Les crimes de Benoît XVI

Portrait fabriqué à l’aide de… préservatifs !

La chose se passait au Cameroun, pays pour moitié catholique, en 2009. Il s’agissait de la première visite du pape Benoît XVI en Afrique, continent où, depuis alors 10 ans, le VIH-sida était la première cause de décès. L’Organisation mondiale de la santé, les ONG, plusieurs gouvernements et l’archevêque sud-africain anglican Desmond Tutu redoublaient d’efforts pour prévenir la contagion grâce au programme AFC (abstinence, fidélité, condom). Oui, mais qu’en pensent Dieu et son représentant sur terre ? pouvaient alors se demander les quelque 160 millions d’Africains catholiques.

L’image de 15h15: Le côté obscur de Benoît XVI

Benoît XVI est pris dans une nouvelle polémique. Il invite maintenant ses ouailles britanniques à se battre «avec le zèle du missionnaire» contre une mesure qui obligerait les églises — comme tous les employeurs du pays — à ne pouvoir refuser d’embaucher des gais dans leur personnel. (Nota bene: on ne parle pas des prêtres, où, selon un million de scandales récents, le tamisage pour écarter les candidats friands de petits garçons n’est pas universellement respectée. Passons.)

Marie-Madeleine 17, Benoît XVI

Le Code Da Vinci – versions livre, film, procès – pose, au-delà du suspense et des incongruités, une question étonnamment pertinente : Marie Madeleine était-elle la compagne de Jésus ? Le nouveau pape penche pour le non. Et si le Québec penchait pour le oui ?

Ayant acheté Da Vinci code, comme 40 millions de Terriens, l’ayant lu, comme environ 100 millions, et m’apprêtant à voir le film, comme environ 300 millions de cinéphiles d’ici 10 ans, je me sens parfaitement qualifié, et superbement entouré, pour vous dire ce qu’il faut en retenir.