Le succès de la comédie québécoise de l’été, Menteur, est mérité. On s’y amuse franchement et le multi-instrumentiste Émile Gaudreault aborde le sujet du mensonge avec un angle nouveau. Il crée l’obligation pour le menteur de vivre dans ses mensonges.
Le mensonge est évidemment omniprésent sur les écrans car les narrations reposent très souvent sur la recherche de la vérité, donc sur la nécessité de percer des murs de mensonges pour y arriver. Il est plus rare que le récit tout entier porte sur le personnage du menteur et joue avec la notion même de mensonge.