Une campagne caricaturale

Rions un peu.

J’ai beaucoup écrit, ces derniers temps, sur les raisons de la défaite. C’est le temps de prendre assez de recul pour retrouver le sourire.

Selon mon habitude, je collige la propension des caricaturistes à croquer votre blogueur favori. Voici le fruit de leur travail pendant la campagne électorale… et un peu depuis.

L’arrivée de PKP a été un grand déclencheur de la plume caricaturale pendant la campagne.

D’abord Chapleau nous fait tous danser sur le rythme de Pierre-Karl, avec le poing levé !

Chapleau, de La Presse

PKP nous entraîne vers le haut, puis, note Côté, on traverse une poche d’air…

Côté

Son arrivée nous rendant vulnérable côté gauche, des internautes réécrivent certains écrits. Alors on passe de ceci:

BnECUqOCQAA4UJzà ceci:

BiUOGBUIQAAW9jy.jpg largeNos cousins de Québec Solidaire faisant leurs choux gras de l’arrivée de PKP, je réplique sur mon blogue, ce qui provoque ceci:

BjYdDgxCcAASYuIInfoman nous propose une changement de coupe de cheveux, à la nord-coréenne:

Bj0jfzJCEAAlZHNEn fin de campagne, je tente avec Pierre Duchesne d’alerter les électeurs des scandales de corruption qui vont s’abattre sur un futur gouvernement Couillard:

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La présence de Pierre-Karl, Bernard et moi le soir de la défaite le 7 avril est une forte source d’inspiration pour les caricaturistes et autres rigolos:

dd6bd0fa3a59a5bf40c7652083e796c2Bk3-V9ICIAESv_sBkteafvCAAIlDVnBkwetqfCIAAMo4aAprès la défaite, j’écris plusieurs textes pour tenter d’en trouver les causes. Bon sujet pour la dérision:

Bklq4bjCUAAf9Y71cd9655d60e73d861808f95e1739aaa0850523-7-mai-2014Puis vient la phase de la recherche de coupables: qui blâmer pour la défaite ? Selon Chapleau:

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Cliquer pour agrandir

Selon Côté:

848976 On sent déjà poindre la course au leadership. Les caricaturistes nous voient en Jedi:

330fea80-d0a1-11e3-b28c-8faad2be6d7c_STARWARSOu en repreneurs de voiture, disons, usagée:

le-vehicule-du-pqHeureusement, une cause nous unit tous, surtout Bernard et moi:

840972-15-avril-2014Go Habs, Go !

43 avis sur « Une campagne caricaturale »

  1. M. Lisée,

    …Je poursuis sur la question des VÉRIFICATIONS qui doivent être entreprises concernant LA FRAUDE ÉLECTORALE. Si nous ne procédons pas le plus rapidement possible sur ce point central DE NOTRE DÉMOCRATIE, je crois qu’il est est inutile d’aller plus loin….

    Des enquêtes judiciaires doivent être effectuées si NOUS voulons continuer à progresser et à croire que nous pouvons encore changer le cours de Notre Histoire. RIEN N’EST IMPOSSIBLE ( Ce n’est pas français, ni Québécois ). Vous nous l’avez dit vous-même M. Lisée. N’est- ce pas ?

    Nous devons exiger DE VOIR toutes les données et les compilations informatiques .Vous et M. Duchesne avez été les premiers à dénoncer la COLLUSION et la CORRUPTION, et  »d’entrée de jeu » : cela a fait l’objet et constituer ,somme toute, l’enjeu principal de la campagne  », sur lequel s’est joué et décider la tournant décisif de l’élection, et qui a sans doute permis, je le crois encore, au Parti Québécois de remporter la victoire électorale ».

    Pouvons-nous  »du coup » détourner notre regard et remiser toutes ces preuves irréfutables et incontestables sur les tablettes ou aux oubliettes ?? À moins de vouloir renier à jamais notre avenir politique en tant que Peuple et Nation souveraine, il est IMPÉRATIF D’AGIR !

    M.Duchesne et vous pourriez exiger à ce que soit rendu aux Québécois(ses) en TOUTE CLARTÉ et TRANPARENCE : Toutes les données informatisées s’appuyant sur le processus de la validité et de la légalité des procédures électorales.

    Suite aux enquêtes judiciaires , nous adjoindrions à notre requête UNE PÉTITION NATIONALE demandant l’exécution de ces jugements recevant l’appui majeur de divers groupes étudiants et communautaires, associations syndicales, et organismes sociaux.

  2. Bonjour ! M.Lisée ,
    Je veux bien rire avec vous ( un semblant d’accalmie temporaire ; si tel est réellement le cas) Cependant, je trouve la  »brûlure beaucoup trop vive, profonde et indigne pour laisser un individu s’en moquer sans vergogne et en rire tout bêtement comme un âne stupide, sans même prendre ombrage de NOTRE INDIGNATION COLLECTIVE face au VOL le plus abject qui soit pour s’emparer DE L’IDENTITÉ COLLECTIVE D’UN PEUPLE par l’entremise d’une élection .De quoi briser l’aspiration d’un peuple se destinant à la gouvernance de son indépendance.
    Je sens bien que ce CHAPLEAU s’amuse bien plus de nous dans notre dos, que vous et nous en regardant ce « tripatouillage photos shop reconditionnées» qui a plus l’air d’un trip d’auteur…de base altitude…en vol de reconnaissance !!

    Ceci dit, j’admire votre ouverture et votre attitude débonnaire face à ce carriériste imbu de lui-même, croyant béatement que pour soulager une blessure d’injures(faites non seulement à vous, mais au Parti entier), il ne suffit que d’exhiber stupidement des caricatures ridicules, et de tourner en dérision des hommes et des femmes du Parti Québécois qui se sont battus et ouverts les tripes dans l’arène politique, et offerts le meilleur d’eux-mêmes au peuple et à leur pays.
    S’il faut s ‘en remettre qu’aux pitreries piètrement comiques de son auteur, il n’y a nul doute que son intelligence réduite, n’a d’égale que sa suffisance et sa fatuité méprisante ressemblant à une vaste moquerie funeste.

    L’impudence ne peut qu’attiser le mépris à l’heure de la défaite, quand les gens n’ont plus le cœur et l’ esprit à la fête. Ce n’est pas quelques BD toutes prêtes, qui nous feront oublier l’impression abominable d’avoir été des victimes faciles et impuissantes devant le coup bien monté des libéraux se passant sous nos yeux.
    CHAPLEAU, avec ces quelques chiures pondues à la une pensait-il faire mouche? Il fait plutôt office d’un figurant sorti d’un mauvais tableau rencontrant la critique d’un public qui n’a pas le cœur à rire de son humour douteux et bigot .

    Oublions ce guignol, et passons aux vrais enjeux politiques qui sont d’une importance capitale pour les Québécois(ses) et sur ce qui doit être le sujet et l’objet de toutes nos préoccupations. M. Lisée, je maintiens l’idée que le PLQ a frauduleusement obtenu des comtés gagnants lors des élections du 7 avril 2014.en usant de subterfuges électorales illégales et illégitimes.

    M. Fernand (ci-haut) en a parlé (et je le crois tout aussi fermement) en lisant un article, que j’ai lu aussi, de M. Michel Blanchette QUI A POSÉ DES QUESTIONS AU DGE sur le nombre de votants le soir de l’élection.

    Constatez les données et les chiffres vous-même, et vous et nous, nous serons tous d’accord pour dire que QUOI QUE l’on en DISE, les résultats se quantifient sur des preuves et des chiffres à l’appui : constituant UN NOMBRE DE VOTES ANORMALEMENT ÉLEVÉS ,et ce, afin de procéder à des vérifications, des recomptages dans les comtés(tels que celui de M.Duchesne et Mme Marois et M) qui sont des enquêtes judiciaires

    • Enfin, Chapleau au banc des accusés.
      Son émission de télé le dimanche soir devrait être retirée des ondes car il se moque de personnes dignes d’un meilleur traitement. Je suis d’accord avec le texte précédent signé Doris Bourque.

  3. Il est extrêmement important et urgent que nous songions sérieusement à la création d’un journal quotidien spécifiquement PQ dont nous contrôlons le message et le discours véhiculés, i.e. la ligne éditoriale en langage journalistique.
    Aucun Parti politique n’a survécu, au Québec, sans sa presse depuis au moins 1839. La Patrie, Montréal Matin, Le Jour, Le Nationaliste, le Devoir, La Presse, le Journal de Montréal nationaliste à sa création, etc.
    La situation est la même dans tous les pays, même et surtout ceux où la propagande tient lieu de démocratie. La force de l’écrit et des images qui l’accompagnent ne peut être sous-estimée.
    Les médias sont en mutation mais on ne peut définitivement pas se passer d’un média imprimé Une grande partie de la population, outre la télévision et la radio, n’a pas accès aux médias électroniques. C’est beaucoup celle-là qui a besoin d’une voix pour matérialiser ses silences et ses non-dits.
    Ne pas oublier que, dans le Verbe s’est fait chair, que tous les de souche connaissent, sans la matérialisation de l’esprit ou, dans notre monde, du virtuel, la réalité n’existe pas.
    La plupart des journaux de parti ont été l’oeuvre d’un mécène, au départ, avant de devenir des instruments de financement de leur parti.
    Comment financer le lancement de notre journal? Peut-être une campagne de financement participatif (crowdfunding). Il y a maintenant quelques bonnes plateformes, chez nous.
    Qu’en pensez-vous?

  4. Wow ! Je pense qu’il faut vraiment être bon joueur pour savoir rire de soi ainsi et je me suis vraiment délecté de cette succession de « clichés ». C’est le génie d’une caricature: même lorsqu’on n’est pas nécessairement d’accord, on peut se marrer. Ma préférée, c’est les trois amigos. JFL et PKP, mes deux politiciens préférés y sont encore plus sexy que d’hab 😉 J’achèterais le laminé… Sérieusement, les gens aiment beaucoup critiquer sur les médias sociaux, mais peu de ces gens sauraient manier l’auto-dérision avec autant de classe que vous. Vous avez même recruté celle des 3 vautours que je trouve un peu méchante quand même. C’est très noble.

  5. Pour la premiere fois de ma vie depuis 1976 je n ai pas voté pq, dire que j y été 10 ans trésorière ds des comtes de ministre …
    Quand je vois ce que vous en avez fait a ne plus ecouter le monde
    J ai pas le coeur a rire. Pauline julien non plus ne l aurais pas

    • Je n’ai pas le coeur à rire moi non plus. Et je ne crois pas que les Pauline Julien, Gérald Godin et René Lévesque lui-même uraient le coeur à rire en voyant ça.

      À voir tant de péquistes comme M. Lisée pointer du doigt les aléas de la campagne ainsi que la  »peur » d’un référendum, j’ai bien l’impression que ceux-ci vont continuer à naviguer en surface, ce qui paradoxalement, fait couler le PQ.

      Les questions de fond, comme le type de gouvernance autoritaire, incohérent, sans respect pour les engagements de la campagne 2012 et sans respect pour les citoyens, sont peu reconnues. Seule mini ouverture: du bout des lèvres, certains représentants du PQ admettent qu’on ne peut porter le projet de souveraineté en n’en parlant jamais, que la transparence de leur gouvernance n’était pas optimale et que l’ensemble des citoyens susceptibles de voter PQ et de voter  »oui », est peut-être un peu plus écologiste et un peu plus authentiquement social-démocrate que certains dirigeants du PQ ne le sont eux-mêmes.

      C’est bien maigre comme autocritique face à l’ampleur du fiasco.

  6. Depuis cette élection, beaucoup d’encre a coulé et plusieurs coupables ont été nommés, ces guerres internes fait bien rigoler le PLQ.
    Il y a une autre piste et celle-ci expliquerait le pourquoi et le comment de cette défaite exagérée. Le soir des élections, quelqu’un dans mon groupe Facebook a remarqué qu’on était rendu a 8,256,499 votes dont 8,135,664 valides avec un taux de 71,51% de participation, il y a 6,012,440 inscriptions au Québec, tout ça, sur le site du DGEQ. Maintenant, d’autres personnes ont aussi remarqué cette anomalie
    Un Mr. Michel Blanchette a posé des questions au DGE sur ce sujet, lisez par vous même, lisez aussi les commentaires, certains sont très éducatifs.
    https://www.facebook.com/notes/michel-blanchette/r%C3%A9ponse-du-dgeq/10152393747607940

  7. Christine ne cesse de faire du QuebecBashing à propos de la réputation salie du Québec…
    Sauf qu’elle attribue cela à des propositions de charte de laïcité…
    La réalité est bien davantage devant la Commission Charbonneau, et aussi à propos de certains ministres et ex-ministres qui s’engageaient à récolter 100,000$ par année au PLQ pour garder leur job de ministre…
    Quant au(x) ministre qui envoie « ch… » leur première ministre, ça remonte sûrement
    sa quote…

    S’il vous plaît mettez-là à sa place, une fois pour toutes.

  8. Il faut reconnaître que les caricaturistes québécois sont bourres de talent et savent mettre le doigt sur la plaie, comme disent les maîtres.

  9. La plupart des caricatures montrent combien la peur à été utilisée dans cette campagne de type « psycho-terreur ».
    Comme disait Coué l’image de la chute entraîne celle-ci.
    Personne n’a le même réaction face à un choc post-traumatique certains figent, d’autres font du déni, d’autres tombent dans la colère.
    C’est pourquoi le rire c’est sérieux.

  10. Ma mère disait : Quand on ne vaut pas une risée, on ne vaut pas grand’chose…

  11. Il faut arrêter de parler de Souveraineté, c’est l’indépendance qui doit faire un parti indépandentiste après avoir essayé de repatrier tous les pouvoirs d’une fédération qui n’en est pas.
    Arrétons de parler en terme que personne comprend, expliquons à chaque événements qui affecte Québec que si on était independent ce sera tel quell, c’est simple comme 1+1=2.

  12. N’importe quoi sauf le grattage de bobo identitaire. 4e chez les 45 ans et moins, nous ne sommes plus capables !!!

    • J’appuie à 100%. L’amour de ma langue et de ma culture: oui. La victimite et l’exclusion (même quand elle est plus ou moins avouée) des minorités: NON.

      Un peuple fort n’a pas besoin de brailler et de pointer les autres du doigt pour avancer. Se défendre contre l’omniprésence de la langue anglaise peut faire sens. Se  »défendre » contre des minorités déjà en difficulté: c’est juste misérable.

      Si on est assez fort pour marcher vers l’indépendance, on est assez fort aussi, pour agir véritablement en démocrates respectueux et tolérants avec nos minorités. Sinon, tout l’édifice de la souveraineté ne tient pas: son principe de justice est rendu défaillant par notre comportement nauséabond envers nos propres minorités.

  13. Je ne trouve pas les caricatures drôles et M. Lisée, vous devriez les tenir cachées car c’est scandaleux que des caricaturistes méprisent les gens par leurs crayons….

  14. Évidemment on rit, on dit: « Vaut mieux en rire » lorsqu’il n’y a rien d’autre à ajouter. Ces derniers jours tout a été dit et tout a été tenté pour expliquer (disons pour être gentil) les cachotteries de ce cher B. Drainville, les petites « chicanes » au sein du PQ, les piteux résultats de certains sondages, pas drôles pour votre parti.
    Je dois vous avouer que certaines caricatures m’ont bien plu et m’ont fait rire, même quand ce qui les a suscitées n’est pas vraiment drôle quand on y pense.
    Je souhaite que le sourire revenu parmi vous, saura faire en sorte que les élus du PQ seront francs, ouverts et dynamiques.
    Même si votre collègue B.D. s’est débattu « comme un diable dans l’eau bénite » pour tenter de clarifier sa position, je ne dis pas Amen!

  15. Bonjour M.Lisée, je sais pertinement que vous êtes un être intellectuel et que vous aimez nous sortir des gros tableaux statistiques et tout le tralala pour expliquer la défaite du PQ, j’avoue que ça fait plus « scientifique » et plus méthodique pour essayer de comprendre quelque chose qui semble vous dépasser (Je me demande parfois si vous vous croyez vous-même), mais parlons nous pour une fois franchement, sans manigances et avec toute l’authenticité que les citoyens méritent. Et je sais que vous êtes un être intelligent M.Lisée, je m’adresse à vous particulièrement et non au parti, je sais que vous aurez surement des craintes à réutiliser la langue de bois et probablement avec raison, mais je crois que vous devez ça dans le contexte actuel aux citoyens. Je vais vous expliquer clairement mon point de vue, en toute franchise et honnêteté, sans tableaux statistiques, sans tableaux avec des courbes qui vont dans tous les sens, seulement avec le gros bons sens. Ça se peut que je sois carrément en dehors de la track, et c’est pour ça qu’aujourd’hui je veux en discuter d’une manière franche et civilisé avec vous. Voici mon point de vue sur la défaite du PQ.

    La véritable raison de pourquoi le PQ a perdu autant de voix et de crédibilité auprès du public, c’est que vous prenez vraiment les citoyens pour des colons. Vous manipulez quand même habilement l’intelligence public, je dois quand même le reconnaître et personnellement je trouve ça encore plus impardonnable que la corruption du PLQ. Quelques bons exemple de celà :

    Pendant le printemps érable, Pauline Marois est descendu dans la rue pour tapper dans des casseroles, ce n’est pas vraiment un geste honteux, loin de là, c’est une bonne stratégie politique pour se rapprocher des citoyens, mais il y’a beaucoup d’hypocrisie venant de sa part qu’on a pu s’apercevoir rapidement par la suite. En baissant les crédits d’impôts, les étudiants vont quand même avoir les effets de la hausse proposé par M.Charest, la seule différence c’est que c’est reporté à plus tard plutôt qu’au début. Vous avez aussi longtemps pointé du doigt le PLQ pour leurs nominations partisanes, mais une fois au pouvoir , vous avez fait la même chose. Pareillement pour les élections à date fixes, vous avez regardé les québécois droit dans les yeux pour leur dire que c’est finit l’ancien système opportuniste de déclancher des élections lorsque le parti au pouvoir a le vent dans les voiles, pourtant c’est exactement ça que vous avez fait avec la Charte. Et je parle même pas encore de l’incident sur les faux avis juridiques. Bref, ce sont tous des petits exemples qui font paraître extrêmement mal votre gouvernement. Au Québec, il y aura toujours le débat gauche vs la droite, souverainiste vs fédéraliste, etc, les étudiants étaient particulièrement défavorables à la hausse de M.Charest et on a vu ce que celà a donné pendant le printemps érable, ça lui a coûté sa carrière politique, et que tu sois d’acord avec la hausse ou pas, c’est un point de vue de ce que le Québec a de besoin. Il n’a pas caché sa hausse dans une baisse de crédit d’impôt ou autre manigance pour laisser croire qu’il allait gardé les tarifs au même niveau, il a dit franchement à la population sa position , que t’aimes ou que t’aimes pas, en gros tu savais à quoi t’attendre. Je ne prétend aucunement que c’est l’être le plus transparent qui existe, loin de là, je dis juste que c’est une façon nettement plus honorable de faire de la politique que de dire aux étudiants, votez pour nous et on vous indexe seulement vos tarifs, alors qu’au final , leur facture leur sera juste reporté à plus tard. Il vous serait aussi favorable d’afficher clairement vos couleurs souverainistes et la raison d’être de votre parti, il n’y a rien de honteux là-dedans et de toute manière, si vous perdez vos élections à cause de ça, ça montre tout simplement que les gens ne sont pas prêts à s’embarquer dans un tel projet d’envergure.

    Pour finir, je sais que tu fais partis de la stratégie politique, laisse moi à mon tour te conseiller sur la meilleure stratégie politique pour pas que votre navire ne coule comme le titanic.

    Premièrement, il va falloir arrêter vos manigances électorales pour pogner des petits votes par-ci et par là, la population n’est pas aussi dupe que vous le pensez, on voit quand même à travers votre jeu. Deuxièment, par rapport à votre raison d’être, la souveraineté, c’est pas du tout avec des stratégies identitaires que vous allez y arriver, vous avez même essayé avec la Charte et ça l’a de toute évidence pas fonctionné. Ce que vous devez véritablement faire, et là c’est le temps de les sortir vos tableaux statistiques avec vos courbes , ce que les québéçois veulent savoir , c’est surtout selon moi au plan économique, tous les avantages et inconvénient que la souveraineté va apporter réellement et concrétement dans leurs poches ainsi que les répercussions à court, moyen et long terme. Dressez nous un tableau des avantages et inconvénients tant qualitatif que quantitatif , montrez nous en toute sincérité, sans cacher des données que la souveraineté c’est vraiment avantageux pour tous les québéçois de tous les groupes d’âges et si il y a réellement un dépassement des bénéfices par rapport aux inconvénient comme vous semblez le prétendre, alors je peux vous garantir que la majorité des québécois vont voter pour vous et embarquer dans votre navire. Je comprends même pas pourquoi aucun politicien n’a pas encore fait ce travail, je suis conscient que c’est un long parcours avec beaucoup de recherches et d’études pour tous les statistiques et les chiffres, mais c’est ce que la population a de besoin pour embarquer dans le bâteau. Ce n’est certainement pas en jouant sur leur émotivité, je vous conseil d’attaquer le plan rationnel. De toute façon, vous avez 4 ans pour le faire, j’espère que vous serez nettement plus préparé dans 4 ans que vous ne l’avez été cet année, je vous conseille de fortement travailler là-dessus si vous voulez convaincre les citoyens. Sur ce, bonne réflexion!

    • Frédéric Janelle

      Je suis en grande parti en accord avec vous et même j’en ajouterais. Quoi qu’en pense M. Lisée, Il n’y a pas de souveraineté politique sans souveraineté économique. (Point à la ligne) On aura beau phraser sur « l’interdépendance dans une économie qui ne connait pas de frontières……et blabla le reste du discours que j’entends depuis 30 ans »
      Interdépendance n’est pas dépendance. Huit milliards de péréquation, c’est de la dépendance, 240 milliards de dettes, c’est de la dépendance et trois milliards de déficit par année c’est aussi de la dépendance. Ca, les gens le comprennent d’instinct et les « stratèges » du parti auront beau tenter de mettre K.O. cette idée en 100 volumes que 95% des gens ne liront pas de toute façon, rien n’y fera. « Il n’y a pas de souveraineté lorsqu’on est perclus de dettes. » Ca les gens le comprennent facilement et c’est pour cela qu’ils étaient totalement réfractaires à la seule pensée qu’il pourrait peut-être y avoir un référendum sous un gouvernement du PQ. Et ca Couillard le savait. Le seul fait que Mme Marois est évoqué la possibilité de faire une tournée de consultation pour parler de souveraineté tout en mangeant des sandwichs pas de croutes a considérablement irrité les électeurs. Campagne de peur? Si il n’y avait pas de dettes, pas de déficit, si on retournait huit milliards en péréquation, un système d’éducation et de santé en ordre, les gens se moqueraient des épouvantails des fédéralistes et voteraient massivement oui à un référendum sur l’indépendance parce qu’ils auraient la preuve tangible qu’on a collectivement la maturité de gouverner le pays du Québec. En attendant ce jour M. Lisée continuez à faire des statistiques.

    • Bravo pour votre franchise et pour votre analyse que je partage largement. Vous avez compris quelque chose que M. Lisée semble ne pas bien saisir: les Québécois ne sont pas si dupes. Les piéger avec des petites magouilles n’est pas si  »aisé » qu’il n’y paraît, et on peu s’y brûler les ailes si on n’y prend pas garde. Le respect et la franchise payent plus qu’on pense en politique, au Québec.

      À M. Baril: il faut réexaminer sérieusement cette histoire de  »Québec perclus de dettes ». Ce qui importe c’est le rapport PIB-dette et non la dette toute seule qui est une donnée assez abstraite en soi. Ce rapport est de 54% au Québec (essentiellement le même depuis au moins 2003…), alors qu’il est de 90% en France et 103% aux USA. Un élément essentiel de la relative solidité économique du Québec: ses actifs, au nombre desquels il faut compter en premier lieu Hydro-Québec. Tant que nous ne vendons pas ces actifs, dont ce fleuron hérité de René Lévesque et de la Révolution tranquille, nous nous assurons d’une solvabilité plutôt enviable de pas le monde. Soyens prudent: oui, mais avec les bonnes informations.

    • Si c’était seulement de se faire élire pour gouverner une province, on serait relativement confortable avec ce 54% du PIB. Mais l’idée, c’est de prendre une province et d’en faire un pays. Pour ca la marche est plus haute. De toute faÇon ce que l’électeur voit, c’est ce qui est écrit dans les journaux et dit à la radio:<>
      Jean Baril

    • mr Frédérique, si le PQ faisait ce que vous préconisez, jamais il ne reprendra le pouvoir.

    • M. Baril,

      Vous dites qu’un rapport PIB/dette de 54% est insuffisant pour faire un pays? Je ne sais pas sur quoi vous vous appuyez pour dire ça. Même en le comparant à des pays déjà constitués, ce rapport est plutôt excellent. Le Québec se situe loin devant de nombreux pays à cet égard, dont la France et les USA qui arborent des rapports PIB/dette de 90% et 103% (!!!), je le rappelle.

      Évidemment, un des éléments essentiels de la relative solidité financière du Québec demeurent ses actifs, au nombre desquels Hydro-Québec, la Caisse de dépôt et la SAQ.

      Je peux concevoir que l’indépendance du Québec soit une éventualité qui vous insécurise, mais trouvez de meilleurs arguments pour exprimer vos craintes, car celui-ci ne tient pas du tout, je suis désolée.

  16. Souveraineté de l’humour? Voir les Lisée, Drainville et Péladeau être présentés comme des faucons en comparaison d’un mythe authentifié celui des trois colombes donc P.Trudeau s’est avéré être l’homme d’État qui s’en est pris aux droits des individus en Octobre 70. Drôle, vraiment très drôle avec un gros point d’interrogation. La voiture dinosaure du PQ d’avant le déluge écrasé sur l’arbre en oubliant que le PLQ a presque 150 ans voire bien plus par sa racine britannique en tant que vieux parti encore au pouvoir.
    J’en ai aussi consciemment ou inconsciemment contre l’industrie de l’humour au Québec qui proportionnellement est probablement la plus importante dans le monde occidental. Lorsque trop c’est trop. Et si Denise Bombardier avait raison sur sa critique acerbe de l’excès d’humour ou plutôt du comique précisément au Québec. Le Québec francophone est immobile politiquement, bloqué dans la confusion, divisé plus que jamais et ouvert à l’apolitisme par cynisme nourri aussi par le comique. L’humour partout fait rire et penser ou s’entretient davantage de faire rire en trouvant des boucs émissaires et trop souvent selon l’histoire sans trop de finesse?

    Explications hérétiques contre l’idole du comique pour le comique.

    L’humour n’est pas plus neutre que telle ou telle chose. Les caricaturistes font presque des éditoriaux avec des dessins, ils font partie du courant opinion de la presse. Le comique en général a souvent fonctionné sur le dos des handicapés, des gais ne s’est pas privé d’être raciste. Ce comique là s’est purgé à force d’effets de la révolution des mœurs de 1968, du fait du côté positif de la réflexion philosophique sur le totalitarisme surtout contre celui fasciste de droite. De la philosophie critique structuraliste contre les préjugés.

    S’il y a un effet pervers de ces tendances vers un réflexe panique systématique d’atteintes aux droits à chaque fois qu’une approche autre tente de se faire entendre comme pour la charte. Car autre exemple, la considération du droit pour les homosexuels au mariage ne devrait pas interdire la retenue envers des mères porteuses payées pour engendrer des enfants alors associés à un processus marchand.
    Cette pensée des droits étendus ou lorsque illimité effectivement fait régresser possiblement un fondement démocratique comme la laïcité, il faut le voir et on l’a vu depuis 6 mois. Ce qui n’empêche pas que la critique du politiquement correct si elle connait sa pertinence, peut aussi se fourvoyer en oubliant comment le -comique- peut être insidieux et comment celui ci historiquement a entretenu les préjugés ou être un matériel d’intimidation.

    L’intimidation des enfants en difficultés dans les cours d’écoles que l’on voit enfin avec toutes ses conséquences se nourrit bien encore d’un certain -comique-.

    Le comique positif plus spirituel ou pittoresque trouve ses vertus cinéma dans celui d’un Pierre Richard dans les années 70, plus subtil et philosophique chez un Jacques Tati, cinéaste satiriste méconnu français des années 50 et 60, le comique nerveux et absurde burlesque des Funès et Chaplin ne posant idem aucun problèmes. De Funès dans le cinéma des années 60 et 70 représente aussi ce comique comprenant aussi il est vrai -le dessin caricatural qui en s’attaquant au pouvoir- fait rire en compensant l’excès de pouvoir des détenteurs de pouvoir. De Funès ne s’est t’il pas surtout attaqué aux bourgeois et contre les pères de familles autoritaires? Absolument!

    La caricature j’y reviens est dans cette optique à condition de ne pas s’en tenir qu’aux figures politiques du même parti, de chercher à réduire sa propension à être un éditorial en dessin. Exercice difficile comparativement au comique du cinéma qui m’apparaît personnellement être le meilleur, généralement le mieux équilibré.

    Évidemment les caricatures sur le PQ sont sensibles même si ses députés caricaturés reçoivent à la fois de la notoriété et des coups symboliques pour lesquels ils sont assez bien payés. L’électeur péquiste souvent lui va rire jaune possiblement plus que les politiciens du parti en sachant que ces caricatures se font avec l’idée soulevé par les médias d’un PQ -parti d’un génération en phase de disparition-. L’humour, le comique n’apparaissent pas si universels que cela.

    Pour moi à tort ou raison et d’autres aussi, la caricature n’est pas ma prière du matin. La musique est pour moi la plus belle chose, chanson populaire du Québec comme d’ailleurs, les rythmes divers du folk mondial, la musique techno comme des plus classique donc celle du baroque appréciée par plusieurs. On peut avoir la passion de la musique pas celle de l’humour. La vie est aussi sérieuse, la musique le dit avec sensibilité.

  17. Merci pour cette série.

    Je dirais …

    Quand on vaut pas une ‘Lisée’ on vaut pas grand chose 😉

    Merci de ne pas vous forma’lisée’ des doux délires de nos artistes…

    Pour le reste, les prochains mois seront intéressants et je souhaite qu’il en ressorte quelque chose de bien, de nouveau et de rassembleur. Car dans le fond, nous ne sommes que des gens qui veulent le bien du Québec.

    • On ne peut reproduire les paroles de chanson par écrit mais ce
      que je retiens, c’est: «ce pays t’appartient!». Est-ce vrai?

  18. Les fédéralistes et autres adeptes de l’idéologie multi-culturaliste ont beau nier que l’islam affiché en public présente un problème pour beaucoup de Québécois, il n’en reste pas moins que la montée de partis d’extrême-droite, xénophobe et islamophobe en Europe est causée par le déni des partis traditionnels (alternance gauche-droite) de , d’abord, reconnaitre le problème, ensuite de s’y attaquer, ce que le PQ a tenté de faire.

    Quoiqu’on en dise, le PQ n’est ni d’extrême-droite, ni xénophobe, le projet de charte étant très modéré comparé à ce qui existe en France où des parents ne peuvent même pas aller à des sorties scolaires s’ils sont voilés (hidjab ou voile couvrant les cheveux et le cou). Le PQ voulait interdire ce genre d’habit seulement chez le personnel des services publics.

    Les partis traditionnels (PLC, PCC, NPD, PLQ) n’ont pas compris que le PQ voulait faire de la prévention. Un jour, au Québec, si le PQ ne conserve pas son idée de Charte de la laïcité, un parti populiste verra le jour ici. L’ADQ a quand même frôlé le pouvoir en 2007 avec ce thème. Je ne souhaite aucunement cela mais Marine Le Pen risque de devenir présidente de la France un jour, parce que les partis traditionnels, la classe politique, les médias font dans le déni à propos de cette question qui préoccupe de plus en plus de gens. Un gars comme Gérard Bouchard, du haut de sa tour d’ivoire et vivant dans un environnement où il y a peu de gens qui affichent publiquement leur religion, contrairement à ce qu’on voit à Montréal, peut bien nier la question mais il a tort.

    Certains bien pensant font des amalgames douteux entre le Front national de Le Pen et le PQ. C’est un procédé extrêmement malhonnête car les deux partis sont aux antipodes sur à peu près tous les enjeux socio-politiques de nos sociétés.

  19. Je prends peut-être les choses trop à cœur mais toutes ces caricatures ne me font pas du tout rire ni même sourire.

    Je trouve très regrettable le fait que beaucoup de Québécois ont tendance à tout tourner en ridicule, comme des enfants.

    On dirait qu’Il y en a plein qui sont incapables de prendre quoi que ce soit au sérieux.

    C’est peut-être parce que nous ne nous sentons pas suffisamment responsables de notre avenir.

    En tout cas pour moi c’est faire preuve d’immaturité.

    Je ne suis pas sûr que ce soit nécessairement un signe de santé intellectuelle et mentale que de rire de soi comme le prétend Pierre Schneider.

    Ce qui est important pour moi c’est de ne pas se prendre trop au sérieux c’est-à-dire de tenter de garder toujours une certaine distance face aux évènements. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille jamais prendre quoi que ce soit au sérieux.

    J’ ai l’impression que l’incapacité de prendre quoi que ce soit au sérieux trahit une incapacité de s’impliquer sérieusement dans la vie. C’est vivre en superficie.
    Ça révèle peut-être au fond une incapacité d’aimer.

    • À mon avis, ne rien vouloir prendre au sérieux, c’est un sentiment d’impuissance que les gens cachent sous la dérision. Ça me fait penser au clown qui, sous son masque riant, vit souvent une grande désolation. Une hypothèse, comme ça… C’est vrai que lorsqu’on rit de tout, tout devient insignifiant.

  20. Bonjour. Je dirais d’abord que je suis en total désaccord avec Monsieur Bouchard. Quand à moi Monsieur Drainville a porter ce dossier de la charte avec une main de Maître; au tout début, si Monsieur Drainville avait écouter ses détracteur, et faire voter une charte le plus rapidement possible, nous nous serions retrouvé avec une charte sans valeur, tandis qu’en prenant le temps de bien la préparer et l’expliquer, il pouvait en rajouter, ce qui à la fin il serait parvenu à faire voter une charte claire précise et complète, et j’espère qu’un jour il pourra poursuivre en ce sens. Si j’ai une chose à reprocher à mon parti, ce ne sont pas les erreurs commise lors de la campagne électorale, mais d’avoir déclencher des élections avant d’avoir fait voter ces lois qui étaient en évolutions positive, dont et surtout cette charte qui s’avère utile et nécessaire pour notre société.

    Pour ce qui est des élections perdues, il ne faut pas oublier qu’en plus des erreurs commises, que le parti libéral était appuyé par des groupe religieux, parmi lesquels certains sont financés à coup de millions, et dépensent beaucoup d’argent pour faire la promotion de leurs idées. Il n’y a rien de plus puissant que lorsque vous réussissez de convaincre un groupe que ce qu’il y a de plus important dans la vie, c’est la croyance à l’imaginaire.

    • «Quand à moi Monsieur Drainville a porter ce dossier de la charte avec une main de Maître…»

      Pas d.accord! Monsieur Drainville aurait dû accepter les amendements proposés par la CAQ et adopter la charte avant les élections. Le gouvernement aurait pu la modifier à loisir après les élections… qui ont mal tourné, hélas pour nous. En l’adoptant avant d’aller en élection, c’aurait été cela de gagner.

    • La concession que le PQ aurait dû faire à la CAQ, portaient sur
      les signes religieux ostentatoires ( notamment le port du voile is-
      lamique dans la Fonction Publique). Ç’aurait été renier les principes de l’égalité homme-femme que de laisser les emplo-
      yées la représentant, imposer leurs convictions idéologiques
      (bien plus que religieuses). Le PQ ne voulait pas décevoir tou-
      tes les femmes (et les hommes!) qui s’étaient ralliés sous sa
      bannière en raison de ce principe. On ne saura jamais ce qui
      s’est réellement passé. Pas de reproches, pas de regrets! L’im-
      portant, c’est de rebâtir un Parti Québécois qui pourra gouverner dans le meilleur intérêt du Québec.

  21. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai un parti pris pour le PQ , mais j’aime en
    entendre parler. Et caricaturés, ses membres me paraissent sympathiques
    et un peu innocents; candides ( à cause du style de dessin).Notam- ment dans les caricatures de Garnotte et de Fleg(«La guerre des étoiles»).
    Le naturalisme du style de Chapleau dans La Presse, me semble exprimer
    plus de désenchantement ( Je déteste sa caricature du personnage de Pau-
    line Marois en Castafiore comme si sa conception des femmes n’avait pas
    évolué depuis l’âge où il lisait les Aventures de Tintin. Mais son détournement
    des œuvres-phares de la peinture est très réussie.

    Les deux caricatures de vautours sont convenues et simplistes. Vous êtes ré-
    duit à un nez M. Lisée dans les caricatures parce qu’on vous attribue du flair politique peut-être. Vous n’êtes pas un intellectuel de salon comme
    ces Messieurs Bouchard et Taylor et c’est tant mieux car il y a beaucoup d’an-
    ti-intellectualisme dans la population. Beaucoup de gens jugent plus facile de
    cultiver le cynisme commun que l’espoir et disons-le: l’optimisme indéfectible.

  22. M.Lisée, j’ai trouvé cette autre caricature dans le journal La Presse. Il m’a semblé qu’elle figurerait bien dans votre liste. Elle est de la plume de Gérard Bouchard

    LA PRESSE (publié le 06 mai 2014 à 05h00)

    « Les dirigeants du PQ ont bien raison d’ériger en priorité la reconstruction de leur parti. Mais ils devraient faire de la restauration de l’abus de confiance une priorité plus élevée encore.
    Deux membres du parti, plus que les autres, incarnent l’opprobre qui l’afflige désormais. C’est d’abord Mme Marois; elle a eu la décence de démissionner. C’est ensuite Bernard Drainville; on attend qu’il en fasse autant. Depuis près d’un an, ce dernier a multiplié les déclarations incendiaires et mensongères pour dresser la majorité québécoise contre les minorités et les immigrants. Il a en plus tenu un rôle de premier plan dans l’affaire des faux avis. Tant que ce personnage restera associé au PQ, l’ombre qui l’enveloppe présentement se perpétuera. »
    GÉRARD BOUCHARD
    (Historien et sociologue, l’auteur enseigne à l’Université du Québec à Chicoutimi).

    Comme caricature, c’est du grand cru !! Dites-moi que c’est un mauvais rêve, que, le 6 mai dernier, le vrai Gérard Bouchard était en vacances dans une ile du Pacifique et que cette déclaration était en fait un coup monté par des souverainistes qui ont profité de son absence pour salir sa réputation de sociologue lucide et intègre. Car si l’universitaire G.Bouchard a vraiment prononcé ces paroles, il faut se poser de très sérieuses questions. Tout d’abord, était-il sérieux ? Certes non, car une personne intelligente ne peut sérieusement dire de telles inepties. Ouf, c’est rassurant. Secundo et tertio : à qui s’adressait-il et pourquoi ? Aux Français de France, aux Marocains du Maroc, aux Japonais du Japon) pour leur annoncer que nous sommes une nation d’attardés et de xénophobes, mais que lui et la ministre des relations internationales vont les protéger contre les méchants à leur arrivée à l’aéroport P.E.Trudeau ? Ou encore, s’adressait-il aux immigrants qui vivent avec nous depuis peu pour faire naître chez-eux la méfiance (ou pire ?) envers les francophones dits de souche et tous les souverainistes, pour des décennies à venir !? Et pourquoi tout cela ? Pour sauver le Canada de 1982, évidemment. Non, ce québécois n’a pu dire de telles choses car personne, ou presque, ne peut descendre aussi bas dans la caricature et dans l’irresponsabilité, surtout pas un sociologue de souche.

    • Vous ne présenter pas arguments, seulement des insultes. Alors, je viens d’apprendre que je ne suis pas lucide, ni intègre, et que je supporte des propos d’aucune personne intelligente ne peut défendre. Bouchard aurait probablement pu nuancer un peu plus son propos, mais je crois juste de dire que le PQ a tenté de gagner des votes sur le dos « Des Autres », une maneuvre politique qui en dégoute plusieurs et mène à des débats très émotif. J’ai longtemps voté pour le PQ, j’ai même déjà été membre, mais je suis content de voir le parti perdre des plumes suite à un tel virage identitaire. Je ne voulais pas des libéraux au pouvoir et j’espère sincèrement rejoindre le PQ, mais la charte laisse des cicatrices…

      D’ailleurs je lance une question à monsieur Lisée: comment vous débarasser de la charte? Il semble clair que plusieurs candidats potentiels à la chefferie veulent laisser tomber ce projet, mais ça pourrait être difficile en pratique (1) parce qu’il y a des attentes, voir même des groupes qui veulent que la charte reste dans vos projets et (2) il y a ceux qui, comme moi, n’aime pas l’obsession identitaire et ne vous feront plus facilement confiance sans un virage clair.

  23. Quand on sait rire de soi, c’est un excellent signe de santé intellectuelle et mentale. Bravo.

    • J’abonde dans le même sens. Savoir rire de soi un peu est un signe d’évolution. Dérision, dérision…

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