« Si j’avais su… » – la complainte de Philippe Couillard

Ce matin à l’émission de Bazzo à Radio-Canada, la députée libérale Christine St-Pierre a du admettre qu’elle ne savait pas que Phillipe Couillard avait eu un compte bancaire dans un paradis fiscal huit ans durant. Elle l’a appris hier, grâce au travail journalistique. (Ce même travail journalistique qui a alerté les Québécois, à partir de 2010, de l’ampleur de la corruption qui a saisi le Québec sous l’administration libérale.)

Ouf ! Grrr ! Bruits post et pré-budgétaires à Québec

Ouf !

Le Premier ministre Charest et son ministre des Finances Bachand craignaient le pire. Eux qui ont avec Ottawa une relation d’haine-haine depuis des années, cauchemardaient à l’idée d’une nouvelle réduction de la péréquation (ils avaient déjà casqué d’un milliard il y a un an), de réductions dans certains transferts, ou alors d’une décision d’Ottawa de fouiller dans la poche des contribuables, ce qui l’aurait vidée avant que l’argentier québécois y passe.

Gaétan Barrette et Québec solidaire, même combat !

Monsieur le Ministre,

Ce ne sont pas les idées qui manquent pour vous aider à redresser les finances publiques du Québec. La semaine dernière, tout un débat a entouré la décision de la Fédération des médecins spécialistes de diffuser une série de publicités sur des sources de revenus supplémentaires, sans indiquer que la Fédération en était le commanditaire. Plusieurs ont jugé la chose condamnable. Je juge, au contraire, ce découplage excellent. Il vous permet d’appliquer plusieurs des suggestions faites par Gaétan Barrette et cie, (taxe sur la malbouffe, sur l’eau embouteillée, tarif sur les entreprises énergivores) de prendre l’argent, puis de le découpler des médecins spécialistes, en refusant leurs demandes exagérées d’augmentation salariale.

Le «Ministre québécois du bonheur» a raison

Le ministre québécois des Finances, Raymond Bachand, en a surpris plusieurs en utilisant ce mercredi une terminologie peu fréquente dans ce ministère. Parlant de son prochain budget, il a déclaré:

«La finalité, ce n’est pas d’équilibrer le budget. La finalité, c’est d’être heureux comme peuple, d’avoir une croissance économique et de gagner à court terme, et de gagner à long terme.»

Dans son excellent carnet, Mots et maux de la politique, le journaliste Antoine Robitaille raille: «Est-ce une version québécoise de Don’t Worry, be Happy