On n’en démord pas : le thème des zombies semble increvable. (Avertissement : ce texte est infecté de nombreux mauvais jeux de mots. La contagion est possible.) Et c’est pire que ce que vous craignez. Oui car, avec les zombies, le pire est toujours sur. Ils sont sortis des écrans et des bédés où ils sévissaient pour s’immiscer maintenant dans les bulletins de nouvelles, voire dans les publications savantes.

Chacun a pu lire l’avis officiel publié début juin par le très sérieux Centre for Disease Control, d’Atlanta, selon lequel «Le CDC n’a pas connaissance d’un virus ou d’une situation qui ranimerait les morts (ou qui créerait des symptômes de type zombiesques).» Cette précision n’était pas rendue nécessaire par la sortie d’un nouvel épisode de la série de films américains « Resident Evil » mettant en vedette une hyper-résiliente Mila Jojovitch. Non, le CDC s’est fendu de ce communiqué à la suite de quelques faits divers scabreux dans lesquels des meurtriers américains avaient démontré un appétit débordant pour leurs victimes, leurs membres et leurs cerveaux.