Dans un an exactement, des milliers de jeunes athlètes participeront à Pékin à de magnifiques Jeux olympiques d’hiver. Le président Xi Jinping, le dictateur le plus brutal et le plus puissant de la planète, aura de bonnes raisons de savourer l’événement : la communauté internationale aura beau publier des communiqués contre ses exactions, protester énergiquement, se scandaliser et s’époumoner, c’est au fond, pourra-t-il conclure, un chien qui jappe et qui ne mord jamais. Ou, comme le disait si bien Mao, un tigre de papier.