L’amnésie prévisible de Dominique Anglade (intégral)

On ne peut pas dire qu’elle ne donne pas son 110 %. Dominique Anglade joue toutes les touches du clavier politique pour imposer sa présence dans le paysage médiatique. Parfois, elle se fait outrageusement optimiste : « Je vais gagner en 2022 ! » Parfois, elle semble tirer son texte de la pancarte d’un manifestant antivaccin : « Legault a plongé le Québec dans la noirceur ! » Parfois, comme au début janvier, elle réclame qu’on l’écoute et demande un débat d’urgence à l’Assemblée. Parfois, elle affirme qu’on l’écoute, mais qu’on ne l’entend pas, et elle se retire de la consultation hebdomadaire des chefs d’opposition, organisée précisément par le premier ministre pour faire semblant qu’il écoute.

La crise existentielle de Dominique Anglade

Si vous pensez que les livres écrits par des aspirants premiers ministres sont nécessairement rébarbatifs, vous n’avez pas lu celui de Dominique Anglade. Le récit qu’elle nous offre dans Ce Québec qui m’habite provoquera chez vous des tremblements de coeur, tant elle nous fait vivre l’immense drame vécu lorsque le tremblement de terre haïtien a emporté les siens.

L’essentiel de cette autobiographie sincère et sensible porte, non sur la politique, mais sur l’attachement, l’arrachement, l’immigration, l’exil, l’adaptation et les identités personnelles multiples.

Le vrai message du Bonjour-Hi

Vous me direz que j’ai des passe-temps bizarres mais, je l’avoue, j’aime écouter les entrevues accordées par nos leaders politiques à des médias anglophones. C’est là qu’on avait entendu François Legault affirmer qu’on donnait trop d’importance à la connaissance du français dans la sélection des immigrants. C’est là qu’on a entendu Manon Massé annoncer que dans un Québec indépendant à-la-solidaire, l’anglais serait aussi une langue officielle (elle s’en est excusé, puis l’a répété dans une autre entrevue, s’excusant à nouveau).

Bombardier : La pire décision possible…encore une fois

Monsieur le premier ministre,

comme chef de l’opposition officielle, je suis pour ainsi dire payé pour m’opposer à vous. Je vous écris cependant aujourd’hui, non pour m’opposer, mais pour supplier. Arrêtez. Arrêtez de nous faire honte au sujet de Bombardier. Ne faites plus rien. Ne dites plus rien. Nous n’en pouvons plus.

Le bilan de fin de session de Philippe Couillard – Revu et corrigé

Voici le texte lu par notre Premier ministre hier, et présentant l’éclatant bilan de la session. Je me permets de le commenter:

M. Couillard: Je voudrais faire un retour aujourd’hui sur le chemin que nous avons parcouru au cours des derniers mois. Il y a beaucoup de bonnes nouvelles au Québec. On a une vision, un plan, une équipe solide…