Justice pour les femmes toxiques

C’est un mouvement qui, pour l’instant, n’a pas obtenu de mot-dièse. Pas de #balancetonporc ou de #moiaussi. Mais cela ne saurait tarder, car le nombre de cas suffit à faire tendance. Notre Gouverneure Générale, Julie Payette, dut quitter ses fonctions après qu’une enquête interne ait révélé qu’une centaine de témoignages fassent état du « climat de terreur » que l’ex-astronaute faisait régner à Rideau Hall.  Marie-Ève Proulx dut renoncer à son poste de ministre de la CAQ après que dix de ses employés aient claqué la porte, pour cause de « gestion toxique » du personnel. La députée Marie Montpetit fut exclue du caucus libéral après que sa cheffe ait été mise au courant de plaintes de harcèlement qui, a dit Mme Anglade, ne lui donnait d’autre choix que de larguer celle qui était son amie. Pascale Nadeau, la brillante animatrice au visage d’ange, a disparu de nos écrans à la suite de plaintes sur un comportement trop brusque, particulièrement envers ses jeunes collaborateurs.