Un conservateur le confirme: Harper ne mange pas de bébés!

brown-stephen-harper-eats-babies-women-s-t-shirts-150x150C’est important de le savoir car, selon un conservateur québécois de longue date, Peter White, un proche de Brian Mulroney, les politiques de Stephen Harper envers le Québec sont tellement mauvaises que les Québécois croient qu’il est un consommateur de nourrissons:

“His image here is the pits. I’ve had francophones say to me publicly that they think he’s got ears and a tail, and he eats babies. And these are conservatives. They can’t understand why Harper doesn’t fix his image. Everyone knows he doesn’t eat babies, but he does everything he can to make people think he does.”

Ma traduction:

« Son image est dans les bas fonds. J’ai entendu des francophones me dire publiquement qu’ils pensent qu’il a une queue et qu’il mange des bébés. Et ce sont des conservateurs! Ils ne comprennent pas pourquoi Harper ne corrige pas son image. Tout le monde sait qu’il ne mange pas de bébés,  mais il fait tout en son pouvoir pour que les gens croient qu’il le fait. »

Pour une mise en contexte, lire l’entrevue complète donnée à mon collègue de Macleans Martin Patriquin.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !