Je ne peux m’empêcher de faire ce parallèle. En février 2009, le président Sarkozy avait fait la leçon aux souverainistes Québécois. Affirmant qu’ils étaient coupables de « sectarisme », d »enfermement sur soi », de vouloir définir leur « identité par opposition féroce à l’autre », alors que « si notre identité est forte, on n’a pas besoin d’être agressifs ».
« De qui parlez-vous ? » avaient rétorqué dans une missive carabinée Pauline Marois et Gilles Duceppe, faisant le détail des gestes d’ouverture posés par les gouvernements souverainistes. La question prend un sens encore plus fort aujourd’hui.