Sortir. Un coin de paradis entre Laval et Montréal

C’est complètement imprévu. Vous êtes sur la boulevard Curé-Labelle, qui est un peu la réponse lavalloise au boulevard Taschereau de Longueuil. Des stations services, des centres commerciaux, de MacDo. Rien que du laid. Vous vous garez derrière le Spa Finlandais, un peu déçu du cadre rébarbatif de l’endroit. Vous qui vouliez vous évader.

Mais une fois franchie la porte d’entrée, la facade cachée de l’immeuble donne, bien sûr, sur les bains chauds et froids, jets d’eau et autres attibuts d’un Spa qui se respecte, mais surtout sur un coin de forêt et d’eau qui semble sorti d’une autre dimension. Calme, verdure littéralement à perte de vue. Un oasis caché dans le tissu urbain métropolitain. (L’installation est complètement remise d’un incendie majeur qui l’a frappé en 2013.)

Je sais que plusieurs Spas sont situés dans des endroits aussi bucoliques (voir une liste dans la grande région de Montréal ici.) Mais je signale celui-ci à cause de sa présence là où on ne l’attend pas. On peut y passer un week end (l’hôtel Spa Finlandais est de l’autre côté de la rue, et donne sur un bras apaisant de la rivière des Mille-Îles ) mais sa proximité de la vie urbaine permet d’aller se dépayser sans s’éloigner.

Pour la bouffe, les restos du vieux Sainte-Rose sont à proximité. J’ai testé l’italien d’Amato et je vous le recommande.



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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !