Le bulletin des journalistes

Les journalistes et les chroniqueurs ont l’habitude de distribuer accolades et taloches, en fin d’année, aux personnes qui, dans notre société, ont eu le cran de demander aux citoyens de voter pour eux pour obtenir le privilège de gérer les affaires de la cité et de recevoir, donc, accolades et taloches.

(Ce texte a d’abord été publié dans Le Devoir.)

MBC: La détresse de l’intellectuel conservateur

Oui, la détresse. On sort de la lecture du dernier ouvrage de Mathieu Bock-Côté avec beaucoup d’empathie pour son auteur. (J’en avais déjà, mais il n’y en a jamais trop !)

Bock-Côté est offensif et sûr de lui lorsqu’il pourfend les « diversitaires » qui veulent selon lui vider les nations, les cultures, les individus, de leur essence même. J’y reviendrai.

Mais lorsqu’il veut opposer à ce fléau en devenir un projet concurrent, on le sent déboussolé, incertain, changeant.

Dossier Saint-Pierre: soulagement et remerciements

Je suis évidemment soulagé par la tournure des événements et par la décision de Mme Saint-Pierre de retirer promptement les paroles qui pouvaient jeter un doute sur mon intégrité et de s’excuser auprès de ma famille. C’était difficile de sa part, je salue sa décision.

Il faut savoir se battre pour sa réputation, son intégrité, sa famille. Il faut savoir accepter les excuses lorsqu’elles sont offertes, comme je l’ai expliqué ici:


 

Le PQ post-7 avril: La plus vivante des idées mortes !

Il n’y a pas que les candidats, défaits ou élus, du PQ qui participent au débat. Plusieurs voix importantes du mouvement souverainiste se sont fait entendre depuis bientôt trois semaines.

Parmi les plus passionnants et vivants, il faut compter sur l’intervention du sociologue souverainiste Mathieu-Bock Côté à Tout le monde en parle, il y a deux semaines:

Louis Bernard: La fin du bon gouvernement