Tornade de pensées magiques

Comme dans un roman de Lewis Carroll, l’ère ouverte par la réélection de Donald Trump nous fait entrer dans un univers bizarroïde où l’imagination est reine, où la mauvaise foi domine et où la vérification des faits est considérée comme une ennemie.

On doit au nouveau président une production quotidienne de sottises. Le Canada deviendra le 51e État dont le gouverneur le plus populaire serait Wayne Gretzky, les tarifs ne provoquent pas d’inflation et sont payés par les autres pays, pour éteindre les feux de Los Angeles, on a qu’à ouvrir les vannes au Nord (on les cherche), les condamnés du 6 Janvier n’ont rien fait de mal et étaient des otages.

Cette propension à prendre ses désirs pour des réalités semble malheureusement contagieuse. On entend de plus en plus, de ce côté de la frontière encore existante, des affirmations qui ne sont fondées que sur du sable, parfois bitumineux.

Vendre notre pétrole ailleurs. De chez Pierre Poilievre et de l’Albertaine Danielle Smith arrive une mise en accusation de l’ère Trudeau. Ce serait sa faute si notre pétrole canadien était otage d’un seul client, les États-Unis, plutôt que de la planète entière. Le fait est que la dépendance au client du Sud était aussi importante sous Trudeau que sous le conservateur Stephen Harper. En fait, contrairement à Harper, Trudeau a fait venir au monde un pipeline supplémentaire pour transporter « l’or liquide » vers l’ouest : Trans Mountain.

Quelle est la proportion de ce nouveau tuyau qui permet de diversifier notre clientèle ? 50 % sont désormais achetés par les États-Unis, l’autre moitié par la Chine, le Japon et d’autres pays d’Asie. Trudeau fut donc le principal responsable de la diversification, pas Harper.

Mais si Harper avait réussi à faire lever le projet de pipeline Énergie Est, qui aurait traversé nos belles rivières, jusqu’à quel point aurions-nous pu nous dégager de l’emprise de notre seul client américain ? À peine, l’essentiel du pétrole aurait pris le bateau pour se retrouver… au Texas, où se trouvent les raffineries construites tout exprès pour traiter du pétrole lourd, comme l’albertain. (Notons que le projet pétrolier et gazier Bay du Nord, actuellement retardé, est aussi principalement destiné au marché américain.)

En fait, les deux seuls projets principalement destinés à exporter l’essentiel de leur production ailleurs qu’aux États-Unis sont Northern Gateway, en Colombie-Britannique, et GNL Québec. Northern Gateway a été enterré par la Cour suprême à la demande des Autochtones. Un gouvernement Poilievre qui voudrait le ressusciter, et qui aurait démantelé, comme promis, la réglementation environnementale, devrait soit convaincre les Autochtones de l’appuyer, soit modifier la Constitution pour se passer de leur accord, soit remplacer trois des juges de la Cour pour revirer sa jurisprudence.

Pour GNL Québec, il lui faudrait d’abord trouver des partenaires d’affaires et investisseurs prêts à relancer le projet, si et seulement s’il obtenait aussi l’aval du gouvernement québécois. Ses promoteurs espéraient pouvoir exporter en Europe, mais n’avaient signé aucune entente de principe de la part d’acheteurs potentiels.

Diversifier nos exportations. En embarquant à fond dans le libre-échange nord-américain depuis les années 1980, le Québec a fait le choix de considérer les États-Unis comme notre marché intérieur. Désormais, 600 000 de nos emplois en dépendent. Mieux, depuis la conclusion de l’entente de libre-échange avec l’Europe en 2016, la proportion de nos exportations vers les États-Unis a augmenté ! Passant de 70 % juste avant à 74 % maintenant.

Toutes les tentatives de diversification n’ont pas échoué — on en parle depuis l’intendant Jean Talon ! —, mais force est de constater que nous sommes prisonniers de notre géographie. Même avec des tarifs permanents de 25 % (qui seront tempérés par la chute de la valeur du dollar canadien), il restera toujours plus facile et plus payant de trouver un client supplémentaire aux États-Unis qu’en Italie ou en Chine.

Passer à l’achat chez nous. Le volontarisme de l’achat québécois se heurte à une brutale réalité : l’immense majorité des acheteurs ne regardent qu’une chose, le prix. Peut-on le faire bouger ? Oui. Si on imposait une taxe québécoise de 25 % sur tous les produits alimentaires venant des États-Unis, les produits québécois deviendraient, de facto, plus compétitifs. On pourrait franchir un pas de plus en utilisant le produit de cette taxe pour réduire d’autant le prix des produits faits au Québec (en subventionnant les distributeurs ou les détaillants). L’effet net sur le panier d’épicerie serait favorable aux ménages, et des produits québécois auparavant non concurrentiels le deviendraient.

Pour inciter les quelque 100 000 snowbirds québécois à dépenser chez nous le quelque 1,7 milliard de dollars canadiens (1,2 milliard américains) qu’ils engloutissent annuellement au pays et dans l’État du président orange, on peut décréter que la Régie de l’assurance maladie du Québec ne remboursera plus aucune dépense médicale venant des États-Unis.

Maintenant que Trump s’essuie les pieds sur les traités internationaux, rien n’empêche l’État québécois de modifier ses politiques d’achat pour défavoriser les fournisseurs américains et favoriser les nôtres. Pour Amazon, le moins qu’on puisse faire est de retirer nos données gouvernementales de son entreprise infonuagique et les rapatrier chez nous, peut-être en partenariat avec un des géants européens de l’infonuagique plus respectueux des souverainetés nationales.

Attendre que Trump se ravise. L’attrait de Trump pour les tarifs semble irrémédiable. Même s’il perdait la Chambre des représentants en 2026, ce qui est possible, son pouvoir en cette manière resterait inchangé. Notre stratégie doit donc présumer que nous sommes dans ce nouvel univers tarifaire pour longtemps. Et prendre des mesures structurantes, mais réalistes, pour amortir le choc… et en répartir équitablement l’impact.

(Ce texte fut d’abord publié dans Le Devoir.)

L’autoroute d’Éric Duhaime

Qui a laissé entrer l’éléphant dans le magasin de porcelaine ? On n’a jamais eu de réponse à cette question cruciale. Ni à cette autre, plus appropriée à notre environnement politique : qui a décidé que tous les clients voulaient de la porcelaine ? Je m’explique. La CAQ, le PLQ, QS et le PQ ont pris sur certaines questions clés des positions quasi identiques, laissant un espace béant à un nouvel acteur, Éric Duhaime, qui a par conséquent devant lui un espace de croissance considérable. Comment ?

Le pétrole d’ici Il est normal que les solidaires, puis les péquistes, très férus d’environnement, aient mené la bataille pour l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures au Québec. Mais que les caquistes, qui carburent à la croissance du PIB, et les libéraux, champions des entrepreneurs, en fassent autant, cela relève d’un bizarre alignement des astres politiques. Cette unanimité des partis sur ce sujet ne reflète en rien la diversité des opinions de l’électorat.

La position d’Éric Duhaime est de pomper notre propre pétrole plutôt que d’en importer de loin. Il se trouve que 52 % des électeurs sont d’accord avec lui pour le pétrole, 57 % pour le gaz, selon un sondage Ipsos réalisé en mars dernier. Il s’agissait d’une hausse de 9 points sur l’année précédente. D’autres enquêtes d’opinion donnent des résultats divergents, selon la façon dont la question est posée. Une certitude : la quantité d’orphelins politiques au Québec à ce sujet est considérable. La hausse des prix du pétrole, les besoins de l’Europe, les campagnes d’achat chez nous — tout converge à rendre les électeurs plus réceptifs à ce discours.

Le programme conservateur promet que le jaillissement d’hydrocarbures ne se fera chez nous qu’en cas d’acceptabilité sociale locale (non définie), y compris avec les Autochtones. Bonne chance. Il est raisonnable de penser qu’aucun projet sur le territoire québécois n’est rentable et / ou acceptable (quoique, pour GNL, le score au Saguenay l’an dernier était : 43 % pour et 31 % contre). Ce serait, dans tous les cas, un paquet de troubles, d’où les replis tactiques caquiste et libéral. Mais cela ne fait aucun pli sur la différencepour la campagne électorale et pour l’avantage conféré à Duhaime, qui reste seul sur ce terrain.

Il n’en a d’ailleurs pas encore tiré le maximum, s’étant enfargé dans la question des GES qui seraient générés par nos forages ici. Il n’a qu’à entonner la nouvelle rengaine de l’industrie pétrolière et du gouvernement Trudeau, sur l’extraction carboneutre. Oui, ils disent ça. Des puits de pétrole carboneutres, c’est comme une usine de whisky sans alcool. Si aucun employé ne consomme sur les heures de travail, le tour est joué. Pas leur faute si, ensuite, des clients utilisent le produit et abîment leur foie ou la planète !

Versions numériques et AudioLivres disponibles.

La santé privée On compte plus de 60 % de Québécois favorables à davantage de privé en santé. À condition, dans presque tous les cas, que l’accès reste universel — donc avec la carte ex-soleil. Ils sont même 70 % à penser, à cette condition, qu’on devrait laisser le privé gérer certains hôpitaux. Ce débat est un véritable marais. Le privé est déjà très présent dans la santé québécoise (scandaleusement). Libéraux et caquistes proposent d’en augmenter la présence, péquistes et solidaires de la diminuer.

Seul Duhaime incarne une volonté déterminée d’affaiblir le secteur public et d’ouvrir grandes les portes du privé, y compris en permettant aux plus aisés de souscrire à une assurance privée pour avoir accès à des services complètement privés, encouragés par l’État conservateur. Je suis de ceux qui pensent que l’ajout de 10 % de profit à chaque acte médical ne peut être la solution, mais devant un système public à bout de souffle, le mirage du privé est attrayant et Duhaime en est le réel porteur.

Un troisième lien vendable On peut penser que le troisième lien est un caprice. Aucune étude n’en démontre la nécessité. Mais la proposition de Duhaime d’abandonner les travaux pharaoniques de tunnels sous le fleuve et de simplement passer sur l’île d’Orléans puis de prendre le pont qu’il faut reconstruire fait mouche. Les habitants de l’île, enragés, vont dire non. Combien sont-ils ? 7000 ! Le site est patrimonial ? La ministre de la Culture du gouvernement Duhaime (Anne Casabonne ?) fera sauter ce statut. Duhaime promet en échange d’enfouir la ligne haute tension d’Hydro qui défigure l’île. Ah oui ? Qu’il mette ses trois voies (suffisantes) en tranchée couverte, l’option la moins chère, et qu’il utilise la chaleur pour alimenter, au-dessus, une enfilade de serres qui nous offriront des fraises de l’île douze mois l’an.

Se démarquer Les promesses de baisses de taxes et d’impôt sont tellement nombreuses que les électeurs ne savent plus où donner de la tête. Dans ce fatras, Éric Duhaime peut se faire entendre en promettant l’abolition des taxes sur l’essence et de la taxe carbone, immédiatement compréhensible — même si écologiquement indéfendable. Il a de plus une carte maîtresse pour plaire à ses électeurs automobilistes : hausser à 120 km/heure la limite de vitesse sur les autoroutes ! Ça ne coûte rien. Ça ne change presque rien. Mais ça rend de bonne humeur !

Pour l’essentiel, le Duhaime 2022 reprend les thèmes de l’ADQ de Mario Dumont d’il y a 15 ans. Le parti fut avalé dans l’intervalle par la CAQ, qui a cependant largué toutes ses propositions radicales, à nouveau disponibles. Il y a un marché électoral pour ces idées. Dumont avait remporté 31 % du vote et fait élire 41 députés. Pendant la soirée électorale, son parti était même en avance, touchant le pouvoir, pendant une vingtaine de minutes. Le 3 octobre, j’en suis certain, Éric Duhaime se contenterait de 15 minutes.


Disponibles.

Réchauffement : C’est foutu, à moins que…

Toutes les prévisions sont glauques, en matière de réchauffement climatique. Malgré les efforts combinés, croissants, des États et des citoyens responsables, tout indique que nous allons rater notre rendez-vous de réduction des Gaz à effet de serre de 2030 et que, donc, on sera partis pour une série ininterrompue de catastrophes.

Dans ce scénario, le plus probable, notre action ne visera qu’à limiter l’ampleur des dégâts et à s’adapter à une nouvelle et méchante météo.

À moins que.  À moins que surgisse un ou des événements de grande ampleur qui change la donne. Je ne parle pas d’une profonde récession mondiale qui réduirait l’activité économique, donc l’émission de CO2, quoique ce n’est pas impossible.


Ceci est le texte de ma balado hebdomadaire Lisée101 sur l’actualité politique. Ces textes sont publiés huit jours après qu’ils aient été rendus disponibles aux abonnés de la balado. Alors, prenez huit jours d’avance,  abonnez-vous ici.


Non, j’évoque le scénario où, pour des raisons strictement économiques, le comportement simultané de suffisamment de millions d’humains changeait, avec pour conséquence de réduire beaucoup plus rapidement que prévu nos émissions polluantes.

C’est la thèse, contestée, mais fascinante de Tony Seba. Diplômé du MIT, professeur à Stanford, investisseur et entrepreneur à Silicon Valley, Seba soutient que, d’ici 2030, notre rapport à l’énergie et à la voiture va changer du tout au tout, faisant s’effondrer littéralement l’industrie du pétrole, du charbon et du gaz et l’industrie automobile.

Tout un programme. Son raisonnement est simple. Lorsque l’européen, le nord-américain, le chinois moyen verra qu’il lui coûte moins cher de produire sur le toit de sa maison de l’énergie solaire et de le stocker dans sa batterie personnelle, que d’acheter cette électricité à son Hydro-Québec locale, il se tournera rapidement vers cette solution moins couteuse.

À quel moment arrivera ce seuil magique, où le prix de son propre Kw sera plus faible que celui du réseau électrique ? Presque partout dans le monde, ce seuil vient d’être atteint. Les prévisions actuelles indiquent que le prix du photovoltaique diminuera encore de 15 à 35% d’ici cinq ans.  De rentable, le transfert des particuliers, et des PME, au solaire deviendra économiquement irrésistible. L’augmentation de la capacité de stockage des batteries et la baisse de leur coût nous emporte dans le même sens.

Des balados en rafale !

L’Agence internationale de l’énergie estime que, dans le monde, 100 millions de particuliers vont faire ce choix d’ici cinq ans. Ce qui ne suffirait pas à provoquer une transition massive.

Seba croit que ces prévisions sont trop timides. Il affirme que le passé récent démontre que les comportements peuvent changer beaucoup plus rapidement.  L’introduction du IPhone a révolutionné l’industrie téléphonique en moins de 5 ans, et réduit à néant des géants de la photographie qui, comme Kodak, se pensaient éternelles, mais ont dû fermer leurs portes. La transition vers l’achat en ligne, plutôt que dans les commerces, provoque en ce moment la faillite de géants du détail, notamment Sears.

Seba affirme que d’ici 12 ans, donc dans le délai imparti, la ruée vers le solaire individuel sera si grand qu’il poussera à la faillite la majorité des mines de charbon et des centrales électriques au charbon, 30% de la production de pétrole et de gaz, un grand nombre de compagnies d’électricité. Beaucoup de pipelines, oléoducs et gazoducs, dit-il, seront laissés à l’abandon.  Ses détracteurs affirment que le changement en question est plus lourd que de s’acheter un téléphone intelligent ou de commander des bottes sur Amazon. Que l’utilisation de ces techniques se feront, oui, mais lentement.

Il répond que l’écart de prix entre l’autogénération d’énergie et l’achat d’électricité conventionnelle sera bientôt si grand, que l’offre des entreprises pour aider à installer le matériel sera si alléchante, que seuls les gens les plus conservateurs résisteront à l’appel. (Comme Elon Musk qui affirme que sa nouvelle génération de panneaux solaire est, pour les particuliers, une « machine à imprimer de l’argent« .)

Seba en rajoute une couche, en annonçant pour très bientôt l’effondrement de l’industrie automobile. Il présume que l’offre de voitures électriques autonomes va révolutionner notre rapport à la voiture. Il admet que les tests ne sont pas encore complètement concluants, mais il est certain que ces obstacles seront bientôt surmontés. Selon son raisonnement, d’ici cinq à 10 ans tout au plus, dans tous les milieux urbains du monde, le dilemme sera le suivant. Dois-je acheter, ou racheter une voiture, où puis-je plutôt utiliser pour ces déplacements un taxi autonome électrique ?

Sa réponse : l’utilisation du taxi autonome électrique coûtera 10 fois moins cher, au km parcouru, que la voiture individuelle au pétrole, trois fois moins que la voiture individuelle électrique. Ce n’est pas la ferveur écologique, mais le calcul économique qui conduirait des dizaines de millions d’automobilistes à faire le changement.  Tout en gardant, cependant, le confort d’avoir la voiture à soi tout seul pour le trajet, ce qui est une forte motivation de beaucoup d’automobilistes.

(Pour les mordus: sa présentation en entier est ici:)

Selon les calculs de Seba, une fois que les véhicules électriques autonomes seront autorisés et offerts sur le marché, il ne faudra que 9 ans pour qu’ils délogent 95% de la circulation automobile existante. C’est colossal. Cette transition réduirait évidemment le nombre de voitures en circulation. Les voitures actuelles ne sont utilisées que 4% du temps. Les taxis autonomes le seraient 40% du temps. Selon Seba, en 9 ans, le nombre de voitures simultanément en circulation aux États-Unis chuterait de 80%. C’est difficile à croire. Mais même avec un recul de 30 ou 20%, l’impact serait gigantesque sur la congestion, la pollution. Adieu nombre de stationnements, de postes d’essence et évidemment, de police d’assurance-auto individuelle.

Seba a de mauvaises nouvelles pour l’Alberta. L’impact combiné du solaire individuel et des taxis autonomes électriques réduira, je l’ai dit, de 30% la production mondiale de pétrole d’ici 2030, réduisant son prix à 25$ le baril. À ce niveau, les sables bitumineux ne sont pas rentables. Seul le pétrole conventionnel pourra résister à la chute des prix.

On veut très fort y croire. Pour l’instant, ses pronostics pour le coût du photovoltaïque se réalisent. Reste à voir si l’engouement des acheteurs est à la hauteur et à la vitesse qu’il promet. Son optimisme pour le véhicule électrique autonome est beaucoup plus problématique. La voiture qu’il décrit n’existe pour l’instant pas, où alors à un niveau très expérimental. Elle est ce qu’on appelle de niveau 5. Seules des voitures semi-autonomes de niveau 3 et 4 sont en ce moment testées un peu partout, dans des conditions quasi idéales. La pluie, la neige semblent encore être des défis insurmontables.

On ne peut compter complètement sur l’avenir que nous prévoit Seba. Mais s’il n’a qu’à moitié raison, ce serait déjà énorme.


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Pipeline: Infoman et Sol Zanetti parodient Rick Mercer

Cela s’appelle un Rant. Un monologue polémique sur une question d’actualité. Disons, un Cri. L’homoriste Rick Mercer, l’Infoman du ROC, s’en est fait une spécialité. Il marche dans une ruelle, interpelle la caméra, gesticule abondamment.

Cette semaine, il a fait la leçon aux Québécois, qui ne veulent pas laisser passer dans leur cour un gros tuyau avec du pétrole qui réchauffe la planète. Il a eu deux réponses, celle de Sol Zanette et celle d’Infoman. Les voici:

https://youtu.be/QT25AJm0Pi8

Pour voir infoman, il faut aller sur leur page en cliquant sur l’image:

infomanMercer