La piastre à Parizeau

Dessin du Syndicat des fonctionnaires, lors d’une négociation en 1979.

Régis Labeaume est sorti du placard. Il est indépendantiste. Bon, on savait qu’il fut naguère candidat du Parti québécois à Québec. Mais le temps passe et les convictions fluctuent. Pas pour Régis. Dans sa chronique de La Presse, il met les choses au clair. Mais il a pris en grippe Paul St-Pierre Plamondon. Ce qui est son droit le plus strict. Régis a la dent dure généreuse. Il a entamé une chronique sur le Parti libéral du Québec en annonçant : « Je serai sans coeur, mal avenant et condescendant. » Promesse tenue. Geneviève Guilbault est une de ses têtes de Turc : GG, écrit-il, « ne se prend pas pour un 7-Up flat ». Ceux qui lient la crise du logement à la vague d’immigration, comme PSPP (et les banques canadiennes), écrivait-il le 22 janvier, créent des « métastases xénophobes » et nous préparent une campagne électorale où « ça va roter du vieux sûr ».

Un message d’Option Nationale: « Ça va bien, quand on y pense, PLQ ou pas! »

Je ne comptais pas revenir sur la question de la division du vote, mais je ne pensais pas non plus qu’un parti souverainiste et progressiste allait ouvertement souhaiter la réélection du PLQ. C’est pourtant ce qui s’est produit ce dimanche lorsque Option Nationale a validé, dans la Gazouillosphère, l’argumentation de sa candidate dans le beau comté de Taschereau:

ON

 

Un appui sans équivoque !

Or que dit Mme Dorion dans sa réplique ? Voici l’extrait-clé :