je dis cela c’est parce que je viens de lire un texte des plus intéressant de Robert Barberis-Gervais dans: http://www.vigile.net/
Ce texte s’intitule Comment les Québécois ont cru être contre le référendum.
«L’élite politique et économique du Canada domine les médias et pousse les citoyens à s’insérer dans la société telle qu’elle est au lieu de se rebeller contre le système suite à une prise de conscience des inégalités et des injustices» écrit Barberis-Gervais.
Il semble bien ce qui est vrai en ce qui concerne le référendum l’est tout autant en ce qui concerne le Parti québécois lui-même.
Je conseille fortement à tous la lecture de cet article. Il nous fait comprendre bien des choses, choses que nous devons connaître pour mieux savoir ce que le Parti québécois devra tenter de faire dans les années à venir.
Le souci est que les militants libéraux ne surveille pas assez leur parti
Vous savez , ils n aiment pas le plq ils savent que c est poir leur argent , mais Ils son farouchement anti pq
Vous avez tout a fait raison sur ce point. Tout sauf le PQ
Il faut s’interroger sur cette haine du PQ. Est-ce un réflexe oedipien qui rejette la formation politique de ses parents?
Du snobisme ou du cynisme? Un populisme exacerbé par
des animateurs de radio-poubelle?
Si ça ne profite pas aux riches, les Libéraux vont couper. Est-ce que les riches font beaucoup d’argent sur le dos des vraiment pauvres et démunis ? La réponse est non. Alors, il y a tout lieu de sabrer dans ces dépenses inutiles. C’est la mentalité libérale. Le bon peuple a voté pour eux. C’est triste à dire, mais c’est le moment de souffrir pour avoir fait le mauvais choix. C’est la même chose avec la hausse des frais de scolarité. Beaucoup d’étudiants n’ont pas voté pour le seul parti politique qui pouvait empêcher cette hausse faramineuse. C’est vraiment désolant de voir le manque de vision des jeunes. Ils ont indirectement choisi de payer en votant Québec solidaire qui ne pouvait rien pour eux. Et bien qu’ils payent maintenant.
M. Lisée, j’ai deux critiques à formuler en rapport avec votre billet d’aujourd’hui, la première concernant le procès d’intention que vous faîtes au PLQ, la deuxième concernant l’impact de vos contributions .
1- Vous dîtes: « La tentation doit être très forte ces jours-ci au Conseil du Trésor, de … » Je vous soumets humblement que vous allez trop vite. Bien entendu les récentes déclarations des argentiers du PLQ n’augurent rien de bon. Mais croyez-vous vraiment que tant que la catastrophe annoncée n’aura pas eu lieu le bon petit peuple va se soucier du sort réservé aux plus fragiles, comme vous les appelez? À mon avis, à ce stade-ci, c’est tout simplement un coup d’épée dans l’eau. On peut facilement anticiper les railleries de vos adversaires journalistes. Et quand ce sera vraiment le moment d’en parler, vous aurez déjà perdu des plumes. Vous connaissez l’adage: à force de crier au feu, on perd sa crédibilité.
2- Ma deuxième critique est en ligne directe avec ce que je viens de dire. Je m’interroge sérieusement sur l’impact que peut avoir dans le public un billet comme celui-ci qui n’est lu que par une partie infime de la population. Je peux comprendre que vous faîtes un travail colossal de réflexion qui n’est pas forcément le lot de l’ensemble de la députation péquiste, ou même du parti dans son ensemble. Mais encore ici, j’ai l’impression que votre travail est un coup d’épée dans l’eau. Tant et aussi longtemps que le PQ va garder le silence à l’échelle nationale, les Québécois vont continuer à dire ben oui ben oui aux distorsions véhiculées par les médias et certains journalistes antipéquistes. La solution? Il faut que le PQ s’attaque sans tarder à la tâche de diffuser le genre d’informations que vous nous livrez ici.
« Il faut que le PQ s’attaque sans tarder à la tâche de diffuser le genre d’informations que vous nous livrez ici. »
donne l’exemple jean et distribue cet article à tous tes contacts. ainsi tes bottines suivraient tes babines. et tout le monde gagne.