La femme qui fonce: Liza Frulla

Une chose que je n’ai pas comprise dans la biographie que consacre Judith Lussier à Liza Frulla est qu’au début de sa carrière, des francophones avaient de la difficulté à prononcer son nom de famille. Frulla. Vraiment ?

La Pasionaria, titre de cette biographie autorisée, exprime bien l’intensité et l’énergie qui se dégagent de cette femme passionnée et attachante. Son passage n’est jamais passé inaperçu et elle laisse derrière elle des traces visibles dans la publicité, la culture et la politique du dernier quart de siècle.

Non à la cyberintimidation et à la diffamation

La lettre publiée ce vendredi dans La Presse par les artisans du documentaire et des capsules vidéo Briser le code soulève plusieurs questions importantes qui méritent débat. Réglons d’abord les plus désagréables. J’ai critiqué le fait que les capsules portant sur le racisme systémique et le privilège blanc (j’aurais pu ajouter celles sur l’appropriation culturelle et les micro-agressions) soient recommandées aux professeurs du secondaire par la section pédagogique de Télé-Québec. Le diffuseur a acquis au fil des ans une crédibilité considérable dans le domaine de l’éducation. L’imprimatur qu’il donne ainsi à ces vidéos militantes et à leur utilisation en classe est pour le moins troublante.

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Les contraires s’attirent. Ou du moins ils m’attirent. D’où cet aveu:

C’est parce que j’ai lu et fait la recension du dernier livre de Mathieu Bock-Côté (L’Empire du politiquement correct) la semaine dernière que j’ai décidé de lire et de rendre compte du livre qui en est son exact opposé, et qui aurait pu s’appeler « Apologie du politiquement correct », par Judith Lussier.