C’est un art. Subtiliser un bijou, voire tout un collier, avec élégance. Il est encore plus remarquable de le faire à la vue de tous, et de n’en point subir le moindre reproche. Arsène Lupin est le personnage de fiction qui se rapproche le plus du nouveau premier ministre canadien Mark Carney. En plus de ravir son butin sans afficher la moindre agressivité, Lupin savait séduire ses victimes avec un mélange d’intelligence et d’humour. Dans une série de nouvelles, Lupin prête main-forte à l’inspecteur Béchoux, incapable de résoudre lui-même des fraudes complexes. L’inspecteur se méfie et réclame de Lupin, s’il trouve la clé de l’énigme ce qui ne fait aucun doute, qu’il ne parte pas lui-même avec le butin. Lupin se plie volontiers à cette exigence, mais réussit à dérober autre chose, parfois de plus grande valeur encore et de manière à ne jamais être inquiété. Dans la dernière aventure de cette série, c’est la jeune et ravissante conjointe de l’inspecteur Béchoux que Lupin ravit – dans les deux sens du terme.
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Mark Carney et le Québec, un rapport trouble
On sous-estime l’ampleur de l’intervention passée de Mark Carney au Québec. Lorsqu’il était gouverneur de la Banque du Canada, il s’est trouvé devant un cas sans précédent. Comme ailleurs dans le monde, des banques et institutions canadiennes avaient investi des milliards de dollars dans un outil beaucoup plus risqué qu’il n’y paraissait, appelé papier commercial adossé à des actifs (PCAA). On découvrait soudainement que ces actifs n’étaient pas solides et que ceux qui s’y étaient adossés allaient se retrouver le nez sur le sol.
Mes questions à Carney et à Poilievre
Mark Carney, menace à l’unité canadienne?
Avertissement : cette chronique n’est pas un appel au vote. Elle n’offre que des constats. Mais ceux de mes lecteurs qui souhaitent maximiser les chances que le Canada reste uni devraient voter pour Pierre Poilievre. Et ceux de mes lecteurs qui souhaitent maximiser le risque de fragmentation du Canada devraient voter pour Mark Carney.
Les squelettes de Monsieur Carney
Il semble y avoir foule dans le placard du nouveau premier ministre. L’électorat lui a donné, depuis son arrivée, le bon Dieu sans confession. D’autant que, dès sa prise du pouvoir, il a déroulé une série de décisions et d’actions qui témoignaient d’une réelle prise de contrôle de la situation. Mise à zéro de la taxe carbone, rencontres positives avec Doug Ford et François Legault (un peu moins avec l’Albertaine Danielle Smith), visites éclair à Paris, à Londres et à Iqaluit.