Les jeunes et le PQ: à la folie ? beaucoup ? très peu ?

C’est la rengaine populaire du moment. Le Parti québécois a perdu le contact avec les jeunes. Que peut-on en dire vraiment ? Il faut d’abord faire l’état des lieux, en avril 2014. Il faut ensuite distinguer les rapports de la jeunesse avec le PQ des rapports de la jeunesse avec la souveraineté et de la jeunesse avec le Canada. Et il est intéressant d’avoir une vision de l’évolution historique du sujet.

Comprendre le choc d’avril 2014: les électeurs péquistes ont fait l’élection buissonnière

Dans les épisodes précédents, nous avons vu comment l’opinion avait évolué pendant la campagne, autour des questions référendaires et d’intégrité, nous avons tenté de suivre les électeurs passant du PQ aux autres partis ainsi que les motivations sur les enjeux et avons examiné l’hypothèse d’un PLQ accroché durablement au pouvoir.

Mais deux analyses publiées ces derniers jours révèlent qu’un fait majeur de l’élection tient, non au succès du PLQ d’attirer de nouveaux électeurs, mais essentiellement à l’incapacité du PQ à garder ses électeurs francophones de 2012.