TLMEP: ce qui s’est vraiment passé avec N. Normandeau…

Chers internautes,

Merci à tous pour vos commentaires et vos critiques sur mon intervention à Tout le monde en parle, ce dimanche. Ceux qui ne l’ont pas vu peuvent se rendre sur le site de TLMEP.

Pour répondre à vos questions et commentaires, j’ajouterais deux choses.

tlmep

 

 

 

 

 

 

Maclean’s: J’ai dit toutes les choses dures que j’avais à dire sur le travail de Martin Patriquin et de son magazine, mais j’avais de l’empathie pour lui et pour le cran dont il a fait preuve en se présentant à l’émission. C’est pourquoi je tenais à souligner des points de convergence à la fin.

Normandeau: Au sujet de mon échange avec Nathalie Normandeau. Comme vous le savez, l’émission dure beaucoup plus longtemps et est coupée. C’est normal, sinon ça durerait jusqu’à 1h du matin. En fait j’avais plusieurs échanges avec Mme Normandeau.

*Un sur les enchères et les gaz de shistes, qu’on a vu;
*un autre sur les visites de Rondeau à Chantal Landry, qu’on a vu;
*un échange beaucoup plus long sur la « proximité » entre le PLQ et l’industrie des Gaz;
*un autre sur l’empressement du gouvernement pour l’exploration, et
*un dernier– dont j’étais très content– ou je lui demandais, puisqu’il n’y avait pas de commission d’enquête, si quelqu’un enquêtait sur l’ex-ministre Tomassi et la distribution de places en garderies à des gens qui donnaient à la caisse du PLQ.

Il y avait aussi un commentaire où elle disait que le BAPE pouvait demander un prolongement de son mandat puisque des gens indépendants comme moi étaient présents — ce à quoi je rétorquais que je réclamais dores et déjà un prolongement.

À un autre moment, elle utilisait le terme « changement de régime » pour parler des modifications aux barèmes des redevances gazières, ce à quoi je répliquais dans un sourire: « oui, il faut un changement de régime ».

Ces échanges nombreux expliquent pourquoi, quand madame Normadeau annonce qu’elle quitte le plateau, Dany Turcotte lui dit qu’en partant tout de suite, elle quitte son « nouvel ami », parlant de moi.

Je ne me plains pas. Je trouve que les deux échanges — avec Patriquin et avec Normandeau — ont été très correctement montés et que l’essentiel y était.

Cela dit, j’ai trouvé la vice-première ministre aussi bonne qu’elle pouvait l’être dans les circonstances. (J’ai un parti pris, je l’avais désigné Pompière de l’année, en décembre dernier). Elle fut à la hauteur de son prix ce dimanche. En plus, elle sentait bon…

L’intégrale des entrevues politiques

J’ai déjà indiqué ici que TLMEP aurait intérêt à mettre sur son site internet l’intégrale des entrevues politiques. Par exemple, nous n’avions eu qu’un extrait du débat entre Pauline Marois et Charles Taylor.

Cela leur donnerait énormément de visites supplémentaires.

Si vous êtes d’accord avec moi, écrivez-leur pour le leur dire

 

Ce contenu a été publié dans Lisée – TV, Maclean's, Parti libéral du Québec par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !