(Texte) Laïcité : Comment le Canada dira non !

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Il y a bientôt 30 ans, en 1990, deux provinces canadiennes faisaient mourir ce qu’on avait appelé l’accord du lac Meech. L’accord aurait fait en sorte que le Canada reconnaisse le Québec comme « société distincte ». L’impact de ce refus sur l’opinion publique québécoise fut gigantesque. En quelques mois, 65% des Québécois se disaient désormais favorables à la souveraineté. Le Parti libéral du Québec de Robert Bourassa se retrouvait le bec à l’eau, n’osait plus défendre le fédéralisme et nommait un comité de sages pour trouver des solutions.

En flânant sur l’Avenue Robert-Bourassa

Le Maire de Montréal vient de relancer l’idée de désigner une rue de la ville du nom de l’ex premier ministre libéral Robert Bourassa, idée abandonnée par son prédécesseur Gérald Tremblay en 2006. Que faut-il en penser ? Je me suis exprimé sur le sujet, notamment dans l’introduction de mon livre  Le Petit Tricheur – Robert Bourassa derrière le masque. En voici un extrait légèrement remanié.

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Le moment indépendantiste de Claude Ryan

Ils étaient tous là: Charest, Couillard, Mulroney, pour célébrer, ces jours derniers, les dix ans du décès de Claude Ryan. Chacun a vanté son intelligence, son libéralisme, son attachement aux vraies valeurs libérales, son indestructible attachement au Canada.

N’était-il pas, après tout, le chef du camp du Non, lors du référendum de 1980 ? Celui qui a popularisé la phrase: Le Québec ma patrie, le Canada, mon pays ?

En flânant sur l’Avenue Robert-Bourassa

Puisque plusieurs d’entre vous entrent dans leur « semaine de lecture », j’ai pensé vous offrir, chers internautes, l’introduction du Petit Tricheur – Robert Bourassa derrière le masque. Mais ne le dites à personne.

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Dix ans après le décès de Robert Bourassa, le maire de Montréal a voulu rebaptiser une avenue en son honneur. Pourquoi pas ? Bourassa fut élu quatre fois par les Québécois entre 1970 et 1993. Il a laissé sa marque dans notre histoire. Il pourrait aussi la laisser sur la carte.

Le tricheur : le film

Un dimanche soir de juin 1994, un demi-million de Québécois étaient au petit écran pour regarder, sur le réseau TVA, le documentaire produit à partir du livre Le tricheur.

Ce document, réalisé par Daniel Creusot, n’a plus jamais été disponible sous quelque forme que ce soit. Or le voici, en exclusivité pour vous, fidèles lecteurs, et pour tous vos  amis. (Attention, il y a six parties — alors cliquez  « lire la suite » mais présenté sans pauses publicitaires !)