Voir: De magnifiques secrets d’histoire

Comme chaque vendredi, des suggestions de choses à voir

300x300bbTV5 a entamé la diffusion d’une nouvelle saison de Secrets d’histoire. Au début, j’étais rétif. Avec Stéphane Bern, le présentateur français spécialiste de tout ce qui est royal, cela aurait pu faire un peu Paris Match.

Mais les concepteurs ont réussi à tricoter des heures de télé qui mélangent la vulgarisation historique, grâce à des entrevues d`historiens et de biographes finement montées, le faste des lieux où se sont déroulés les faits et des extraits de films ayant campé les protagonistes. Plus récemment, la série fait jouer certaines scènes par des acteurs.

On est dans la Grande histoire. Les rois de France, d’Espagne ou les tsars de Russie. César et Nostradamus. Mais il y a des incursions culturelles, comme une magnifique biographie de la Callas. Il y a eu aussi de Gaulle et Jésus. Les historiens seront frustrés du survol accordés souvent aux affaires d’État et de la grande attention portée aux activités d’alcôve… qui étaient pourtant essentielles pour la survie des lignées royales. Mais les récits s’étalant parfois sur 90 minutes, on a le temps de bien faire le tour du sujet.

Une excellente façon, en tout cas, pour les non spécialistes de goûter à ces récits toujours grandioses et racontés de belle façon.

Sur TV5, les lundis à 20h et en rediffusion les samedis à 13h. Malheureusement pas disponibles en rattrapage (avis à tou.tv ou illico, ce serait une bonne acquisition.) Mais disponibles pour achat sur iTunes. Il y a sept saisons.

https://youtu.be/rFjPohx5hSg

À votre tour !

Vous les avez vus, aimés, détestés ? Avez des suggestions ? Allez-y !

Pour voir les autres recensions de choses à voir, c’est ici.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

2 avis sur « Voir: De magnifiques secrets d’histoire »

  1. Voilà une télévision intelligente qui rend les gens intelligents au lieu de les abrutir comme le fait habituellement la télévision au service des commanditaires et « marchandistes » qui achètent du temps d’antenne pour vendre leur camelote, une race détestable s’il en est une.

    La télévision dit le patron de TFI c’est de mettre des cerveaux réceptifs (et captifs) au service des commanditaires et pour ce faire, il faut présenter des émissions de variété, du sport et du sexe.

    C’est comme cela qu’on transforme le peuple en populace, nous dit le philosophe Michel Onfray. Une populace qui ne pense pas, donc plus facile à contrôler et à gouverner.

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