Vidéo : les mid-terms américaines expliquées aux enfants

Aux élections législatives du 2 novembre prochain, qui pourraient voir les démocrates perdre le contrôle d’une ou des deux chambres, les partis tentent de convaincre les électeurs de ne pas voter pour l’adversaire.

Mais qui est l’adversaire ? Il semble que le choix se porte sur la personne qui sera le 3 novembre le ou la Président(e) de la Chambre des représentants. L’actuelle tenante du titre, la démocrate Nancy Pelosi, est la première femme à occuper ce siège. Représentante de San Francisco, elle est considérée par les conservateurs comme le repoussoir idéal, tant elle représente la gauche socialo-laïque à abbattre.

Ainsi, le candidat Républicain John Dennis, qui se présente contre Pelosi dans sa circonscription, offre depuis deux jours aux électeurs ce remake du Magicien d’Oz avec Pelosi dans le rôle de la sorcière.

Mais remarquez aussi que l’affreux magicien de Wall Street est… un républicain, l’ex-Secrétaire au Trésor de George W. Bush, Henry Paulson, premier coupable d’avoir voulu renflouer Wall Street. Intéressant qu’il soit désigné comme coupable. Voyez aussi comment les conservateurs traitent le ministère du revenu: l’IRS.

L’image de Pelosi donne également du fil à retordre aux démocrates se présentant dans des régions conservatrices. Ainsi, fin août, le représentant démocrate d’Alabama, Bobby Bright, fut sommé de dire si, oui ou non, il revoterait pour Pelosi comme Présidente de la chambre si les démocrates retenaient leur majorité.

Sa réponse: Pas nécessairement car cette dame  « pourrait perdre son élection, décider de ne pas se représenter, même devenir malade et mourir »…

Les démocrates tentent de leur côté de définir leur adversaire: l’homme qui remplacerait Nancy Pelosi comme Président de la Chambre si les Républicains en prenaient le contrôle: John Boehner. Voici la dernière pub des démocrates à son sujet:

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !