Du bon usage des tentatives d’assassinat

Ce n’est pas une chose pour laquelle on s’entraîne. Et lorsque ça vous arrive, votre réaction immédiate est nécessairement viscérale, donc révélatrice de la force, ou de la faiblesse, de votre caractère. La réaction de Donald Trump lors de la première tentative d’assassinat était en tout point remarquable. Atteint à l’oreille, il s’est d’abord accroupi pour se protéger contre d’autres projectiles potentiels. Puis, lorsqu’il a reçu de ses gardes du corps le signal qu’il pouvait bouger, il ne s’est pas fait petit pour se camoufler derrière les agents, comme eux-mêmes l’auraient préféré. Non, il s’est dressé le plus droit possible, dominant la scène. Le sang visible sur sa joue, il a haussé le poing, en signe de défi, et crié : « Fight, fight, fight ! » C’était parfait. Il a créé pour l’histoire un moment de force, de défiance, de détermination à ressortir plus grand des obstacles placés sur son chemin. Et quelles photos !

Theodore Roosevelt: Découvrir un géant

TROOSEVELT-150x150Il y a des livres divertissants. D’autres, instructifs. Puis il y a ceux que je préfère. Ceux qui me font dire, lorsque je tourne la dernière page: « ça manquait à ma culture ».

Ma grande lecture de l’été fut l’imposante trilogie sur Theodore Roosevelt écrite par Edmund Morris. (Disponible en anglais seulement.) L’homme est plus grand que nature. Il est le volontarisme incarné, répondant au médecin qui lui demandait de se ménager qu’il allait faire exactement le contraire, puis quittant pour l’ouest américain encore sauvage chasser le bison et survivre aux pires intempéries.