Je suis le premier partant pour critiquer les médias. Ayant été des deux côtés du micro, aller-retour, je peux cartographier les zones d’excellence et de médiocrité, signaler les exploits comme les raccourcis, identifier les terrains vagues, les sables mouvants et, pour changer de métaphore, pointer les verrues, la cellulite et le Botox.
Mais c’est un peu comme pour les Canadiens. On les critique sans arrêt mais, s’ils disparaissaient, on se sentirait étrangement seuls. Parlez-en aux gens de Québec, dont le deuil des Nordiques entame son second quart de siècle.