Vidéo: l’emmerdeur et les contributeurs du PLQ

Les sources libérales sont formelles: tout le tapage fait par Marc Bellemarre (que ce blogueur appelle affectueusement l’emmerdeur, en souvenir de Jacques Brel dans le film du même nom) autour du financement du PLQ fait littéralement fuir les contributeurs du parti. Ils ne veulent plus être vus donnant des sous, signant un chèque, participant à un cocktail, serrant la main à un libéral.

L’impact de l’emmerdeur sur les bons vieux contributeurs a d’ailleurs été capté sur image. On le voit dans cette vidéo abordant personnellement des libéraux pour les mettre de mauvaise humeur. (Soyez attentifs: Fava est celui qui tente de monter dans l’autobus de campagne)

Cette vidéo n’existe plus

Devant le désastre annoncé de la prochaine campagne de financement, les libéraux ont imaginé une nouvelle approche qui fait du judo avec le problème:

* Celui qui donnera seulement 500 $ au parti aura son nom et son don inscrit dans le registre, donc mis à la portée d’Alain Gravel.

* Celui qui donnera 1000 $ sera enregistré dans le registre avec un nom d’emprunt

* Celui qui donnera 2000 $ne recevra plus de carte de Noël de Jean Charest

* Celui qui donnera 3 000$ aura le droit de ne plus venir aux cocktails de financement libéraux

* Celui qui donnera 5000 $ et plus aura le droit de ne plus être membre du PLQ

* Celui qui donnera 10 000 $ et plus verra son nom et ses photos effacés de toutes les archives du PLQ

* Celui qui donnera 15 000 $ et plus recevra un affidavit du PLQ affirmant qu’il n’a jamais été vu de près ou de loin par quelque ministre, député, organisateur ou militant libéral que ce soit…

(Note en petits caractères: Suite à quelques commentaires d’inalertes internautes, je me vois contraint de rappeler que l’image de 15h15 est un GAG ! Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou vivotantes serait, quoique non fortuite, évoquée pour le simple plaisir de ne pas tout prendre au tragique.)
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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !