Invocation artificielle

Google a mis en ligne, dans nos parages la semaine dernière, sa version de l’intelligence artificielle, qu’il appelle Gemini. Je suppute qu’il a écarté son paronyme « Genesys ». Dans un des derniers films Terminator, c’est le nom du logiciel programmé pour prendre le contrôle de la planète. Dans un demi-siècle, peut-être avant, les choses allant si vite, quelqu’un écrira la genèse de la nouvelle ère. Il s’agira de déterminer qui furent les démiurges de l’intelligence artificielle (IA). Comment la décision de la laisser sortir du laboratoire fut-elle prise ? Et lorsque les gens conscients du danger ont voulu éviter le pire, pourquoi ont-ils échoué ?

Hallucinations artificielles

Joueur de tours, j’ai voulu piéger notre désormais meilleur ami à tous : ChatGPT. « De quel parti d’opposition au Québec MC Gilles a-t-il été le chef ? » ai-je demandé. Pas fou à temps plein, Chat (je l’appelle « Chat ») n’a pas mordu à cet hameçon. Mais il m’a appris que l’animateur au chapeau de cowboy avait « animé l’émission La soirée est (encore) jeune à la Première Chaîne de Radio-Canada ». C’est faux.

Influence artificielle

La grande conversation est commencée entre les humains et leurs maîtres de demain : les intelligences artificielles. Elle commence mal. Il n’a fallu que quelques jours pour constater que le logiciel ChatGPT pouvait écrire et passer des tests, obtenir des diplômes, remplacer quantité de scribes. Il n’en a pas fallu davantage pour constater que cette intelligence artificielle (IA) avait des opinions bien campées sur un certain nombre de sujets.