Lire: Les traces laissées par Petrowski dans nos mémoires

Nathalie Petrowski, La Presse, Le DevoirC’était la première chose qu’on lisait. Quelles méchancetés allions-nous trouver, ce matin, sous la plume de Nathalie Petrowski ? Qui serait sa victime ? Surtout, comment serait-elle dépecée ?

Ce serait savoureux, nous le savions. La plume acérée de cette jeune critique devait démontrer, par la force de sa phrase et l’ampleur de son vocabulaire assassin, autant que par ses arguments, sa supériorité morale et intellectuelle sur toute la quétainerie dont nous affligeait le Québec non-branché des années 1970 et 1980. Le matériel ne manquait pas.

Michel Roy, In Memoriam

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Il nous a quitté pour de bon. Depuis quelques années, il nous manquait déjà.

D’autres que moi ont raconté combien Michel était l’incarnation de la modération et de la compétence. Il fut brièvement mon patron, à La Presse, lorsque j’étais correspondant à Washington.

Mais je l’ai peu côtoyé, contrairement à quantité d’autres,  dans ses rôles de journaliste, éditorialiste, patron de presse ou président du Conseil de presse.