Vidéo : les mid-terms américaines expliquées aux enfants

Aux élections législatives du 2 novembre prochain, qui pourraient voir les démocrates perdre le contrôle d’une ou des deux chambres, les partis tentent de convaincre les électeurs de ne pas voter pour l’adversaire.

Mais qui est l’adversaire ? Il semble que le choix se porte sur la personne qui sera le 3 novembre le ou la Président(e) de la Chambre des représentants. L’actuelle tenante du titre, la démocrate Nancy Pelosi, est la première femme à occuper ce siège. Représentante de San Francisco, elle est considérée par les conservateurs comme le repoussoir idéal, tant elle représente la gauche socialo-laïque à abbattre.

Ainsi, le candidat Républicain John Dennis, qui se présente contre Pelosi dans sa circonscription, offre depuis deux jours aux électeurs ce remake du Magicien d’Oz avec Pelosi dans le rôle de la sorcière.

Mais remarquez aussi que l’affreux magicien de Wall Street est… un républicain, l’ex-Secrétaire au Trésor de George W. Bush, Henry Paulson, premier coupable d’avoir voulu renflouer Wall Street. Intéressant qu’il soit désigné comme coupable. Voyez aussi comment les conservateurs traitent le ministère du revenu: l’IRS.

L’image de Pelosi donne également du fil à retordre aux démocrates se présentant dans des régions conservatrices. Ainsi, fin août, le représentant démocrate d’Alabama, Bobby Bright, fut sommé de dire si, oui ou non, il revoterait pour Pelosi comme Présidente de la chambre si les démocrates retenaient leur majorité.

Sa réponse: Pas nécessairement car cette dame  « pourrait perdre son élection, décider de ne pas se représenter, même devenir malade et mourir »…

Les démocrates tentent de leur côté de définir leur adversaire: l’homme qui remplacerait Nancy Pelosi comme Président de la Chambre si les Républicains en prenaient le contrôle: John Boehner. Voici la dernière pub des démocrates à son sujet: