Devoir de mémoire

Ils me trouvent insistant, les politiciens à la retraite. Chaque fois que j’en croise un (ou une), je m’informe sur l’avancement de leurs mémoires. Je fais de mon mieux pour culpabiliser ceux qui répondent qu’ils n’en font pas, que ça ne les intéresse pas. J’évoque leur responsabilité de témoigner pour que les historiens comprenne l’époque, la prise de décision, l’humeur, le climat, la tension comme la camaraderie. Tous n’ont pas la plume agile. Je les enjoins de se trouver un jeune auteur qui fera le travail de recherche pour eux et enregistrera, dans le détail, le parcours de leur vie.

St-Pierre et Heurtel: Lectures libérales

Longtemps, seuls les anciens ministres péquistes répandaient leurs souvenirs et leurs secrets dans des ouvrages rétrospectifs. Plus récemment, des libéraux ont accepté de coucher sur papier leur expérience. C’est heureux, car ces récits forment un des matériau de l’histoire. Je n’aurais pu écrire mon récent bouquin sur Octobre 1970 sans les ouvrages publiés par des ministres de Robert Bourassa: Claude Castonguay, qui vient de nous quitter, Raymond Garneau, qui a livré un des meilleurs ouvrages d’ex-ministres libéraux, Jean-Paul L’allier et William Tetley.

Dossier Saint-Pierre: soulagement et remerciements

Je suis évidemment soulagé par la tournure des événements et par la décision de Mme Saint-Pierre de retirer promptement les paroles qui pouvaient jeter un doute sur mon intégrité et de s’excuser auprès de ma famille. C’était difficile de sa part, je salue sa décision.

Il faut savoir se battre pour sa réputation, son intégrité, sa famille. Il faut savoir accepter les excuses lorsqu’elles sont offertes, comme je l’ai expliqué ici:


 

Affaire Saint-Pierre: la ministre toujours fâchée avec la vérité

Christine Saint-Pierre a fait émettre un communiqué en fin d’après-midi ce mardi pour réagir à ma conférence de presse du matin. Je lui demandais de se rétracter sur les allégations mensongères qu’elle a répétées à mon sujet et de s’excuser auprès de ma famille. Elle n’a fait ni l’un, ni l’autre.

Elle affirme d’abord avoir « la responsabilité d’agir avec rigueur et transparence ». Elle a en effet cette responsabilité. Mais en portant des accusations sans preuve, en posant des questions tendancieuses, elle n’a pas agi avec rigueur.

Ma lutte contre l’intimidation – pardon ! – contre la diffamation

Vous m’avez massivement, chers internautes, conseillé de poursuivre Christine Saint-Pierre pour les propos mensongers qu’elle a tenus sur moi, en impliquant ma vie familiale.

Je l’ai fait ce mardi, à Québec, en compagnie de ma conjointe Sandrine et de Stéphane Bédard, chef intérimaire du parti.

Voici la vidéo:


 

Voici la transcription du point de presse: