Vos cinq questions à Jean Charest

167549-m-charest-promis-respecter-contrepartieJe demandais hier aux internautes de proposer leurs propres questions de rentrée au Premier ministre. Voici les cinq que j’ai choisies parmi les candidates:

 

 

 

D’abord les quatre finalistes:

Éric G:

M. le Président, le Premier Ministre exige-t-il encore de ses ministres, dont ceux des transports et de la sécurité publique, de récolter 100 000$ de dons par année pour le Parti Libéral?

François Ricard:

M. Le président, parce que nous avons répondu à sa demande d’avoir les deux mains sur le volant, pourquoi les a-t-il maintenant dans nos poches?

Méphisto:

M. Le Président, une commission d’enquête aurait pour but de démontrer s’il existe un système d’échange de services entre l’État et le privé et aider le gouvernement à changer les lois et les méthodes existantes. Le Premier ministre peut-il nous expliquer comment la police pourrait faire ce travail?

Sébastien:

Monsieur le Président, le Premier ministre a mandaté M.Duchesneau afin de faire enquête sur la corruption et la collusion dans l’industrie de la construction. Le rapport étant maintenant déposé, pourquoi le Premier ministre considère les faits rapportés comme des allégations?

En supplémentaire:

Monsieur le Président, si le Premier ministre considère que les faits rapportés dans le rapport sont faux, entend-il congédier M.Duchesneau puisque celui-ci n’a pas rempli correctement son mandat?

Puis le gagnant, Clément:

Monsieur le président;
Monsieur Charest, qui affirme avoir les deux mains sur le volant, a-t-il conduit récemment sa propre automobile sur les autoroutes du Québec et celles de l’État de New-York ou du Vermont, et si oui,compte-t-il tenir une commission d’enquête afin de comprendre comment il se fait que nos routes soient en si mauvais état malgré qu’elles nous coûtent plus chères à construire?

 

En complémentaire:

Est-il vrai que Monsieur Charest veut décrèter que les vacances de la constructions dureront dorénavant 11 mois et [sait-il] qu’il ne peut plus prononcer le mot “réingénierie” sans provoquer un immense fou rire dans son caucus?

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !