J’ai une marotte. Je ne peux m’empêcher d’écouter ce que nos politiciens disent aux anglo-québécois. C’est très révélateur. D’abord on peut les prendre en flagrant délit de contredire les positions qu’ils prennent en français. J’avais ainsi découvert que, dans l’opposition, François Legault, avait identifié à la radio de la CBC le grand problème de l’intégration des immigrants. On exige trop qu’ils connaissent le français avant de venir, avait-il dit. Il a changé d’avis depuis, remarquez. Il arrivait à Manon Massé de dire devant un micro anglo que la langue de Shakespeare pourrait être une langue officielle dans sa vision du Québec. Puis, elle s’en excusait.
Pénurie de courage linguistique au PLQ
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