Voir: Rendements décroissants pour Tarantino, un regard glauque sur l’Arabie Saoudite

Comme chaque vendredi, mes suggestions de choses à voir.

Du Tarantino dont on peut se passer

the hateful eight

J’attendais la sortie DVD pour voir The Hateful Eight, la dernière livraison de Quentin Tarantino. Voyez, je me méfiais. Déjà, Django Unchained, son film prédédent, m’avait semblé un peu faible. Hateful Eight est tout simplement oubliable. Le Tarantino de la violence déjantée de Pulp Fiction, puis de la violence superbement créative de Kill Bill est loin derrière nous. Inglorious Basterds, sur la résistance aux Nazis, offrait encore quelques belles scènes, mais nous sommes maintenant proches du néant. Dommage. Mieux vaux revoir Kill Bill.

 

Une Arabie Saoudite d’où il faut fuir

L’excellente série documentaire de PBS Frontline vient de diffuser et de mettre en ligne des images exclusives de la répression qui a cours en Arabie Saoudite et des quelques valeureux qui pensent encore pouvoir faire bouger le régime. On y parle brièvement de Raif Badawi et de quelques autres, mais on ressort de cette heure de caméra cachée et d’entrevues avec la conviction que ce pays est fortement enraciné dans l’obscurantisme et n’est pas près d’en sortir. Vous pouvez visionner la série documentaire en ligne

L’arnaque au long cours

the catchPlus amusant fut la première heure de la nouvelle série The Catch, sur CTV. Le ’’long con’’ signifie une arnaque préparée de longue date. En l’espèce, une détective privée chargée de protéger des œuvres d’art est victime du long con et la série sera consacrée à un jeu de chat et de souris entre elle et son escroc. Ça commence bien.

 

Le jeudi à 22h00 sur ABC et CTV. On peut voir les épisodes précécents en ligne ici.

À votre tour !

Vous les avez vus, aimés, détestés ? Avez des suggestions ? Allez-y !

Pour voir les autres recensions de choses à voir, c’est ici.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

3 avis sur « Voir: Rendements décroissants pour Tarantino, un regard glauque sur l’Arabie Saoudite »

  1. J’ai, moi aussi, réellement décroché de Tarantino. Sa filmographie s’enlise dans la facilité et le plagiat de ses idoles-réalisateurs. Son meilleur film à ce jour reste « Réservoir Dogs », suivi de près par les deux volets de « Kill Bill ». Par la suite, il s’est engagé sur une pente dégringolante et chaque nouvelle offre qu’il nous présente est inférieure à la précédente. Attention : il est toutefois interdit, sur les réseaux sociaux, de dire du mal de QT. Ses admirateurs sont de farouches inconditionnels et ils aspergent d’insultes (parfois même de menaces) ceux qui osent. Merci pour votre commentaire, Monsieur Lisée ! Au plaisir.

  2. Alors, comment pouvez-vous sincèrement fermer les yeux sur le financement des mosquées et des imams salafistes et wahhabites à Montréal, au Québec et au Canada? Comment avez-vous pu faire le jeu des gauchistes dogmatiques, communautaristes et multiculturalistes de Québec solidaire en votant la motion déposée pendant les élections fédérales sur la prétendue « islamophobie » qu’on retrouverait sur « certains médias sociaux », pour venir en aide à Thomas Mulcair qui a cautionné le port de la burqua lors de la prestation du serment de citoyenneté canadienne, le « plus meilleur pays au monde »? Sincèrement, on ne vous suit plus du tout sur ce terrain. Comment d’autre part, avez-vous pu conseiller à PKP de ne même pas parler à Marine LePen comme si c’était le diable en personne alors qu’elle est la cheffe du premier parti de France? Qu’allez-vous faire si cette dame est élue présidente de la République française en 2017 et que vous vous présentiez à l’Élysée pour obtenir l’appui de la France pour l’accession du Québec à l’indépendance? La diplomatie est-elle réservée simplement à nos amis ou ne concerne-t-elle pas en premier lieu nos « ennemis » à la condition, bien sûr, que Marine LePen en soit une, ce qui est loin d’être le cas? Je n’ai jamais voté à droite de ma vie, mais là vous m’étonnez et le mot est faible.

  3. Je suis heureux qu’il ne soit pas question ,encore, de politique
    Merci

    Jp J

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